Comment apprend on ? Propositions des stagiaires A plusieurs, seul En entrant dans un processus (du savoir à la connaissance) Par les 5 sens Par : motivation, obligation, émotion, curiosité, besoin, nécessité, contrainte : pédagogie active c’est apprendre par envie, par besoin Avec notre cerveau Avec notre environnement, notre culture Nos ressentis En ayant confiance (pédagogie positive) Créer des connections neuronales : modifications observables (neurosciences, IRM) Ces phénomènes de réorganisation du cortex peuvent se produire aussi à l’âge adulte (chauffeurs de taxi londonien) Qu’est ce qui favorise l’apprentissage ? Propositions des stagiaires • C’est une action : apprendre c’est prendre en soi • Contextualiser (donner du sens) • Motiver (créer une situation motivante) • Prise en compte des théories d’apprentissage par l’enseignant • Travail en groupe • Statut de l’erreur (l’enfant n’a pas peur de se tromper, l’enseignant considère que l’erreur fait partie de l’apprentissage) • Expliciter • Diversifier les situations • Les stages : pratiques mises en lien avec des théories • Faire des liens • En étant implique • En créant un climat de confiance • Réfléchir sur tout ce qu’on apprend et comment on apprend LA PLASTICITÉ CEREBRALE OU NEURONALE Groupe 1 • La plasticité cérébrale repose sur trois éléments fondamentaux : • Les neurones : -Ils ont une fonction propre. -Ils sont faits pour recevoir, conduire et transmettre l’information. -Ce qui est important c’est l’organisation des neurones entre eux. • Les réseaux qui vont se mettre en place entre les neurones : Les connexions entre les neurones se font par les synapses qui assurent la communication entre eux, cette communication est favorisée par les neuromédiateurs. Il existe de nombreux neuromédiateurs qui peuvent avoir un effet inhibiteur ou excitateur sur l’influx nerveux. • L’environnement social et culturel : Notre cerveau change en permanence sous l’influence de l’environnement. D’où le concept de plasticité Rien n’est figé : les expériences et les apprentissages stimulent les connections Conclusion : la stimulation extérieure construit notre cerveau et fait de nous des individus uniques. Tout au long du cycle de la vie : il y a création de nouveaux neurones, de nouveaux réseaux, mais aussi destruction et organisation. Pour faire le lien avec le groupe sur la mémoire : lorsqu’un réseau est mis en sommeil, il est plus rapidement réactivé grâce à la mémoire. La plasticité cérébrale (Groupe 2) Sommes nous tous égaux devant l’apprentissage ? La plasticité cérébrale va nous permettre de répondre en partie à cette question en considérant trois éléments fondamentaux : Les cellules : les neurones ; Les réseaux qui vont se mettre en place entre les neurones ; L’environnement. Le neurone : C’est la cellule noble de notre cerveau. Sa spécialité est la communication, la conduction d’une information, appelé influx nerveux. Un neurone est prévu pour recevoir, conduire et transmettre l’information. L’influx nerveux est conduit à sens unique des dendrites jusqu’aux axones. (voir schéma) Les dendrites réceptionnent l’influx nerveux puis le dirigent vers l’axone. Les réseaux mis en place entre les neurones : Dans les réseaux neuronaux, contrairement à la conduction de l’électricité, les neurones ne sont jamais en contact. En effet, les extrémités des ramifications des dendrites et des axones ont des petits renflements appelés les boutons synaptiques. Ce sont de véritables usines chimiques qui peuvent fabriquer, recycler selon les situations des neuromédiateurs ou neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs peuvent accélérer ou inhiber le neurone post synaptique (grâce à l’adrénaline ou dopamine par exemple). Le neurone est en contact avec des milliers d’autres neurones (10 000 synapses en moyenne par neurone) et peut recevoir simultanément des informations différentes voir contradictoires et va en faire une synthèse. L’environnement : A la naissance, nous naissons tous avec ce que l’on pourrait appeler un précablage identique qui nous permet d’assurer les fonctions biologiques fondamentales et ainsi assurer la survie de l’individu. Seulement 10% des synapses sont présentes. Par sa relation avec le monde et notamment avec les autres, chacun d’entre nous construit son cerveau.. et donc 90% des synapses restantes. Exemple des mathématiques avec les idées préconçues de la différence garçon/fille. D’une façon générale jusqu’à l’âge de 10ans les garçons et les filles ont des développements dans leurs aptitudes aux maths exactement semblables. Ensuite l’environnement social et culturel va créer les différences (exemple de pays où l’émancipation des femmes est plus difficile, les filles sont moins performantes). Des différences apparaissent aussi au niveau des zones d’activation du cerveau, sans pour autant modifier les performances des uns et des autres ; les hommes et les femmes adoptent des stratégies différentes pour réaliser une opération de calcul mental ; après un entraînement de 10h à partir de jeux vidéos particuliers, les différences de scores obtenus par les garçons et les filles disparaissent. Conclusion : Nos représentations façonnent les comportements de ceux dont nous avons la responsabilité. Les élèves n’échappent pas aux regards conscients ou pas des personnes qui les accompagnent. N’oublions pas que 90% des synapses se développent après la naissance. Cela montre donc que par l’entraînement, la stimulation et l’apprentissage dans des conditions favorables, nous pouvons mettre en avant la citation de Nicole Devolvé « Tous les élèves peuvent apprendre. » MÉMOIRE ET APPRENTISSAGE groupe 1 IMPLICITE Mémoire involontaire /Réflexe EXPLICITE Mémoire volontaire Procédurale Décontextualisée