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Les locataires ont plus de poids alors que le cycle des bureaux progresse
Un taux d’inoccupation élevé semble être la nouvelle donne au Canada; en même temps, les
marchés industriels sont florissants.
TORONTO, le 26 mars 2014 – La semaine dernière, la Banque du Canada a confirmé ce que les
statistiques sur le marché de l’immobilier commercial présageaient depuis un certain temps : l’économie étant
aux prises avec une croissance lente, les attentes devraient être modifiées en conséquence. Selon le résumé
statistique sur le marché national des bureaux et industriel de CBRE Limitée pour le 1er trimestre 2014,
la location de bureaux continue à un rythme modéré – il s’agirait à l’évidence d’une nouvelle donne. En
revanche, les marchés industriels semblent florissants malgré une reprise lente du secteur manufacturier.
« Étant donné les chiffres du PNB, la hausse de l’indice RealPAC et l’accroissement des intentions
d’embauche, on aurait pu s’attendre à voir plus de locations de bureaux durant le trimestre dernier, déclare
John O’Bryan, chairman de CBRE Limitée. Un décalage entre l’annonce d’une bonne nouvelle et le flux
d’investissements qui en résulte est normal; toutefois, c’est la croissance de l’emploi qui est à la base de la
demande immobilière. Tant que l’économie ne soutient pas la création régulière de nouveaux emplois, il est peu
probable que le rythme actuel des locations de bureaux évolue. »
En moyenne, 5 000 emplois ont été créés par mois depuis mi-2013, comparativement à 15 000 emplois par
mois en temps normal. Cela explique, en partie, le retour de plus de locaux à bureaux (1,5 million pi2) sur le
marché au 1er trimestre 2014, par rapport à l’espace loué, et ce, à l’échelle nationale. Il s’agit du cinquième
trimestre consécutif où l’on observe une demande modérée pour des locaux à bureaux dans les immeubles
existants. Le taux d’inoccupation global sur le plan national est monté de 60 points de base (pb) pour atteindre
10,3 %. Ce taux a dépassé les 10 % pour la première fois depuis le 2e trimestre 2010 et il représente le taux
d’inoccupation le plus élevé depuis le 3e trimestre de 2005. Le taux d’inoccupation global est également
supérieur à 10 % dans six villes canadiennes : Calgary, Edmonton, Winnipeg, London, Montréal et Halifax. Les
autres villes principales suivent de près et risquent de dépasser ce seuil.
Malgré la forte demande connue par les marchés de bureaux de banlieue en 2013, plus de 1 million pi2 de
locaux à bureaux est retourné sur le marché au premier trimestre 2014. Le taux d’inoccupation en banlieue est
monté de 90 pb à l’échelle nationale, pour atteindre 13 %. Même le centre-ville, qui en tant que marché de la
catégorie A a bénéficié d’un « flux vers la qualité » ces derniers temps, témoigne d’un relâchement de la
demande. À mesure que de nouvelles tours de bureaux se sont achevées et qu’elles ont commencé à
accaparer les occasions de location des immeubles existants, le taux d’inoccupation de la catégorie A est passé
de son creux de 4,7 % enregistré au troisième trimestre 2012 à 7 % au cours de ce trimestre.
« Il est important de se rappeler que le Canada a connu des taux d’inoccupation de bureaux très faibles par
rapport à presque tout autre pays. Et même aux taux actuels, ce n’est que maintenant que le marché des
bureaux canadien arrive à se rétablir. Cela est de bon augure pour les locataires qui auront davantage de poids