3. En déduire l’expression de ψ(M), l’amplitude complexe en M, dans le cas où l’onde plane incidente
est diffractée par le réseau centré sur l’axe optique. On pourra supposer N impair pour alléger le traitement
mathématique.
4. En déduire l’intensité lumineuse I(M) au point M. On notera I0l’intensité en u = 0. Tracer l’allure de
u→I(u)/I0. Commenter.
5. Interpréter les positions des pics d’intensité en terme de déphasage entre les ondes diffractées par deux
fentes successives.
Problème : Spectroscopie
I- Dispersion d’un réseau à fentes parallèles
On considère à nouveau le réseau à fentes parallèles de l’exercice n˚3 et le montage optique de la figure n˚3.
1. Réalisation d’un spectromètre.
a- Établir l’expression de la dispersion angulaire Da= dθm/dλen fonction de l’ordre de diffraction m, de la
période du réseau a et de θm, l’angle que forme avec l’axe optique l’onde diffractée pour l’ordre m et la longueur
d’onde dans le vide λ.
b- Pour réaliser un spectromètre il est préférable que la variation de θmsoit linéaire avec la longueur d’onde
λ. Dans quelle configuration faut-il se placer pour que ce soit le cas, au moins au premier ordre ?
c- On se place dans cette configuration. Établir l’expression de la dispersion linéique Dlobtenue sur l’écran
placé dans le plan focal image de la lentille L de focale f.
d- On utilise un réseau de 500 traits/mm et une lentille de focale 20 cm. On souhaite que le spectromètre
soit centré sur la longueur d’onde λ= 589 nm pour l’ordre 2. Déterminer la valeur de θ0à imposer. Faire
l’application numérique de Dl.
2. Minimum de déviation. Le faisceau d’un laser de longueur d’onde dans le vide λtombe sur le réseau
avec un angle d’incidence θ0.
a- Montrer qu’il existe un angle d’incidence θ0,min pour lequel la déviation Dmpour l’ordre m du faisceau laser
par le réseau est minimale.
b- Montrer alors qu’en connaissant la période du réseau a et en mesurant la déviation Dmpour l’ordre m, on
peut déterminer λ.
3. Pouvoir de résolution. Deux ondes planes monochromatiques de longueurs d’onde dans le vide λet
λ+ ∆λéclairent le réseau avec le même angle d’incidence θ0. L’exercice n˚3 a permis de montrer que ∆u la
demi-largeur d’un pic d’intensité vérifie : ∆u = 1/(Na) avec N, le nombre de fentes éclairées, a, la période du
réseau et u = sin θ−sin θ0/λ.
a- Déterminer, en fonction de f, λ, N, a et θm, la demi-largeur ∆X du pic d’intensité dans le plan focal image
de la lentille convergente L (cf figure n˚3).
b- Donner l’expression de ∆λmin la valeur minimale de ∆λqui permette au spectromètre de résoudre les deux
longueurs d’onde λet λ+ ∆λ.
c- En déduire le pouvoir de résolution λ/∆λmin du spectromètre.
d- On suppose qu’au minimum (c’est-à-dire lorsque l’onde incidente arrive sous incidence normale) le réseau
est éclairé sur une largeur l = 1 cm. Déterminer la période a (en nombre de traits par mm) du réseau nécessaire
pour qu’avec l’ordre 2 le spectromètre puisse résoudre le doublet du sodium (λ1= 589 nm et λ2= 589,6 nm).
Commenter.
II- Réseau échelette
Pour éviter les problèmes de recouvrement des ordres de diffraction on travaille avec des réseaux blazés,
c’est-à-dire des réseaux pour lesquels on a essayé de maximiser un des ordres de diffraction et d’annuler les
autres.
1. Donner la structure d’un réseau à fentes parallèles qui serait blazé. Pourquoi n’y a-t-il aucun intérêt
à blazer un réseau à fentes parallèles ?
Pour pallier au problème soulevé, on considère un réseau échelette dont la structure est présentée à la
figure n˚4. Afin d’éviter les défauts d’homogénéité du matériau, ce réseau est utilisé en réflexion. Le réseau est
éclairé sous un angle d’incidence i par une onde plane monochromatique de longueur d’onde dans le vide λ0.
On observe la figure de diffraction à l’infini dans la direction θ.
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