DQ 3
par suite, si l’on note Hs=1
2(H+tH), on en déduit que Pappartient à HHs.
Réciproquement, si Pappartient à HHs, alors < P, H +tH > est nul, donc
< P, H >=−< P, tH > ,
et, puisque Pest symétrique,
< P, H >=−<tP, tH >
ou encore
< P, H >=−< P, H > .
On en déduit que < P, H > est nul, et que Pest dans HH.
On en conclut que
On∩Sn∩HH=On∩Sn∩HHs.
On utilise maintenant le fait que la matrice Hsest symétrique, donc diagonalisable dans une base
orthonormée. Il existe alors une matrice orthogonale Utelle que H′= ΦU(Hs)soit diagonale.
Dans ce cas la matrice antidiagonale Payant des 1sur la deuxième diagonale et des zéros ailleurs est
orthogonale, symétrique et appartient à HH′. Donc ΦtUappartient à On∩Sn∩HH.
2) Cas n= 2p+ 1 où p≥1.
Il existe une matrice orthogonale Utelle que les éléments diagonaux d1,1,...,dn,n de D= ΦU(H)
vérifient
|d1,1| ≤ |d2,2| ≤ ··· ≤ |dn,n|.
En effet, si fest un endomorphisme de Rndans la base canonique, changer l’ordre des éléments diago-
naux revient à faire un changement de base en permutant l’ordre des vecteurs de base, c’est-à-dire un
changement de base orthonormée.
Remarquons tout d’abord que si dn,n = 0, alors tous les éléments diagonaux sont nuls et on peut
prendre P=Inqui est orthogonale.
On suppose désormais dn,n non nul. Notons εkle signe de dk,k si dk,k 6= 0, et εk= 1 si dk,k = 0. Soit
P′la matrice diagonale d’ordre 2p−1dont les éléments diagonaux sont (−1)kεk, pour kcompris entre
1et 2p−1. C’est une matrice orthogonale. Posons aussi
Aθ=ε2pcos θ−ε2psin θ
ε2p+1 sin θ ε2p+1 cos θ,
et
Pθ=P′0
0Aθ.
La matrice Pθest orthogonale, et l’on a