Fonds – Global Invest
Malgré les incertitudes qui entourent le mandat
de Donald Trump et le choc provoqué par le
Brexit, l'économie se porte globalement bien. En
Europe, les zones d'ombre se concentrent sur
les prochaines élections en France et en
Allemagne. La progression des partis qui sont
sceptiques, voire même qui s'opposent à l'euro
ou à l'Union européenne pourrait peser lourd
sur le climat économique, bien que les représentants ne parviendront guère à intégrer les gouvernements,
voire le sommet de l'Etat.
Parmi les pays émergents, la Russie se distingue par sa bonne santé malgré les sanctions auxquelles elle
fait face et le manque de réformes sur la scène intérieure. Le pays le plus vaste du monde se sort petit à
petit de la récession et pourrait même afficher une croissance trimestrielle après deux ans de recul. Un des
grands responsables n'est autre que la directrice de la banque centrale russe Elwira Nabiullina, qui suit un
cap aussi indépendant que surprenant. L'inflation, pourtant un temps hors de tout contrôle et ayant
atteint une valeur annuelle de 16%, est désormais maîtrisée, ce dont ont profité les revenus et les
dépenses des ménages russes.
Nos prévisions économiques s'appuient par nature sur le développement économique des Etats-Unis. En
ce qui concerne la première économie du monde, nous sommes plus optimistes que «le marché», et
prévoyons pour 2017 une croissance de 2,5% sur le sol américain pour une prévision de consensus de
2,3%. L'isolement ou non des Etats-Unis sur la scène internationale sous Donald Trump sera décisif quant
à la réalisation ou non de nos prévisions. Nous partons du principe qu'une ligne relativement propice à
l'économie s'appliquera depuis les bureaux de Washington.
Les actions continuent sur leur élan de 2016
Au premier trimestre 2017, la hausse du cours des actions s'est poursuive aussi bien aux Etats-Unis que
dans la zone euro, soutenue entre autres par de bons résultats trimestriels des entreprises et des prévisions
de bénéfices revues à la hausse dans les analyses. Sur le marché suisse des actions, l'évolution réjouissante
des valeurs pharmaceutiques Atelion (reprise par le groupe américain Johnson & Johnson) et Roche
(résultats prometteurs d'un médicament utilisé dans le traitement du cancer du sein) a eu un effet positif
sur le rendement du portefeuille. A noter également: les bons résultats du fabricant d'implants dentaires
Straumann et de l'éditeur de logiciels bancaires Tenemos. A l'inverse, les valeurs du réassureur Swiss Re et
du spécialiste des arômes et des parfums Givaudan ont affecté le résultat global du portefeuille. En ce qui
concerne les actions étrangères, l'institut financier Bank of America a connu une évolution supérieure au
marché dans son ensemble, notamment grâce à des résultats solides et des taux d'intérêt à la hausse.
L'entreprise américaine Celgene, spécialisée dans les biotechnologies, a également enregistré des progrès
notables. En outre, le secteur informatique a surpris les acteurs du marché avec de bons résultats
trimestriels et des estimations fiables pour la marche des affaires, dont devraient profiter des titres tels que
Broadcom ou Facebook. En revanche, le développement du secteur de l'énergie (Royal Dutch,
Schlumberger) a pesé sur la performance du fait de la baisse à court terme du prix du pétrole, tout comme
l'assureur AXA.