Dossier : obésité Mobilisation des triglycérides du tissu adipeux D. Langin* La lipolyse du tissu adipeux est le processus catabolique qui conduit de l’hydrolyse des triglycérides à la libération dans le courant sanguin d’acides gras libres et de glycérol. Les travaux de recherche récents ont permis de mieux appréhender les rôles respectifs des récepteurs lipolytiques ß-adrénergiques et antilipolytiques α2-adrénergiques des catécholamines. Plusieurs nouvelles voies de transduction ont été caractérisées. En particulier, un effet lipolytique puissant des peptides natriurétiques a été démontré in vivo et in vitro chez l’homme. Les mécanismes moléculaires de l’hydrolyse des triglycérides s’avèrent complexes. Plusieurs protéines sont impliquées, dont la lipase hormono-sensible, une protéine de transport des acides gras et des périlipines, protéines qui contrôlent l’accès à la gouttelette lipidique. Les relations entre le niveau d’expression de la lipase hormono-sensible et la capacité lipolytique du tissu adipeux ont été étudiées dans plusieurs situations physiologiques et pathologiques chez l’homme. sulinorésistance, en particulier chez les sujets présentant une obésité abdominale. La figure représente un schéma simplifié de la cascade lipolytique dans le tissu adipeux. L’accent a été mis sur les découvertes récentes. Toutes les voies de transduction ne sont pas représentées. Pour une description exhaustive des données de la littérature, le lecteur pourra se référer à des revues récentes (1, 2). Plusieurs lipases sont impliquées dans l’hydrolyse des triglycérides. La lipase hormono-sensible (LHS) participe in vivo à l’hydrolyse des triglycérides et des diglycérides. L’activité de la lipase des monoglycérides ne semble pas modulée par les hormones. Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et l’insuline sont les régulateurs de la cascade lipolytique les plus étudiés. Le point de jonction des voies de transduction est l’AMP cyclique (AMPc). D’autres systèmes de contrôle de la lipolyse ont été caractérisés. Leur importance physiologique n’est qu’imparfaitement connue. Les triglycérides du tissu adipeux constituent la réserve énergétique la plus importante de l’organisme. En situation de déficit énergétique, leur mobilisation joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement en acides gras non estérifiés au myocarde, au muscle squelettique, au rein et au foie. L’utilisation des acides gras permet l’épargne du glucose, dont les réserves sont beaucoup plus limitées. Une altération de la capacité lipolytique du tissu adipeux pourrait être un élément qui prédispose à l’obésité. Lors de restrictions caloriques, l’importance de la perte de poids pourrait être associée à la capacité lipolytique du tissu adipeux. À l’opposé, des concentrations élevées d’acides gras libres résultant d’une masse de tissu adipeux importante et d’un défaut d’utilisation par le muscle et le foie peuvent contribuer au développement des complications métaboliques associées à l’obésité, comme le syndrome d’in- * INSERM, unité 317, institut Louis-Bugnard, CHU de Rangueil, université Paul-Sabatier, Toulouse. Figure . Schéma de l’activation de la lipolyse adipocytaire. AC : adényl cyclase ; AG : acide gras ; ALBP : adipocyte lipid binding protein ; GC : guanylyl cyclase ; Gi : protéine G inhibitrice ; Gs : protéine G stimulante ; JNK : c-Jun-NH2-terminal kinase ; LHS : lipase hormonosensible ; IRS : insulin receptor substrate ; p42/p44 : p42/44 mitogen-activated protein kinases ; PDE-3B : phosphodiestérase 3B ; PI3-K : phosphatidyl-inositol-3-phosphate kinase ; PKA : protéine kinase A ; PKB : protéine kinase B ; PKG : protéine kinase G. 50 Act. Méd. Int. - Métabolismes - Hormones - Nutrition, Volume VI, n° 2, mars-avril 2002 Dossier : obésité Modulation de la lipolyse adipocytaire par les catécholamines Les catécholamines agissent par deux types de récepteurs. Chez l’homme, les effets stimulants sont relayés par les récepteurs ß 1 - et ß 2 adrénergiques. Le rôle du récepteur ß3-adrénergique semble négligeable dans le tissu adipeux sous-cutané. Le récepteur α2-adrénergique relaie l’effet inhibiteur des catécholamines. La lipolyse adrénergique est donc la résultante de la balance fonctionnelle entre récepteurs activateurs et récepteurs inhibiteurs. De nombreuses études in vitro ont montré que l’équipement en récepteurs α2- et ß-adrénergiques varie selon la localisation anatomique du tissu adipeux, le sexe et l’âge des sujets. Les modifications physiologiques et pathologiques de la réponse lipolytique aux catécholamines dans les adipocytes humains sont récapitulées