1. Résolution de l’extrait du bac S, Antilles-Guyanne, septembre 2015
Partie A :
1) Il s’agit du théorème de Bézout.
Les entiers a et b sont premiers entre eux si et seulement si il existe un couple d’entiers (u ; v)
vérifiant au + bv = 1.
On a ici :
PGCD(51, 26) = PGCD(51, 51 - 2×26) = PGCD( 51, -1) = 1.
Les entiers 51 et 26 sont premiers entre eux et d’après le théorème de Bézout, on sait alors que
l’équation 51x – 26y = 1 admet au moins un couple solution.
2) a) On a de façon évidente 51(-1) – 26(-2) = 1 ; le couple (-1 ; -2) est un couple solution de cette
équation.
b) On va raisonner par analyse-synthèse.
•Analyse : Si le couple d’entiers (X ; Y) est solution de cette équation, alors on a :
51X – 26Y = 1 ; or 51(-1) – 26(-2) = 1, donc 51X – 26 Y = 51(-1) – 26(-2),
et alors 51(X + 1) = 26 (Y + 2).
Ainsi 51 divise 26(Y + 2) et PGCD(51, 26) = 1, donc d’après le théorème de Gauss, 51 divise Y + 2.
Il existe alors un entier k tel que Y + 2 = 51k.
Mais alors 51(X + 1) = 26(51k) et donc X + 1 = 26k.
Finalement, si (X ; Y) est solution de cette équation, alors X = -1 + 26k et Y = -2 + 51k avec k entier.
•Synthèse : Si X = -1 + 26k et Y = -2 + 51k avec k entier, alors :
51X – 26Y = 51(-1 + 26k) – 26(-2 + 51k) = 51(-1) – 26(-2) + 51(26k) – 26(51k) = 1.
•Conclusion : les solutions de l’équation 51x – 26y = 1 sont les couples d’entiers
(-1 + 26k ; -2 + 51k) où k est un entier.
Partie B :
(…)
2) On doit déterminer l’entier a tel que 0 a 25 et 51a 1 (26).
La proposition 51a 1 (26) équivaut à la proposition : il existe un entier q tel que 51a – 26q = 1.
D’après la partie A, cela signifie que le couple (a ; q) est solution de l’équation 56x – 26y = 1 et par
suite, il existe un entier k tel que a = -1 + 26k.
Or 0 a 25, donc 0 -1 + 26k 25, id est k = 1.
Ainsi, l’entier cherché est a = 25.
2. Résolution dans l’ensemble des entiers de l’équation ax b (mod n)
Soit (a ; b ; n) un triplé d’entiers vérifiant a entier naturel non nul et n entier naturel.
On peut en effet se limiter à a entier naturel, car par exemple l’équation -2x 3 (mod 5) est équivalente à
l’équation 2x -3 (mod 5).
On appelle dans l’ensemble des entiers (E) l’équation ax b (mod n).
On a :
.
On pose d = PGCD(a, n).
Il existe alors un couple d’entiers naturels (a’ ; n’) vérifiant : a = da’ et b = db’ et PGCD(a’ ; b’) = 1.