Le Réseau des G.D.S. particulièrement actif
Le réseau des G.D.S. a été mobilisé dès la fin décembre par G.D.S. France qui a
relayé et synthétisé très régulièrement les informations disponibles. Des outils de
communication à destination des éleveurs (fiche et jeu de transparents
réactualisé) ont été élaborés et diffusés dès le 30 janvier. Le Réseau des G.D.S. a, à
partir de ces outils, diffusé les fiches, élaboré des articles dans la presse agricole
et organisé des réunions avec pour leitmotiv d’informer les éleveurs sans les
affoler.
Avec l’appui de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé
animale le réseau des G.D.S. a également élaboré une enquête destinée à
évaluer de façon objective les conséquences de la maladie dans les élevages
touchés. Les enquêtes sont en cours de réalisation et les premiers résultats seront
disponibles dans les prochaines semaines.
Enfin, les G.D.S. étudient en relation avec la Fédération Nationale Ovine les
modalités d’une prise en charge forfaitaire des pertes dans les élevages
adhérents touchés.
Quelques rappels sur la maladie et la situation épidémiologique
Le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut (FLI) a identifié en
novembre 2011 un nouvel orthobunyavirus, nommé virus Schmallenberg en
référence à une ville proche des premiers élevages allemands dans lesquels il a
été rapporté.
Depuis fin novembre 2011, sept pays européens ont identifié des élevages
atteints : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Grande Bretagne, la France,
l’Italie et le Luxembourg. La présence du virus a été confirmée depuis le 25 janvier
dans 152 élevages français. Comme dans les autres pays, la grande majorité des
cas concerne des élevages ovins mais 1 élevage caprin et 3 élevages bovins sont
également touchés en France.
Cette maladie purement animale concerne les ruminants. Contrairement à la
Fièvre Catarrhale Ovine, les symptômes chez les adultes apparaissent bénins,
voire indétectables. C’est l’infection de reproductrices gestantes, notamment au
début de la gestation qui peut se traduire par la naissance d’animaux malformés.
Les principales malformations rencontrées sont les suivantes : blocage des
articulations, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la
mâchoire, cerveau réduit ou absent, ... Ces symptômes apparaissent assez
caractéristiques. Même si les pertes dans les élevages touchés ne sont pas
précisément évaluées à ce jour, la Commission européenne estime que son
impact sur la santé animale semble moindre que celui de la Fièvre Catarrhale
Ovine.
Cette maladie, transmise par des insectes vecteurs, n’est actuellement visée par
aucune réglementation communautaire ou internationale.
Virus,
SCHMALLENBERG
22 février 2012
Le Mail Sanitaire de la Mayenne
N° 039
Le 22/02/12 Page 2