1.3 Principe et formalisme
Pla¸cons-nous d’embl´ee dans le cas multi-dimensionnel. Nous noterons alors le champ
analys´e x, vecteur de taille n. C’est l’ensemble des variables estim´ees du mod`ele, ce qui
dans le cadre de l’assimilation donne lieu `a 3 vecteurs d´eriv´es : xtl’´etat r´eel de l’at-
mosph`ere, xbl’´etat pr´evu, xal’´etat analys´e. De mˆeme, le champ d’observation sera not´e
yoet sera un vecteur de taille p. Les localisations spatiales (et mˆeme spatio-temporelles,
cf. le 4D) des observations sont rarement les mˆemes que celles des variables estim´ees. De
plus, elles ne sont pas toujours de mˆeme nature. Ainsi, en notant 0l’erreur d’observation,
on supposera qu’il existe un op´erateur Htel que :
y0=H xt+0
Et que nous disposons d’une ´ebauche qui a une expression similaire :
xb=xt+b
L’´ebauche et les instruments ne sont pas biais´es ce qui se traduit par :
E(b) = E(0) = 0
Les pr´ecisions (variances) des instruments sont connues. Tout comme les covariances d’er-
reurs d’observation (deux instruments diff´erents sont d´ecorr´el´es, mais si un instrument
mesure plusieurs composantes de y0alors les erreurs sur ces variables risquent d’ˆetre
corr´el´ees et on suppose qu’on sait le quantifier correctement). Finalement, tout ceci re-
vient `a connaˆıtre la matrice suivante :
E(0T0) = R
Dans l’op´erateur H, on trouve :
– Le passage de l’espace spectral `a l’espace physique
– Des combinaisons entre diff´erentes variables estim´ees
– L’interpolation des 4 (ou des 12) points de grille encadrant l’observation
– L’interpolation suivante la verticale jusqu’au niveau de l’observation
– En 4D, l’int´egration du mod`ele d’´evolution
Rappelons que nous cherchons une estimation, not´ee xa, la plus fid`ele possible et qui
prenne donc en compte les observations et l’´ebauche pr´ec´edente. C’est en fait leur com-
binaison optimale au sens des variances d’erreur que nous allons chercher. Notons alors :
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