dans le tableau. Récemment, une série d’études a porté sur les modifications de l’équilibre entre les voies α2- et ß-adrénergiques et leur signification physiopathologique (3, 4). Ces travaux révèlent que l’activation physiologique des récepteurs α2-adrénergiques durant l’exercice physique contribue fortement à l’altération de la réponse lipolytique aux catécholamines dans le tissu adipeux des patients obèses. Ces résultats, qui doivent être confirmés dans d’autres situations physiopathologiques, suggèrent qu’une diminution de la réponse ß-adrénergique démasque la réponse antilipolytique α2adrénergique et peut conduire à une capacité lipolytique altérée. La démonstration d’un rôle des récepteurs α2-adrénergiques peut avoir des implications chez les hommes développant de larges quantités de tissu adipeux sous-cutané ou chez les femmes ayant des dépôts adipeux fémoraux importants. La diminution de la capacité lipolytique des adipocytes hypertrophiés, due à une plus forte expression des récepteurs α2-adrénergiques, pourrait constituer une adaptation visant à limiter l’excès de libération d’acides gras dans le courant sanguin. Par ailleurs, on peut émettre l’hypothèse Tableau . Variations de la réponse lipolytique aux catécholamines dans le tissu adipeux humain. Situations physiologiques et pathologiques Réponse lipolytique Niveau de modulation Période néonatale Diminution Réponse α2-adrénergique ↑ Vieillissement Diminution Activation de la LHS ↓ Différences selon le sexe Variable Modification des effets α2et ß-adrénergiques Expression de la LHS corrélée positivement à la taille cellulaire Différences territoriales Variable idem Régime à basses calories Augmentation Expression de la LHS ↑ Exercice Augmentation Réponse ß-adrénergique ↑ Obésité Diminuée Expression de la LHS et du récepteur ß2-adrénergique ↓ Syndrome de résistance à l’insuline Diminuée Activation de la LHS et nombre de récepteurs ß2-adrénergiques ↓ Résistance aux catécholamines Diminuée Réponse et nombre de récepteurs ß2-adrénergiques ↓ Hyperlipidémie familiale combinée Diminuée Expression de la LHS ↓ Syndrome des ovaires polykystiques Diminuée Activation de la LHS et nombre de récepteurs ß2-adrénergiques ↓ Hypothyroïdisme Diminuée Activation de la LHS ↓ Hyperthyroïdisme Augmentée Nombre des récepteurs ß2-adrénergiques ↑ Syndrome de Cushing Diminuée Inconnu Phéochromocytome Diminuée Inconnu Diabète de type I Augmentée Réponse ß-adrénergique ↑ Microgravité Augmentée Réponse ß-adrénergique ↓ Infusion d’adrénaline Diminuée Réponse ß-adrénergique ↓ que les récepteurs α2-adrénergiques jouent un rôle dans la résistance à la diminution de la masse de tissu adipeux sous-cutané lors de régimes hypocaloriques et de programmes d’exercice physique. Les peptides natriurétiques Contrairement à ce qu’il advient chez les rongeurs, les peptides lipolytiques (ACTH, 51 Act. Méd. Int. - Métabolismes - Hormones - Nutrition, Volume VI, n° 2, mars-avril 2002 Dossier : obésité αMSH, glucagon) sont peu actifs chez l’homme. À la recherche d’une nouvelle voie d’activation de la lipolyse, un effet potentiel du peptide natriurétique atrial (ANP) a été étudié (5). Le peptide exerce un effet lipolytique puissant, qui est équivalent à celui de l’isoprénaline, un agoniste ß-adrénergique. L’ANP, le BNP (brain natriuretic peptide) et le CNP (Ctype natriuretic peptide) stimulent la lipolyse avec un ordre de potentialité (ANP > BNP > CNP) qui suggère l’implication d’un récepteur aux peptides natriurétiques de type A. L’activation du récepteur est associée à une augmentation des taux intracellulaires de GMPc. La phosphodiestérase 3B (PDE-3B) et l’adényl-cyclase ne sont pas impliquées dans la voie de transduction. En revanche, la LHS est phosphorylée en réponse à l’ANP. Ces données montrent que l’ANP stimule la lipolyse par une nouvelle voie de transduction qui n’implique pas une modulation des taux d’AMPc. La microdialyse in situ permet de révéler que l’effet lipolytique de l’ANP est également puissant in vivo chez l’homme. L’hormone de croissance L’hormone de croissance stimule la lipolyse dans les adipocytes humains. Son mécanisme d’action n’est pas totalement clarifié. L’augmentation physiologique des concentrations plasmatiques d’hormone de croissance durant la nuit s’accompagne d’une augmentation de la lipolyse (6). D’ailleurs, lorsqu’une infusion pulsatile de l’hormone est réalisée, la production de glycérol par le tissu adipeux est augmentée (7). Il semble que l’hormone de croissance exerce un effet lipolytique préférentiel sur les dépôts adipeux intra-abdominaux. Le facteur de nécrose tumorale TNFα Le