Support de cours d’électronique de commande EI2
Hidri.I Page 2
CIRCUITS DE COMMANDE ELECTRIQUES
ANALOGIQUES ET NUMERIQUES
I- LA COMMANDE ELECTRIQUE
I-1- Présentation
La commande électrique donne toutes les possibilités de contrôle et de régulation d’un système utilisant un
convertisseur de puissance.
Cette commande peut être basée sur des signaux analogiques. Dans ce cas, on utilise des amplificateurs
opérationnels et des transistors.
La commande peut aussi être basée sur des signaux numériques. On utilise alors des compteurs, des
mémoires mortes ou vives, des processeurs, comme le microcontrôleur, ou des processeurs spécialisés (ou
dédiés).
Pour procéder à la commande à l’ouverture ou à la fermeture des composants, des circuits d’interface
analogiques sont indispensables. On parle de déclencheur (ou amorceur) pour la commande d’un thyristor ou
d’un triac, et d’un driver pour la commande d’un transistor MOS ou IGBT.
I-2- Propriétés des signaux de commande
Les signaux sont généralement périodiques, de période T constante. Un signal analogique y(t) ou yN(nt) agit
sur la durée t1 de conduction du composant de puissance commandé. La relation est le plus souvent linéaire
du type :
► pour une commande analogique ;
► pour une commande numérique ;
Où a, b, A et B sont des constantes.
Le signal analogique y(t) est généralement une tension quasi continue, lentement variable, selon l’évolution
de la commande du système relié au convertisseur.
En pratique, si on considère y(t) comme la superposition d’une composante sinusoïdale de fréquence fc à la
composante continue, il est nécessaire que la valeur maximale de fc soit toujours très faible devant 1/T.
Les constantes a et b de la relation linéaire sont fixées par le choix des grandeurs caractéristiques en
électronique analogique : type de montage, valeur des résistances, de la tension d’alimentation, choix des
diodes zéner …
Le signal numérique de N bits échantillonné à la période Te est obtenu généralement en sortie d’une
mémoire, d’un convertisseur analogique-numérique, d’un registre de processeur, d’un port série ou parallèle
relié à un bus de données. La période Te représente souvent le temps de calcul d’un processeur. Mais, pour