JANVIER 2016 CBRE Etudes et Recherche © 2016 CBRE | 5
MARKETVIEW RÉSIDENTIEL FRANCE
Visuel 7 : Nombre de ventes de logements anciens en France (en milliers)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
15*141312111009080706050403020100
* novembre 2014 – octobre 2015
Source : CGEDD d'après DGFiP (MEDOC) et bases notariales
Visuel 8 : Variation annuelle de l’indice des prix des logements
anciens (en fin de période)
-5 %
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
3T
15
141312111009080706050403020100
Paris Ile-de-France Régions
Source : CGEDD d'après DGFiP (MEDOC) et bases notariales
Visuel 9 : Prix médian des appartements anciens au 2ème trimestre
2015 (en €/m², variation annuelle)
Rennes
2 290
Nantes
2 470
Bordeaux
3 100
Montpellier
2 550
Toulouse
2 440
Marseille
2 240 Toulon
2 060
Nice
3 510
Lyon
3 230
Clermont-Ferrand
1 530
Dijon
1 860
Strasbourg
2 340
Orléans
1 920
Paris*
8 020
Légende :
> + 1 %
entre - 1 % et + 1 %
< - 1 %
Tours
2 160
Caen
1 820
Nancy
1 670
Lille
2 800
Grenoble
2 160
*prix moyen au 3ème trimestre 2015
Source : Notaires de France
L’ANCIEN
ACHETEURS ET VENDEURS SE SONT RETROUVÉS
Au cours de la période 2012 à 2014, le nombre de
ventes de logements anciens en France a été
d’environ 700 000 mutations par an, niveau inférieur
d’environ - 10 % à la moyenne annuelle en
historique. En 2015, les ventes ont progressé et
atteint 769 000 mutations sur 12 mois à n octobre.
Le niveau historiquement bas des taux d’emprunt a
offert d’excellentes conditions d’acquisition aux
ménages, bien que la conance reste dégradée sur
les questions d’évolution de pouvoir d’achat. Ces
conditions de nancement très favorables couplées
à une baisse des prix ont permis aux acheteurs et
vendeurs de progressivement se retrouver.
Les marchés résidentiels protent de leurs
solides fondamentaux (démographie favorable,
décohabitations, désir d’accession à la propriété
prégnant, produit d’épargne privilégié) pour voir la
demande en logement restée structurellement forte,
bien que principalement orientée vers les grandes
agglomérations et notamment leur parc social.
Sur le marché de l’investissement locatif, les acteurs
font preuve d’une prudence toujours forte pour
s’accommoder des nouveaux textes de lois.
La « pierre » restant une composante importante de
l’épargne des ménages en France, les acquéreurs
potentiels continuent à se positionner en endossant
souvent eux-mêmes le costume d’agent immobilier.
LA BAISSE DES PRIX EST-ELLE EN PASSE DE S’ARRÊTER ?
Au 3ème trimestre 2015, l’évolution de l’indice des prix
des logements anciens établi par l’INSEE et les
Notaires de France indique que la baisse des prix s’est
atténuée avec - 1,5 % sur un an (- 1,4 % pour les
maisons et – 1,7 % pour les appartements). L’indice
fait même état d’une légère remontée des prix
(+ 0,8 %) par rapport au 2ème trimestre. Par rapport au
point haut du marché atteint au 3ème trimestre 2011,
la baisse cumulée des prix a été de - 6,7 % en 4 ans.
Dans la plupart des marchés, les vendeurs avaient
révisé leurs valeurs de présentations et cédé aux
exigences des acquéreurs potentiels. Le redressement
des ventes au cours des derniers trimestres permet
d’attester que vendeurs et acquéreurs se sont
retrouvés sur les niveaux de valeurs.
En régions, les prix ont enregistré une baisse de
- 1,7 % sur un an au 3ème trimestre 2015 (- 1,4 % pour
les maisons et - 2,1 % pour les appartements).
Les valeurs moyennes sont supérieures à 3 000 €/m2
à Nice, Lyon et Bordeaux et comprises entre
2 500 €/m2et 3 000 €/m2à Lille et Montpellier.
En Ile-de-France, le prix moyen des appartements au
3ème trimestre 2015 s’affiche respectivement à
4 300 €/m2en 1ère Couronne (- 1,1 % sur un an) et à
2 940 €/m2en 2ème Couronne (- 2,5 % sur un an). À
Paris, le prix moyen est repassé au-dessus de la barre
des 8 000 €/m2, à 8 020 €(mais avec une baisse de
- 0,9 % sur un an).