TNFα est produit par les macrophages, mais également par les adipocytes. La production adipocytaire a probablement un rôle local dans le tissu adipeux et non systémique chez l’homme. Le TNFα est un puissant agent lipolytique, mais son action est lente. Le mécanisme exact est en cours de décryptage. Les expériences les plus récentes suggèrent que le TNFα agit essentiellement par l’intermédiaire du récepteur de type 1. Cette activation entraîne une stimulation de la voie des mitogen-activated protein kinases de type p42/p44 et c-JunNH2-terminal kinase et conduit par des étapes non élucidées à une diminution de l’expression des protéines G inhibitrices et des périlipines (8-10). L’augmentation de la lipolyse résulterait donc d’une levée de tonus inhibiteur et d’une facilitation de l’accès des lipases à la gouttelette lipidique. Effet antilipolytique de l’insuline L’insuline et les facteurs de croissance se lient à des récepteurs à activité tyrosine kinase. L’activation de ces récepteurs entraîne une autophosphorylation et la phosphorylation des substrats du récepteur de l’insuline 1 et 2. Cette étape est suivie d’une activation de la phosphatidyl-inositol-3 kinase, de la protéine kinase B et finalement de la PDE-3B. Cette enzyme hydrolyse l’AMPc en 5’AMP ce qui conduit à une diminution de la lipolyse. Autres systèmes inhibiteurs de la lipolyse Comme le récepteur α2-adrénergique des catécholamines, plusieurs récepteurs sont couplés aux protéines G inhibitrices dans l’adipocyte humain. Ces récepteurs sont activés par des neuropeptides comme le NPY ou le PYY ou des facteurs paracrines (adénosine, prostaglandines et leurs métabolites). L’effet antilipolytique du NPY, relayé par un récepteur de type 1, est important dans les adipocytes humains. Les facteurs paracrines sont produits par les adipocytes eux-mêmes, les préadipocytes ou les cellules endothéliales. Le métabolisme de ces facteurs est très rapide, ce qui complique leur étude in vivo. Complexité inattendue de l’hydrolyse des triglycérides L’hydrolyse des triglycérides par les lipases du tissu adipeux est un processus complexe faisant intervenir des mécanismes qui ne sont pas totalement élucidés et de nouveaux partenaires dont les rôles restent à définir (11, 12). La phosphorylation de résidus de sérines par la protéine kinase A entraîne l’activation de la LHS. La comparaison des résultats obtenus in vitro et in vivo implique qu’un simple changement de conformation de la LHS phosphorylée n’explique pas totalement la stimulation de la lipolyse. Il a cependant été suggéré, par comparaison avec d’autres lipases de triglycérides, que la LHS existe en deux états de conformation, un état ouvert, dans lequel le site catalytique est démasqué et où une surface hydrophobe de contact avec les lipides est exposée, et un état fermé, inactif. La phosphorylation permettrait la transition de la forme fermée à la forme active. In vivo, la translocation de la LHS d’un compartiment cytosolique vers la surface de la gouttelette lipidique semble être une étape cruciale de l’activation lipolytique. Ce processus d’activation fait vraisemblablement intervenir d’autres protéines qui ne sont pas directement impliquées dans le processus catalytique. Les périlipines sont des protéines très abondantes dans l’adipocyte mature. Elles couvrent les grosses gouttelettes lipidiques et empêchent l’hydrolyse des lipides en bloquant l’accès des lipases à leurs substrats. Durant la lipolyse, la phosphorylation des périlipines entraînerait un remodelage de la surface de la gouttelette qui permettrait l’accès de la LHS. Les souris déficientes en périlipines sont maigres, ce qui souligne le rôle crucial de l’effet protecteur vis-à-vis de la LHS de ces protéines (13). Il a été montré très récemment que deux protéines interagissent directement avec la LHS : la protéine de transport des acides gras ALBP (adipocyte lipid binding protein) ou aP2 et la lipotransine. La liaison de l’ALBP à la partie N-terminale de la LHS permet d’éviter une accumulation locale d’acides gras issus de la lipolyse et de favoriser leur exportation vers l’extérieur de la cellule. L’observation d’une 52 Act. Méd. Int. - Métabolismes - Hormones - Nutrition, Volume VI, n° 2, mars-avril 2002 Dossier : obésité lipolyse diminuée chez les souris déficientes en ALBP est en accord avec ce “scénario”. La lipotransine est également une protéine d’ancrage de la LHS ; cependant son rôle exact reste à déterminer. La vue classique d’activation de la lipolyse, résultant de 30 années de recherche dans le domaine, postule que la LHS catalyse l’étape limitante de la lipolyse