Insuffisance cardiaque et apnées centrales du sommeil traitées par CPAP (PPC).
Vendredi, 01 Février 2008 00:00
Résultats: fraction d’éjection VG et survie
Circulation 2007 ; 115 : 3173-3180
25 à 40 % des patients en insuffisance cardiaque présentent
des apnées centrales associées à une respiration de
Cheyne-Stokes avec pour conséquences : épisodes
d’hypoxémie, stimulation sympathique, arythmies ventriculaires.
Indépendamment des autres facteurs de risque, ces apnées
centrales contribuent à la mortalité de ces patients. Une étude
canadienne a rassemblé 258 patients âgés de 18 à 79 ans en
insuffisance cardiaque de classe II à IV du NYHA, stables, avec
une faction d’éjection ventriculaire gauche isotopique (FEVG) <
40 % et un syndrome d’apnées centrales avec un index
d’apnées hypopnées ≥ 15. A partir de cette étude prospective,
randomisée et ouverte canadienne, ARTZ M et coll ont pour
objectif de vérifier l’hypothèse que la CPAP (ou PPC : Pression
Positive Continue) améliore la survie et la fonction cardiaque
des patients présentant des apnées centrales et une respiration
de Cheyne-Stokes. Des 258 patients randomisé, après
élimination de ceux qui n’avaient pas bénéficié d’une seconde
polysomnographie, il restait 110 patients dans le groupe
contrôle (C) et 100 dans le groupe traité par CPAP (P). Après le
seconde polysomnographie réalisée à 3 mois, ce groupe P était
subdivisé se deux sous groupes selon que sous CPAP l’index
d’apnées hypopnées (IAH) était < 15 par heure (groupe P+) ou
restait ≥ 15 par heure (groupe P-).
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