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8Spectra Biologie n° 226 • Décembre 2016
ctualitésa
Publi-reportage
de notre large implantation sur notre territoire, et no-
tamment de notre connexion en temps réel avec les bases
d’identité des hôpitaux du secteur, c’est le cas d’une ma-
jorité de patients. Si le patient n’est pas trouvé, le méde-
cin peut renseigner ses traits d’identité et le laboratoire
appliquera alors une procédure particulière consistant à
effectuer une nouvelle recherche d’identité avant de le
créer dénitivement. Cette procédure utilise une fonction-
nalité de DGLab qui recherche et établit une liste de tous
les patients connus comportant des similitudes avec cette
nouvelle identité proposée. Parmi le personnel du labora-
toire, 5 personnes sont habilitées pour prendre la décision
d’affecter la prescription à un patient connu ou de créer
un nouveau patient. Elles ont aussi accès à une base de
données externe qui permet de consulter les identités et
les adresses de la population vivant en Suisse.
Spectra Biologie : Vous avez aussi mis en place une
prescription électronique avec les services hospitaliers ?
Josiane COTTER : Oui, sous deux formes. Depuis un an,
nous déployons une prescription de biologie médicale à
partir du dossier patient de l’hôpital du Valais, avec le
même type d’intégration via un lien URL sur notre ser-
veur de prescription DGWeb. La particularité intra hospi-
talière est la production d’étiquettes de laboratoire. Les
soignants peuvent ainsi étiqueter les échantillons dès le
prélèvement. Avec l’hôpital Riviera Chablais, nous avons
fait un autre choix, celui d’utiliser un module fonctionnel
du dossier patient de l’établissement pour réaliser la pres-
cription biologique. Le DPI (dossier patient informatisé) est
donc interfacé avec DGLab par un échange de données.
Nous devons périodiquement assurer la concordance de nos
dictionnaires. Pour l’instant, ce travail est réalisé manuel-
lement deux fois par mois.
Spectra Biologie : Comment transmettez-vous
les résultats aux prescripteurs ?
Josiane COTTER : Ils sont mis à disposition des prescrip-
teurs via la solution DGWeb qui fait aussi fonction de ser-
veur de résultats dématérialisés. Nous alimentons aussi
plusieurs dossiers patients informatisés (DPI) hospitaliers,
publics ou privés, par des liaisons HL7. Avec DATAMED, nous
avons élaboré des outils qui permettent d’alimenter les dif-
férents DPI en fonction des besoins de leurs utilisateurs.
C’est très modulable. Par exemple, les résultats sont trans-
mis au l de l’eau dès validation du laboratoire vers les DPI
hospitaliers, à la clôture d’un domaine biologique (héma-
tologie par exemple), avec tout ce qui est disponible à ce
moment-là vers les logiciels de cabinets médicaux privés,
etc. Lors du dernier envoi, on joint systématiquement un
compte-rendu global au format PDF qui constitue le do-
cument de référence pour le laboratoire. Ces dispositions
font partie des conventions signées entre le laboratoire et
ses correspondants.
Spectra Biologie : Votre laboratoire
doit-il communiquer avec des solutions de partage
d’information médicale au niveau d’un territoire ?
Josiane COTTER : Nous alimentons INFOMED, un entrepôt
régional de résultats au niveau du canton du Valais. Pour
chaque patient hospitalisé au CH du Valais, nous transmet-
tons de l’hôpital vers INFOMED un récapitulatif biologique
de séjour au format PDF. Ils comportent la liste des examens
réalisés durant le séjour, les résultats obtenus à l’admission
du patient, les derniers résultats avant sa sortie et les va-
leurs maximales et minimales constatées durant l’hospita-
lisation. Ces éléments paraissent satisfaire pleinement les
médecins de ville qui ont accès à INFOMED. L’accès direct
du patient à INFOMED n’est pas encore autorisé pour des
raisons de sécurité informatique. Nous avons été sollicités
pour travailler sur l’alimentation d’INFOMED avec des do-
cuments structurés au format HL7 CDA niveau 3. Un modèle
unique doit être déni au niveau de la Confédération pour
utiliser les nomenclatures disponibles, notamment LOINC
et SNOMED CT. Nous avons sollicité DATAMED pour réaliser
ensemble ce projet. D’autre part, toujours dans le même
format HL7 CDA niveau 3, nous devons prochainement dé-
matérialiser les déclarations d’infectiologie. Nous sommes
en cours de tests avec un modèle unique de document qui
a été établi au niveau fédéral.
Spectra Biologie : La Suisse est un pays multilingue.
Vous devez donc avoir une solution adaptée ?
Josiane COTTER : DGLab est une solution bilingue, fran-
çais et allemand, ce qui correspond au recrutement de
notre patientèle, le canton du Valais étant bilingue et le
canton de Vaud francophone. Les outils internes au labora-
toire sont paramétrés dans la langue de l’utilisateur et le
compte-rendu est produit dans la langue du prescripteur et
du patient. Dans la base du dictionnaire, à chaque code est
associé deux libellés, un dans chaque langue.
Spectra Biologie : Quelles évolutions
allez-vous prochainement mettre en œuvre ?
Josiane COTTER : Nous avons fait l’acquisition d’une
solution de type BI (Business Intelligence) fournie par DA-
TAMED. Il s’agit d’un outil adapté à notre domaine avec
une interface compréhensible par les gens du métier de la
biologie. Nous allons pouvoir l’utiliser au service de notre
relation avec les prescripteurs en disposant de tableaux de
bord d’activité personnalisés. Plus globalement, nous dis-
poserons d’un outil statistique très ouvert et puissant pour
réaliser tout type d’étude destinée à mesurer et piloter la
gestion de notre laboratoire.
Hôpital du Valais - Institut Central des Hôpitaux
Av. Grand-Champsec 86, 1950 Sion (Suisse) www.hopitalvs.ch
• Contact DATAMED : Stephan THOMMEN - sthommen@datamed.ch
www.datamed.ch