adipocytaire. Les données récentes obtenues sur les souris dont le gène de la LHS a été inactivé conduisent à une réappréciation du rôle de l’enzyme dans cette voie catabolique. Les souris sans LHS ne sont pas obèses. Dans le tissu adipeux blanc, la lipolyse induite par les catécholamines est fortement diminuée, mais la lipolyse basale (en l’absence d’agonistes) est inchangée. Une accumulation de diglycérides est observée dans le tissu adipeux, ce qui montre que l’activité de lipase des diglycérides est bien assurée par la LHS. Ces données suggèrent donc l’existence d’une autre lipase de triglycérides dans le tissu adipeux des souris déficientes en LHS. La nature de cette lipase n’est pas connue. Un point essentiel qui découle de ce travail est la contribution de cette lipase dans le tissu adipeux de souris sauvages et dans le tissu adipeux humain. En d’autres termes, il conviendra de déterminer si l’expression de cette lipase dans le tissu adipeux n’est pas secondaire à l’invalidation du gène de la LHS. Les préadipocytes possèdent une faible activité lipase neutre, dont la nature est inconnue. Il est possible que cette lipase remplace la LHS chez les souris déficientes en cette enzyme. un régime isocalorique. Pendant la période de restriction calorique, la lipolyse de base des cellules adipeuses est doublée. L’étude sur des jumelles monozygotes obèses a révélé que l’augmentation de la lipolyse de base possède une composante génétique. Cette augmentation pourrait être expliquée par le doublement de l’activité enzymatique et de la quantité de protéine LHS. Durant la restriction calorique, l’augmentation de la capacité lipolytique pourrait constituer une adaptation métabolique visant à fournir en quantités suffisantes des substrats énergétiques, sous forme d’acides gras, aux différents tissus. L’effet de la réduction de poids sur la lipolyse a également été étudié, cinq semaines après arrêt du régime, sur des femmes présentant une obésité androïde. Dans ce cas, la lipolyse de base des adipocytes est diminuée de moitié, ainsi que l’activité enzymatique de la LHS. Il reste à étudier si cette baisse de capacité lipolytique peut contribuer au regain de poids souvent constaté après des programmes d’amaigrissement. Une altération de l’expression de la LHS associée à une baisse de la capacité lipolytique des adipocytes pourrait constituer une perturbation précoce du métabolisme chez les sujets ayant une tendance familiale à l’obésité. De plus, une récente étude portant sur des sujets de corpulence variable a révélé qu’une faible capacité lipolytique due à une faible expression de la LHS était associée à l’obésité. Une autre maladie à risque cardiovasculaire élevé, l’hyperlipidémie familiale combinée, s’accompagne d’une diminution de la capacité lipolytique et de l’expression de la LHS. Régulation de l’expression de la LHS et lipolyse adipocytaire Conclusion Durant ces dernières années, plusieurs études cliniques ont été entreprises pour explorer les relations entre la LHS et la lipolyse (2). Les mécanismes moléculaires de régulation de la lipolyse adipocytaire ont été étudiés pendant ou après, une restriction calorique contrôlée utilisant les régimes à basses calories (very low-calorie diet, VLCD). Il convient de bien distinguer les adaptations métaboliques se produisant lors de la phase dynamique de restriction calorique, de celles mises en jeu lors de la phase de stabilisation à un nouveau poids par Les récents travaux sur la lipolyse adipocytaire montrent que cette voie catabolique n’est encore que très imparfaitement comprise. Sont à préciser les contributions respectives des différents éléments du complexe lipasique (LHS, ALBP, lipotransine, lipase des monoglycérides) au mécanisme d’activation de la lipolyse. C’est aussi, par ailleurs, une autre question à résoudre que celle de la présence et du rôle éventuel d’une autre lipase de triglycérides dans le tissu adipeux humain. Les réponses à ces questions sont un préalable pour réévaluer les mécanismes qui sous-tendent les altérations de la lipolyse (tableau). La découverte de l’effet lipolytique de l’ANP et l’appréciation du rôle in vivo du récepteur α2-adrénergique ouvrent de nouvelles perspectives pharmacologiques dans le contrôle de la lipomobilisation. Références 1. Lafontan M, Langin D. Régulation neurohumorale de la lipolyse : aspects physiologiques et pathologiques. Médecine-Sciences 1998 ; 8-9 : 865-76. 2. Langin D, Lucas S, Lafontan M. Millenium fat cell lipolysis reveals unsuspected novel tracks. Horm Metab Res 2000 ; 32 : 443-52. 3. 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