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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 4/19
3.b Tout d’abord, notons que, Tétant linéaire, τl’est aussi et définit donc un
endomorphisme de E. Par ailleurs, l’opérateur
σ:
E −→ E
f7−→ g:(R−→ R
t7−→ f(t−T)
est, pour les mêmes raisons que celles vues à la question 3.a, un endomorphisme de E
et vérifie σ◦τ=τ◦σ= Id E, ce qui prouve que τest inversible.
τest un isomorphisme de E.
Puisque l’on sait que Eest un C-espace vectoriel de dimension finie, on aurait
pu se contenter de montrer que τest injective, ce qui est immédiat.
4.a Pour répondre à cette question et, sans les exhiber (on les construira plus tard,
à la question 11, dans le cas où λest un réel strictement positif), montrer l’existence
des fonctions x1et x2demandées, il suffit d’invoquer le théorème de Cauchy-Lipschitz,
véritable « baguette magique » de la théorie des équations différentielles.
Le théorème de Cauchy-Lipschitz est tellement important que nous le rappe-
lons intégralement.
Soit Iun intervalle ouvert de R. Soient a,b, et ctrois fonctions
continues sur Ià valeurs dans K=Rou C, telles que ane s’an-
nule pas sur I. L’ensemble Edes solutions à valeurs dans Kde
l’équation différentielle linéaire du second ordre
a(t)x′′(t) + b(t)x′(t) + c(t)x(t) = 0
est un K-espace vectoriel de dimension 2. De plus, si t0∈I,
l’application
Θt0:(E−→ K2
u7−→ u(t0), u′(t0)
est un isomorphisme ; autrement dit, si (α, β)∈K2, il existe une
et une seule solution au problème de Cauchy
a x′′ +b x′+c x = 0
x(t0) = αet x′(t0) = β.
Puisque la fonction t7→ λ−q(t)est continue, les hypothèses du théorème sont bien
vérifiées. L’existence et l’unicité des foncions x1et x2en découlent immédiatement.
4.b Montrons dans un premier temps que la famille (x1, x2)est libre. Soient αet β
deux complexes tels que α x1+β x2= 0. En évaluant cette expression en t= 0,
on obtient α= 0. En évaluant la dérivée de cette expression en t= 0, on trouve
β= 0. La famille (x1, x2)est donc libre.
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