Autobiographiqu e Gère les connaissances, les concepts, les mots. Constitutive de notre histoire Sémantique Lien direct avec l’inconscient (filtre) Associer Reconstruire Apprentissages Indissociable de l’action Acquisition progressive grâce à des gestes répétitif Limite: stocker sans analyser Contextualiser LE FONCTIONNEMENT DE LA MEMOIRE Définition : La mémoire est dynamique : Plusieurs systèmes interagissent, chacun ayant des fonctions particulières . La mémoire est… Explicite : Le rappel est volontaire Ex : la liste des pays de l’UE Implicite : Pas besoin de rappel Ex : marcher, nager, conduire La mémoire est explicite implicite Mémoire sémantique : - Mémoire qui gère les connaissances (concepts, mots…) - décontextualisée Mémoire procédurale : - Stockage des automatismes Mémoire épisodique = autobiographique Cf. madeleine de Proust - Récit d’un souvenir - Filtre affectif - Pas d’analyse - Mémoire difficile à corriger Ces 3 mémoires ne sont pas dissociables : chacune dépend de l’autre Mémoire = processus autant psychologique que biologique Faire le lien avec le contexte d’apprentissage Notre mémoire va évoluer de la mémoire du stock à celle du lien. Dire d’un enfant qu’il a une bonne ou une mauvaise mémoire n’ a pas de sens, sauf quand des troubles d’apprentissage sont confirmés. Apprendre à l’enfant à comprendre son système mnésique = connaissance de soi => apprendre à apprendre Test de Stroop Tour de Londres Les fonctions exécutives groupe 3 Définition • Ensemble des processus cognitifs • Regroupent des fonctions élaborées : logique, planification, raisonnement… • Prennent en charge le comportement orienté vers un but. • Permettent un plus grande souplesse du traitement de l’information. Les étapes Les fonctions exécutives nécessitent une succession d’opérations mentales précises : • Analyse de la situation • Planification (création et mise en place de stratégies) • Vérification • Régulation (mise à jour, inhibition) Exemples de fonctions : • Gérer le temps • Gérer l’espace • S’organiser dans une tâche • Être attentif •… Un exemple de test permettant d’évaluer les fonctions exécutives : test de stroop • Ce test permet de mesurer la capacité d’inhibition • Il es t important d’inhiber la tendance à lire les mots et se concentrer sur la couleur de l’encre des mots. D’autres tests : • La tour de Londres • Le test des tracés … LES FONCTIONS EXECUTIVES groupe 4 Des processus cognitifs complexes (logique, stratégie, planification, résolution de problèmes, raisonnement) qui interviennent lorsqu’il est nécessaire de s’adapter aux exigences de l’environnement. Ces fonctions sont nécessaires dans la vie quotidienne et sont essentiellement localisées dans le cortex préfrontal. Des opérations mentales en plusieurs étapes • Analyse de la situation • Élaboration d’un plan de résolution • Résolution séquentielle et organisée du plan • Vérification par comparaison Trois fonctionnalités requises • Flexibilité mentale passer d’une opération cognitive à une autre (capacité d’adaptation) • Planification et mise en œuvre de nouvelles stratégies • Contrôle et régulation de l’action - capacité de mise à jour de la mémoire de travail par une information plus récente et plus pertinente - capacité d’inhibition des actions inappropriées et résistance aux interférences de l’action non pertinente Tests d’évaluation des fonctions exécutives • Test d’évaluation globale: Wisconsin card sorting test Catégoriser des cartes en s’adaptant à un changement de critère (mesure la capacité à passer d’une tâche mentale à une autre) • Test d’évaluation de la flexibilité mentale: Test des tracés Relier des nombres dans l’ordre croissant puis alterner nombres et lettres le plus rapidement possible • Test d’évaluation de la capacité d’inhibition: Tâche Stroop Désigner la couleur de l’encre le plus rapidement possible • Test d’évaluation de la capacité de planification: Tour de Londres Amener les trois boules colorées du départ à l’arrivée en suivant des règles prédéfinies Rôle des fonctions exécutives groupe 3: • Les fonctions exécutives sont un besoin quotidien : planifier des actions, terminer un travail à temps, garder plusieurs choses à l’esprit… • En psychologie il s’agit de processus cognitifs et de fonctions élaborées (logique, stratégie, planification, résolution de problème, raisonnement) pour gérer le temps et l’espace. • Elles interviennent dans des situations de réflexion/créativité. Pour évaluer les troubles de ces fonctions, il existe des tests : • Wisconsin Card Sorting Test : capacité à passer d’une tâche mentale à une autre Mise à jour de l’information. (Classer par couleur/forme/nombre. L’examinateur change de critère de classement au fil du jeu). • Tests des tracés : flexibilité mentale. Changer de tâche ou de stratégie mentale/passer d’une opération cognitive à une autre. Séparation de 2 systèmes de pensée. (Relier le plus vite possible des nombres sans lever le crayon) • Tâche de Stroop : capacité d’inhibition (nommer la couleur de l’encre utilisée pour écrire un mot). Inhiber le processus de lecture. • La tour de Londres : mesurer la capacité de planification et d’anticipation (Reproduire un modèle en effectuant le minimum de déplacements). 3 grandes fonctionnalités : • flexibilité mentale : adaptation aux situations nouvelles • planification et mise en œuvre de stratégies nouvelles • contrôle et régulation de l’action : capacité de mise à jour de la mémoire de travail + capacité d’inhibition (elle permet le contrôle de la cognition, du comportement dont la compétence sociale et la régulation émotionnelle). • Les zones cérébrales mises en jeu sont localisées dans le cortex pré-frontal, en interaction avec les aires motrices, sensorielles, cortex limbique (émotions)…