UE INDUS 06 /01/15
Prof : ANDRIEU
- Maladies métaboliques et cancers rares mieux traitées que d’autres pathologies
- Plus la pathologie est rare et plus le pays du patient est petit, plus le risque de ne pas traiter la maladie rare
du patient est élevé.
- Les médicaments orphelins les plus anciens ne sont pas disponibles dans plus de pays, après deux ans de
commercialisation
- Pris des MO variables en fonction des pays
- Maladies rares peu connues, mal documentées
- Maladies rares peuvent être des maladies dégénératives, hétérogènes sur un plan historique
- Un essai clinique sur 2 ans peut-il démontrer un bénéfice pour une maladie rare entraînant le déclin du
malade sur 10 ans
- Pour les maladies génétiques, challenge des études cliniques, avec identification de biomarqueurs er de
paramètres permettent de quantifier la progression de la maladie.
Solutions envisageées par le CE
Physiopathologie de MR le plus souvent
ignorée
Pas de soutien prévu pour les essais
cliniques
Ambiguité de la notion d’exclusivité
commerciale
Délai d’accès aux MO (<60j Danemark,
120-180j France, >700j Italie, Espagne)
Renforcer coopération entre les
programmes communautaires
Encourager les 27 états membres de
l’UE à développer des politiques
nationales en faveur des MO
Garantir des politiques communes dans
toute l’Europe
IV) Intérêts de développer des MO pour les laboratoires
- Incitations gouvernementales : crédits d’impôts
- Essais cliniques en plus petit nombre et plus courts
- Développement de phase 2 au dépôt : 5,42 ans pour médicaments (non MO) – 3,9 ans pour MO
- Période d’exclusivité prolongée
- Evaluation souvent positive des autorités de santé (ex : FDA) 93% pour MO – 88% pour non MO
- Pas de publicité à faire. Rôle des associations de patients majeur
- Prix de vente élevé
- Profit supérieur à 80% pour certains MO, de l’ordre de 16% pour les autres médicaments
MO aussi rentables que médicaments
Ex : naissance d’Amgen basée sur érythropoïétine = MO
V) Quelques chiffres
350 MO autorisés aux USA et 64 MO autorisés et 75 autres médicaments présentant des indications dans les
maladies rares en Europe.
Les MO représentent 6% des dépenses pour les médicaments.
Augmentation du nombre de MO entre 2001 et 2010 = 25,8%
Augmentation du nombre de médicaments entre 2001 et 2010 = 20,1%
VI) Prix des MO
Prix élevé en 2010, aux USA, MO le plus cher = Soliris des laboratoires Alexion coûte $409,000/patient/an
Un médicament orphelin peut avoir plusieurs indications thérapeutiques
VII) Conclusion
D’une manière générale, succès de la législation européenne : politique efficace, dynamique apportée par les
associations.
Mais des problèmes persistent au niveau communautaire et international.
La réglementation en faveur des MO a été une source d’inspiration pour la réglementation des médicaments
pédiatriques.