Verein Bobath-TherapeutInnen Schweiz | Association Thérapeutes Bobath Suisse
Une régulation de tonus plus simple après une lésion ZNS est fonctionnellement significative
D’après des résultats électrophysiologiques et histologiques, les qualités mécaniques des unités motrices (2, 3, 4)
se modifient après une lésion supraspinale ou spinale. Il en résulte que le tonus musculaire est réglé sur un plan
plus simple de l’organisation neuronale. Cette régulation de tonus plus simple après une lésion spinale ou
supraspinale est pour autant avantageuse qu’elle permet au patient de soutenir le corps en allant et ainsi
d’atteindre une certaine mobilité. Toutefois, des mouvements plus rapides ne sont plus possibles à cause du
manque de la modulation de l’activité musculaire. Après une lésion grave spinale ou supraspinale, ces processus
de transformation peuvent excéder avec des effets secondaires non désirés comme des spasmes douloureux.
Une lésion centrale entraîne une réorganisation neuronale
Après une lésion centrale, le blocage présynaptique du groupe des fibres 1a est réduit. Ceci va ensemble avec
une augmentation des propres réflexes. En outre, les qualités mécaniques se modifient, au bout de quelques
mois, dans les muscles des extenseurs de la jambe et dans les muscles du pli du bras. Ces changements
contribuent également au tonus musculaire spastique. Les changements structurels du muscle spastique et du
tissu conjonctif sont les plus prononcés au bout d’un an ou plus après une lésion aiguë (2,3,6). Seulement peu est
connu de la suite des symptômes spastiques au bout de plus d’un an après la lésion.
Une thérapie antispastique entraîne une parésie par la baisse du tonus musculaire
La plupart des examens au sujet de la thérapie de spastique se sont limités à des effets de médicaments
antispastiques sur l’activité des réflexes sous des conditions motrices passives. Les quelques examens de l’effet
des médicaments sur les troubles de mouvement spastiques n’ont pas produit des résultats sûrement positifs. Il
est pareil aussi pour d’autres formes de traitement non médicamenteuses de la spastique. Il n’est donc pas
étonnant que le traitement de la spastique varie beaucoup. Les méthodes de traitement actuelles de la spastique
sont résumées dans des aperçus divers (7,8,9). Le but de chaque thérapie médicamenteuse antispastique est de
réduire le tonus musculaire spastique sans diminuer notablement l’énergie volontaire.
Un effet favorable des médicaments antispastiques sur les troubles de mouvement n’est pas à attendre parce
qu’avec les propres réflexes élevés va ensemble une activité diminuée des réflexes polysynaptiques
fonctionnellement importants. Il n’est donc pas étonnant que des examens cliniques n’ont pas montré
d’amélioration des mouvements fonctionnels par ces médicaments. Des doses plus élevées de médicaments
antispastiques mènent en effet à une amélioration des symptômes spastiques comme des spasmes et tonus
musculaires. Mais ces effets sont généralement liés à une parésie gênante. Thérapeutiquement il en résulte
l’ordre d’un emploi prudent des médicaments antispastiques chez des patients mobiles autant que ceux-ci aient
besoin du tonus musculaire spastique pour soutenir le corps en allant. Chez des patients immobilisés, une parésie
musculaire augmentée n’est pas désavantageuse. La médication antispastique peut être avantageuse si elle rend
possible une physiothérapie, des spasmes douloureux ainsi qu’un clonus sont soulagés et des contractures sont
évitées. De plus, le soin, surtout dans l’intimité, est facilité.
En cas de spastique, des méthodes physiothérapeutiques sont employées qui sont basées sur de différentes
expériences empiriques
La facilitation proprioceptive neuromusculaire (PNF) et des techniques de coupler par réaction (Myofeedback)
doivent activer, de manière réflective, des motoneurones spinaux. Les techniques de Bobath et Vojta sont
primairement orientées sur le traitement des enfants avec une parésie cérébrale, mais elles sont également
recommandées pour des adultes.