ce qui est contraire a l'hypothèse
d'extrémalité
de À dans K . Donc
pi
est bien
ergodique. Mais une mesure ergodique sur une tribu
dénombrablement
séparante est
portée par un seul point. Soit en effet
(Zn)n
€ ^
une suite d'éléments de % sépa-
rant les points; on pourra la supposer stable par complémentarité et réunions et in-
tersections finies. Soit
JN*
l'ensemble des n
e
IV pour lesquels
fi(Z
)
=
1, et
soit Z' =
fi Z
; il est encore de mesure 1 .
n€ÏN'
n
Soit
atZ*.
Si
ii(\a\) =
0, il existe un k
€
IV tel que a
e
Z^t
n(Zk)
=0,
pui»
que a est l'intersection des
Zn
qui le contiennent; alors les
Z^
Z^,n
€
IV), sont
encore de mesure
l>Zn**
%k C ^w>
donc
l'intersection
des
Z^- Z^
n
e
IV', est encore
Z*,ce
qui est impossible puisque a\
Z^-Z^
et
aeZ*.
Donc
fi(\a\)=
1,^=8a,
et alors
A=A^.
3) La représentation
À
= f
\z pt
(dz) d'une mesure X
€ K
est unique. Suppo-
sons en effet que A
=
ƒ
X/
pt^Wz)
, i = 1, 2. Soit
CeE,
Xc=
U
X2,
élément
de % par hypothèse. Alors
\(Xç)
= ƒ
A^fX^J
fi .(f/z)
=
\i .(C)
, donc nécessai-
rement
nJC)
=
pt
(C) ,
\L
et
pu
sont bien égales.
La proposition précédente est donc
tout-â-fait
élémentaire, mais nous allons
l'appliquer â
la
théorie de la désintégration des mesures,
oli
elle va nous donner des
résultats intéressants •
§ 2.
Mesures
ayant une
désintégration
donnée pour une tribu donnée.
Soit
Q
un ensemble muni d'une tribu 0 dénombrablement engendrée, soit G
la tribu universellement mesurable associée a 0 , c. à d. la tribu des parties mesu-
rables pour toute probabilité sur
(îl
, 0 ), et soit
7
une
sous-tribu
de 0 . Soit
A :
co *+
X^
une application de fi dans l'espace des mesures sur (fi
,
0 ),
J-me-
surable (i.e. pour
B e 6
,
co
i->
A.^
(B) est
J
"mesurable). On va étudier toutes les
probabilités À sur (fi , © ) , ayant A comme désintégration relativement
à la
tri-
bu
7
. Comme on ne fait pas d'hypothèse de dénombrabilité sur
J
, cela
n'entraf-
nera pas nécessairement que pour
A-presque
tout
co
,
A^
soit portée par l'atome
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