3. En utilisant l’égalité (qu’on justifiera)
∀x∈]−π
2,π
2[\{0}, i tan x=2(e4ix + 1)
e4ix −1) −(e2ix + 1)
(e2ix −1)
déterminer pour tout entier naturel n, une expression de tnen fonction de σn.
4. Démontrer que σk= 0, pour tout entier naturel impair k>3
Problème B.
On dispose d’une pièce, qui lorsqu’elle est lancée, tombe sur « pile »avec la probabilité pet
« face »avec la probabilité q= 1 −p. On suppose que p∈]0,1[
Alice et Benoît jouent à un jeu de « pile ou face »avec cette pièce de la façon suivante : La
pièce est lancée plusieurs fois de suite jusqu’à ce que trois lancers successifs fournissent deux fois
« pile »suivis d’un face (dans ce cas Alice gagne) ou une fois face suivis de deux fois « pile »(dans
ce cas Benoît gagne)
Les jets sont supposés indépendants. Soit nun entier naturel non nul.
On note Pn(respectivement Fnl’événement : « on a obtenu pile (respectivement face) au nème
lancer »
On note An (respectivement Bn) l’événement : « le nème lancer fait gagner Alice »(respective-
ment Benoît)
On note Enl’événement :« Ni Alice, ni Benoît n’ont gagné après nlancers. »
1. Déterminer P(En),P(An),P(Bn)pour n= 1,2,3.
2. Soit n∈N∗On note vnla probabilité de l’événement : En∩Fnet wnla probabilité de
l’événement En∩Pn.
(a) Exprimer v1, v2, w1, w2en fonction de pet q
(b) Soit nun entier naturel supérieur ou égal à 3. En décomposant l’événement : En∩Fn
selon la valeur du résultat du n−1ème lancer, démontrer que :
vn=qvn−1+pqvn−2.
(c) Soit nun entier naturel >3.On considère une suite de nlancers consécutifs qui n’a
fait gagner ni Alice, ni Benoît, et qui se conclut par un « pile . » On suppose que lors
d’au moins un de ces lancers, la pièce est tombée sur « face ». On note alors kle rang
du dernier lancer pour lequel ceci a eu lieu. Justifier que k=n−1.
(d) Soit nun entier naturel >3.Démontrer que wn=pn+pvn−1.
3. (a) Quel est le sens de variations de la suite P(En)? En déduire que cette suite converge
vers `>0
(b) Déterminer P(En)en fonction de vn, vn−1et p
(c) En déduire que `= 0.(On pourra considérer la suite de terme général vn+pvn−1
pour n>2et montrer qu’elle est décroissante.
(d) En déduire que le jeu se termine presque surement (c’est-à-dire avec la probabilité 1).
4. Soit nun entier >3
(a) On considère une suite de nlancers consécutifs tels qu’Alice gagne la partie au nème
lancer. Démontrer que lors des n−1premiers lancers, la pièce n’est pas tombée sur
« face. »
(b) En déduire la probabilité P(An)qu’Alice gagne au nème lancer, puis P(Bn)
5. Exprimer en fonction de pla probabilité qu’Alice gagne la partie, et la probabilité que
Benoît gagne la partie. Quels valeurs obtient-on pour ces deux probabilités lorsque la
pièce est équilibrée ?
6. Quelle valeur donner à ppour que le jeu soit équitable, c’est-à-dire qu’Alice et Benoît
aient la même chance de gagner ?
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