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SECRETARIAT D’ETAT A L’ECONOMIE, RELATIONS ECONOMIQUES BILATERALES - ASIE /OCEANIE
Malgré la prédominance du commerce de marchandises, celui des services n’est pas en reste, se
situant à un total de USD 26.1 mia pour 2015, avec USD 12.4 mia d’exportations et USD 11.9 mia
d’importations.
Le tourisme contribue en large partie aux exportations de services (63% des
exportations pour 2015)
. L’augmentation constante du nombre de visiteurs étrangers et de leur
pouvoir d’achat a contribué à une croissance de 26% des exportations de tourisme pour l’année
2015. La grande majorité des touristes vient d’Australie, même si le rapprochement économique
avec la Chine a commencé à se faire ressentir dans l’augmentation des touristes chinois.
Investissements étrangers
La Nouvelle-Zélande bénéficie d’une bonne image auprès des investisseurs étrangers, grâce à sa
stabilité politique, son absence de protectionnisme et de corruption, ses institutions efficaces, un
secteur bancaire sûr, une fiscalité des entreprises attrayante et la qualité de sa main-d’œuvre. Les
infrastructures dans les secteurs des transports, de la logistique et des télécommunications sont
d’importance notoire pour le pays.
Depuis la fin des années 90, la Nouvelle-Zélande voit la croissance des investissements étrangers
directs et des investissements de portefeuille constamment augmenter. Au 31 mars 2015, le stock
total d’investissements étrangers directs se montait à USD 75.0 mia, et les investissements de
portefeuille à USD 111.7 mia. L’investisseur le plus important est l’Australie, suivis par les USA,
Hongkong et le Canada, lesquels ont augmenté leurs investissements de manière notoire ces
dernières années.
1.3 Situation économique
Structure de l’économie et politique économique
Le secteur primaire est le moteur de l’économie néo-zélandaise. Avec la récente chute des prix du
lait sur le marché mondial et la baisse de la demande chinoise, entre autres, le gouvernement,
dans un souci de diversification de son économie, a fait des secteurs innovants comme le health
tech et le bio tech, deux priorités de sa politique économique.
La Nouvelle-Zélande, un des pays ne connaissant presque aucune barrière au commerce, dépend
fortement de ses exportations. A ce titre, un abandon des taxes et subventions agricoles au niveau
international pourrait s’avérer des plus bénéfiques. Cette longue tradition de politique commerciale
extérieure est questionnée par le parti conservateur, en relation avec le Trans Pacific Partnership
(TPP), craignant une perte de souveraineté.
Ces dernières années, en marge de l’OMC, la Nouvelle-Zélande s’est tissé un réseau d’accords
bilatéraux et multilatéraux, ces derniers contribuant à 50% du volume d’échanges total. Avec la
signature du TPP et l’éventuelle conclusion d’un accord de libre-échange avec l’UE, cette part
devrait s’élever à 70%, respectivement 80%.
Conjoncture et perspectives
La croissance a repris après la crise financière grâce à la reconstruction de Christchurch, une forte
demande et les prix élevés des produits d’exportations agricoles (en particulier les produits laitiers),
ainsi qu’une immigration nette. Malgré un taux de croissance de 3.5% en 2014, le vent a tourné.
Depuis, le prix du lait sur le marché mondial a fortement baissé (quoiqu’atténué par la force du
NZD face à l’USD), et les effets positifs de la baisse des prix du brut se sont estompés. La
croissance prévue pour 2016 est de 2% et de 2.5% pour 2017.
A l’image de la Suisse, les finances publiques sont relativement saines, avec une dette publique à
hauteur de 30.3% du PIB (Suisse 46.2%). Le taux de change s’étant stabilisé, cet effet atténuateur
va disparaître pour l’année 2016. Les prix de la poudre de lait sur le marché mondial ont chuté de
USD 4'900 la tonne (Q2 2013) à USD 1'700 la tonne (août 2015). La Nouvelle-Zélande a un taux
de chômage relativement bas (5.3% fin 2015), et un taux d’inflation ayant atteint son plus bas
niveau situé en-dessous du niveau désiré par la banque centrale (1-3%).
Le marché immobilier est en plein essor, principalement dans les grandes villes, et surtout à
Auckland. Malgré des mesures de régulation, mais aussi fiscales prises en mai 2015, et les
banques ayant renforcé les conditions pour l’allocation d’une hypothèque, n’en demeure que le
marché reste sous tension, ce qui a des répercussions sur l’agenda politique.
Tableaux 2 et 5 (Table 2: Exports by destination; Table 5: Imports by source; calcul avec le cours du change moyen de l’année
2015 de NZD/USD = 0.699699 selon www.oanda.com)
Tableaux 3:Total exports; calcul avec le cours du change moyen de l’année 2015 de NZD/USD = 0.699699 selon www.oanda.com
Investment (domaines)
Discours PM Key à Auckland (janvier 2016)