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IST
Infection
sexuellement
transmissible
Agathe OGIER DESSERREY
Service de Biologie – CHWM
2 types
Symptômes localisés au niveau des organes génitaux : Syphilis, gonococcie,
herpès…
Symptômes non localisés : VIH
- Recrudescence des IST et modification des comportements sexuels à risque
Contexte
- Diffusion de ces infections dans la population jeune, avec un diagnostic
parfois tardif
- Complication des infection à gono: chez la femme le risque de transmission
sexuelle du HIV
- Evolution de la résistance aux ATB chez gono
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Entre 2002-2004, 244 cas
en France
Ile de France, Homosexuel
Souche L1-L3 : Lymphogranulome
vénérien (LGV, Maladie Nicolas Favre
ulcère, adénopathie inguinale (bubon),
rectite
Syndrome Fiessinger-Leroy-Reiter =
syndrome oculo-uréthro-synovial
Homme : écoulement urétrale,
épididymite, orchite, stérili
Femme : endométrite…
NNé : conjonctivite, pneumonie
Chlamydia
trachomatis
Presque disparue en 1999
Entre 2002-2004, 1200 cas
en France
1/2 VIH+
Pas d’immunisation
protectrice
Diminution entre 1985 et
1995 puis recrudescence
1/3 VIH+
10 hommes / 1 femme
Epidémiologie
Syphilis
Ulcération primaire (chancre) +/-
indolore, adénopathie, éruption cutanée,
atteintes osseuses, cardiovasculaire ou
neurologique à lg terme
Femme : complications obstétricales
NNé : mort fœtale ou périnatale
Treponema pallidum
Gonorrhée
Homme : écoulement urétrale,
épididymite, orchite
Femme : endométrite, salpingite
NNé : conjonctivite
Neisseria
gonorrhoeae
Manifestations cliniques et autres
maladies associées
Agents
pathogènes
IST la + fréquente
Contagion +++
Ttt : élimination des lésions
Condylomes anaux-génitaux acumines
(« crêtes du coq »)
Homme : condylomes du pénis et de
l’anus; évolution possible vers un
cancer du pénis
Femme : condylome de la vulve, du
col, de l’utérus et de l’anus, évolution
possible vers un cancer
NNé : papillome laryngé
Papillomavirus humain
(nombreux sous-type)
Herpes génital
Lésions vésiculaires et ulcérations
ano-génitales
NNé : herpès néonatal (mortel)
Virus herpes simplex
type 2
(type 1 + rare)
Hépatite aigue ou chronique…Virus de l’hépatite B
Morpion
Phthirus pubis
Hommes : écoulement urétral
(urétrite non gonococcique)
Femme : variable
Mycoplasma,
Ureaplasma urealyticum
Epidémiologie
Chancre mou
Ulcère génitaux douloureux +/- ggn
Haemophilus ducreyi
Manifestations cliniques et
autres maladies associées
Agents pathogènes
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Homme : balanite
Femme : vulvo-vaginite
Candida albicans
Nodules et ulcérations dans la région
inguinale et ano-génitale
Calymmabacterium
granulomatis
Homme : écoulement urétral +/-
asymptomatique
Femme : pertes vaginales abondantes
et bulleuse
Trichomonas vaginalis
EpidémiologieManifestations cliniques et
autres maladies associées
Agents pathogènes
Neisseria gonorrhaeae
4
Introduction
- Découverte du gonocoque (
Neisseria gonorrhoeae
: écoulement de semence)
dans un pus urétral de blennorragie par Neisser en 1879; culture de la bactérie
par Leistikov et Loeffler en 1882
- Responsable d’IST
Même famille de bactérie que le méningocoque
N. meningitidis
+++ (tropisme méningé)
N. gonorrhoeae
+ (tropisme génital)
Morphologie
-Diplocoques à Gram négatif en "grains de café"
- Immobiles
-Aérobies stricts
- Bactéries fragiles et exigeantes pour leur culture
- Culture sur milieux riche (gélose au sang cuit = gélose "chocolat")
- Colonies transparentes de 0,5-1 mm en 24-48h
Culture
Infections sexuellement transmissibles
I. Manifestations cliniques
- Cervicite (80% des cas) peu douloureuse voire asymptomatique dans la ½
des cas (portage méconnu), parfois urétrite
- Complications sous forme de salpingite (risque de stérilité)
Homme
- Blennorragie ou « chaude pisse »
urétrite aiguë, subaiguë ou chronique survenant 1-15 j après un
rapport sexuel
écoulement mucopurulent matinal ou continu associé à une dysurie ±
importante
guérison spontanée lente
maladie était devenue rare en France depuis le SIDA.
Femme
Le portage de l’infection dans la région ano-rectale et oropharyngée est le +
svt asymptomatique
Homme et Femme
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- Ophtalmie purulente du nouveau-né (uni ou bilatérale)
- Vulvo-vaginite des petites filles
- Arthrite
Infections autres (exceptionnelles)
Complications en l’absence de ttt ou échec de ttt
-Chez la femme
Algie pelvienne inflammatoire
Stérilité tubaire
Risque de GEU
II. Epidémiologie
1. Réservoir
2. Transmission
Réservoir strictement humain, nombreux sujets asymptomatiques
Homme : symptômes le + svt bruyant
Femme : ½ asymptomatique
Sites d’infections : urètre, col utérin, vagin, région ano-rectale, oropharynx,
conjonctives
Directe au cours des rapports sexuels
Survie très brève dans le milieu extérieur < 1h
Maladie non immunisante
1 / 12 100%
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