Version définitive en date du 30/09/14 2
Bilan 2011-2013
Définitivement adopté au mois d’août 2011, le premier Schéma Régional d’Intelligence
Economique (SRIE 2011- 2013) a posé les bases de la réflexion en ce domaine à la Réunion.
Anticipant la circulaire du Premier Ministre du 15 septembre 2011 qui rappelle les
grandes lignes de l’action de l’Etat en matière d’intelligence économique, le préfet de région a
désigné le sous-préfet de Saint-Pierre comme coordonnateur à l’Intelligence Economique
(IE).
Le choix a été fait de créer un Comité Régional d’Intelligence Economique (CRIE), à la
composition resserrée, qui peut se réunir de manière élargie aux acteurs locaux et qui
comporte également des sous-groupes thématiques.
Le CRIE ainsi créé a été composé, sous l’autorité du sous-préfet de Saint-Pierre, de
représentants du ministère de l’économie et des finances (Directeur régional des Douanes,
Chargé de Mission Sécurité Economique, chef du pôle 3
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de la DIECCTE), du ministère de
l’intérieur (Commandant en second de la gendarmerie de La réunion, Chef du Service
Départemental du Renseignement Territorial, Directeur Départemental du Renseignement
Intérieur), du ministère de la défense (chef de l’antenne DPSD) et de la préfecture de Région
(représentant du SGAR et du conseiller diplomatique du Préfet).
Ce dispositif a été porté à la connaissance du public le 16 novembre 2011, à l’occasion
d’une conférence organisée par le CRIE à laquelle a participé le délégué interministériel à
l’intelligence économique.
Les travaux du CRIE ont alors montré la nécessité de structurer cette entité en deux
groupes :
- un « groupe défensif » en charge des actions de sensibilisation et, plus largement, de
la problématique de la protection contre les risques d’ingérence étrangère. Il est
constitué des représentants de la gendarmerie, de la DDSI et de la DPSD ;
- un « groupe offensif », axé sur le soutien à la compétitivité, notamment au travers
d’une réflexion sur la veille et l’influence. Il réunit les représentants de la DIECCTE,
des douanes, de la préfecture, du SDRT et le CMSE.
Les actions de sensibilisation menées dans ce cadre ont apporté divers enseignements :
• Tout d’abord, l’impossibilité d’utiliser l’outil MURENE à la Réunion. Ce logiciel,
destiné à recenser les actions de sensibilisation et les vulnérabilités détectées à ces
occasions n’a en effet été déployé qu’auprès de la DDSI, à l’exclusion des autres
membres du groupe défensif.
• Ensuite, la difficulté pour le CRIE à apporter une réponse à des situations difficiles
rencontrées par des acteurs économiques ou scientifiques dans un contexte
d’ingérence, notamment en termes de soutien à la compétitivité.
• Enfin, l’hétérogénéité du niveau de conscience des acteurs, notamment
économiques face à la question de l’intelligence économique, qui impose un gros
effort d’adaptation des actions de sensibilisation vis-à-vis du public ciblé.