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Les praxies sont distinguées de l’acte moteur lui-même permettant la réalisation du geste (lors de tâches de
dessins d’écriture) et qui est appelé graphomotricité.
On parle de dyspraxie lorsqu’un enfant présente un trouble spécifique de l’acquisition du geste et de la
coordination, en l’absence de toute paralysie motrice. Lors de difficultés acquises à l’âge adulte et
généralement suite à une lésion cérébrale, on parle d’apraxie.
Les gnosies visuelles
Au-delà de l’acuité visuelle, il s’agit de la capacité à percevoir et reconnaitre les objets de notre
environnement, qu’il s’agisse d’objets manufacturés (meubles, outils…) ou naturels (animaux, plantes…), ou
qu’il s’agisse de représentations de ces derniers (dessins, photographies). L’intégrité de ces processus
perceptifs de haut niveau assure la reconnaissance des objets de notre environnement même lorsqu’ils sont
présentés sous un angle inhabituel, ou lorsque les conditions de visibilité sont mauvaises (par exemple, lorsque
seul le contour de l’objet est perceptible).
Lorsque ces processus sont atteints, on parle d’agnosie visuelle aperceptive ou associative. Lorsque les
difficultés concernent spécifiquement la reconnaissance des visages, on parle de prosopagnosie.
Les différents systèmes de mémoire
La mémoire épisodique : c’est la capacité à retenir sur une longue durée des épisodes personnellement vécu,
des anecdotes, comme par exemple nos dernières vacances en Sicile. C’est ce type de mémoire qui est
touché en premier lieu dans le cas d’une Maladie d’Alzheimer.
Cette mémoire correspond également à la capacité à retenir une information par cœur, comme une liste de
mots. On distingue alors le processus d’encodage, visant à emmagasiner l’information à retenir, du processus
de stockage ou de consolidation à long terme, et du processus de récupération de cette information lorsqu’il
s’agit de l’évoquer à nouveau (ou de retrouver le « bon tiroir » où l’information est stockée dans le cerveau).
Les personnes se plaignant de troubles de mémoire peuvent présenter des difficultés sélectives à chacun de
ces niveaux.
La mémoire sémantique : elle regroupe l’ensemble des connaissances factuelles sur le monde qui nous
entoure, comme le fait qu’un renard est un mammifère roux de taille moyenne, qu’une fraise est un fruit qui
pousse au printemps et qui est de couleur rouge, ou que la Tour Eiffel est à Paris.
La mémoire de travail : c’est la faculté à conserver temporairement et traiter mentalement une petite quantité
d’informations sur un très court laps de temps (quelques secondes). C’est la mémoire de travail qui nous
permet de résoudre un problème arithmétique énoncé par oral, mais également de comprendre des énoncés
complexes, de prendre des notes en cours, de nous souvenir de ce qu’on voulait prendre dans le frigo
lorsqu’on est en train de faire la cuisine. Cette mémoire est souvent comparée à la mémoire vive ou à la RAM
d’un ordinateur, par opposition au disque dur (qui correspondrait aux mémoires épisodique et sémantique).
Cette mémoire est très fréquemment sollicitée au quotidien. Elle est très fréquemment perturbée dans la
plupart des troubles spécifiques des apprentissages comme les dyslexies ou les dyscalculies, ainsi que chez les
enfants et les adultes souffrant d’un Trouble du Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).
Les fonctions exécutives
Il s’agit d’un ensemble de fonctions nous permettant d’avoir un comportement approprié dans toutes les
situations inhabituelles ou non routinières que nous rencontrons. Ces fonctions nous permettent par exemple
de prendre des initiatives appropriées, de faire preuve de créativité, de refreiner nos automatismes, d’élaborer