Les effets des radicaux libres sur notre organisme Le processus de vieillissement Les membranes cellulaires directement touchées Il exis te des molécules plus fragiles que d’autres qui s e lais s eront plus facilement attaquer par les radicaux libres : les acides gras polyins aturés . Ces molécules comportent un grand nombre de doubles liais ons qui s ont es s entielles mais ins tables et s ont altérées en priorité lors des réactions d’oxydation. Les membranes de nos cellules s ont cons tituées en grande partie de phos pholipides qui contiennent une quantité importante d’acides gras polyins aturés . Ces derniers , grâce à leurs doubles liais ons , confèrent à la membrane s es propriétés de fluidité. Ains i, la cellule peut abs orber des nutriments et éliminer s es déchets . L’attaque des doubles liais ons par les radicaux libres rigidifie la membrane, limite les échanges cellulaires et accélère le vieillis s ement de la cellule. L'altération de l’ADN Lors que les membranes cellulaires s ont altérées , c’es t le noyau qui es t potentiellement s ous le feu des radicaux libres . Or, le noyau contient l’ens emble du programme génétique de la cellule et une attaque radicalaire ris que d’altérer en profondeur ce code génétique. La cellule es t alors commandée par un programme incohérent. Dans certains cas , elle meurt et peut être remplacée par une cellule s aine. Mais , le renouvellement cellulaire es t parfois lent et on as s is te au vieillis s ement prématuré des organes . Dans d’autres cas , il arrive que la cellule obéis s e à ce programme génétique altéré et qu’elle commence à s e multiplier de manière anarchique. On as s is te alors à la nais s ance de cellules anormales , qui n’ont aucune rais on d’exis ter et commencent à proliférer. Petit à petit, elles gagnent du terrain s ur les tis s us s ains et peuvent former une tumeur, autrement dit un groupe de cellules malades qui continuent à s e multiplier. Il es t aujourd’hui admis que les altérations de l’ADN peuvent conduire à l’initiation du proces s us cancéreux. L’altération des protéines Notre organis me es t cons titué de protéines qui pouvent être comparées à des briques formant une mais on. Elles s ont également victimes des attaques radicalaires . Par exemple, les fibres de collagène, s ituées dans la peau, s ont cons tituées de protéines expos ées quotidiennement aux radicaux libres provenant de l’environnement. Le collagène, qui a un rôle de matelas s outien de la peau, s ’effondre et les rides apparais s ent. Les fameus es "taches de vieilles s e" cons tituent une autre partie vis ible du mécanis me d’oxydation de la peau. Les cellules humaines , altérées par l’oxydation, ont un as pect différent des cellules s aines . Elles s écrètent des pigments de façon trop abondante et brunis s ent. On remarque alors ces taches brunes s ur les parties du corps expos ées au s oleil : les mains , le cou et le vis age.