2. La structure de covariance du mouvement brownien est donn´ee par la
relation
E(BtBs) = s∧t.
3. Les processus suivants sont aussi des mouvements Browniens :
-(cBt/c2, t ≥0) pour tout c∈R
-(tB1/t, t ≥0) avec la convention tB1/t = 0 quand t= 0.
-(BT+s−BT, s ≥0) pour tout temps d’arrˆet T. (Le mouvement
Brownien `a la propri´et´e de Markov forte.)
4. Les processus suivants sont des martingales
-Bt
-B2
t−t
- pour σfix´e exp(σBt−σ2/2t).
Si l’on ne pr´ecise pas, la filtration Ftdans laquelle un mouvement Brown-
ien ”vit“ est sa filtration naturelle, i.e. Ft=σ{Bs, s ≤t}.Si (Xt, t ≥0)
est un processus Ft-adapt´e cela signifie que si je connais la trajectoire du
Brownien jusqu’au temps talors je connais la valeur de Xt.
Si Xtest Ftadapt´e et continu `a gauche Xtest pr´evisible. Si le processus
Xtest tel que E(RT
0X2
sds)<+∞alors on peut d´efinir l’int´egrale d’Itˆo
Zt
0
XsdBs,0≤t≤T.
L’int´egrale d’Itˆo t7→ Rt
0XsdBsest elle mˆeme une martingale.
Si le processus Xtest adapt´e et continu `a gauche, mais que l’on suppose
simplement que
ZT
0
X2
sds < +∞
presque surement, on peut toujours construire l’int´egrale d’Itˆo (c’est plus
difficile !), le processus t7→ Rt
0XsdBsn’est plus n´ecessment une martingale
(c’est une martingale locale).
On a les propri´et´es suivantes :
-M(X)
t:= Rt
0XsdBsest une martingale
- si E(RT
0X2
sds)<+∞on a E((M(X)
t)2) = E(Rt
0X2
sds) (formule d’isom´etrie
de Itˆo).
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