Dossier presse Hampden et Wellington

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DOSSIER DE PRESSE
1941
A la mémoire des dix
aviateurs DE LA RAF TOMBÉS
à Pont Saint Martin
Handley-Page Hampden
Crash du Hampden le 4 février
Vickers-Wellington MK II
Crash du Wellington le 8 mai
Inauguration à Pont Saint Martin
« Chemin des Loreaux »
21 MAI 2016
LA TOILE DE FOND HISTORIQUE :
Lorsque le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne, la mobilisation
est générale. Le 3, la France, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande déclarent
la guerre à l’Allemagne. L’armée française monte au front pleine d’espoir et en vertu des
accords militaires passés, les Britanniques envoient des troupes en renfort. Des soldats anglais
arrivent sur le site de Château-Bougon pour y installer un campement et une base aérienne.
Très rapidement, le site devient une base logistique destinée au support des éléments
offensifs dispersés sur les fronts Nord et Est de la France. Dès le mois de mai, après neuf
mois de drôle de guerre, l’Allemagne attaque les Pays-Bas, la Belgique et la France, sous
l’effet de la terreur et dans un chaos total, une dizaine de millions de civils se jettent sur les
routes, cherchant à migrer vers le Sud. Beaucoup vont périr sous les attaques de l’aviation
ennemie. Le 20 mai, en atteignant la Manche, les Allemands coupent l’armée française en
deux. Prises en étau, les forces Franco-Britanniques battent en retraite et se replient sur
Dunkerque. Dans la région, les alliés refluent de toute part et se replient sur Saint-Nazaire
afin de s’embarquer pour un rapatriement maritime. Ces embarquements vont donner lieu à
l’épouvantable tragédie du paquebot Lancastria qui fera plusieurs milliers de morts.
20 JUIN
1941
À leur arrivée le 20 juin, les Allemands de la Luftwaffe prennent possession
du site de Château-Bougon et l’utilisent comme base de départ pour leurs
bombardiers vers l’Angleterre. Ils réquisitionnent les usines de construction aéronautique
Bréguet attenantes à l’aérodrome pour y fabriquer des éléments de bombardiers Heinkel.
Château-Bougon va devenir pour les années qui vont suivre une cible stratégique des alliés.
Le 22 juin, Pétain signe l’armistice mais mené d’une main de fer par Winston
Churchill, appuyé par une poignée d’hommes se réclamant de la France libre.
Le Royaume-Uni refuse de suivre cet exemple, ce qui oblige Hitler à tenter l’invasion de
l’Angleterre, mais très vite, le Führer doit se rendre à l’évidence : un débarquement est
impossible. Il ne lui reste qu’à se lancer dans l’une des plus grandes opérations de l’Histoire :
la Bataille d’Angleterre. La «Luftwaffe» s’engage dans une campagne de bombardements
aériens appelée le Blitz. La ville de Londres est principalement touchée, mais les villes de
Coventry, Plymouth, Bimingham et Liverpool ne sont pas épargnées. L’objectif d’Hitler est de
terroriser les Anglais afin d’obliger le gouvernement à faire la paix avec l’Allemagne. Mauvais
calcul ! Les Britanniques résistent et font subir à l’aviation allemande de cuisants échecs
qui vont contraindre le Führer à l’abandon du projet.
22 JUIN 1941
1941 En février 1941, débute la construction de la base sous-marine de Saint‑Nazaire.
FÉVRIER
Cet abri servira de protection aux sous-marins allemands U-boots lors de leur
retour de mission dans l’Atlantique. Leurs opérations consistent à torpiller les vaisseaux
effectuant les navettes de ravitaillement entre les États-Unis et l’Angleterre. Cette base
deviendra une cible fréquente de bombardements alliés.
Soldats allemands inspectant un avion anglais saboté et abandonné à Château-Bougon
2
Ancienne tour de contrôle anglaise visible à Château-Bougon
Lorsque la bataille d’Angleterre s’achève en octobre 1940, la RAF programme des missions
de bombardement sur les villes et les installations en Allemagne ainsi que des interventions
sur les sites stratégiques ennemis en France
DRAMES SURVENUS À PONT SAINT MARTIN :
CRASH DU HANDLEY-PAGE HAMPDEN LE 4 FÉVRIER 1941
Le 4 février 1941 à 17h30, le Hampden I AD750 du 106th Squadron décolle avec 5 autres
avions de la base Finninglay dans le Yorkshire. Leur mission consiste pour 4 d’entre eux, dont
le Hampden I AD750, à larguer des mines dans la zone de Saint Nazaire, et pour les deux
autres à bombarder l’aérodrome de Château-Bougon occupé par l’armée de l’air allemande.
Ils quittent les côtes anglaises à Lyme-Regis, survolent la côte française à 2500 pieds au
dessus d’Étables-sur-Mer et filent vers Quiberon, Le Croisic, avant d’arriver sur Saint-Nazaire.
Le ciel est tellement nuageux que la cible n’est pas bien visible à 2000 pieds. Trois avions
dont le Hampden I AD750 parviennent tout de même à larguer leurs mines tandis qu’un
quatrième échoue. La formation met alors le cap sur Château-Bougon où deux avions larguent
leurs bombes sur l’aérodrome et ses installations. C’est alors que le Hampden I AD750 est
touché à 22h30 par la FLAK allemande. Il explose juste avant de toucher le sol dans un
champ proche de Château-Bougon sur la commune de Pont Saint Martin.
Les 4 membres d’équipage périssent dans le crash.
Groupe de Handley-Page Hampden partant en mission
Officiers allemands derrière l’empennage de l’avion le lendemain du crash
3
CRASH DU VICKERS-WELLINGTON LE 8 MAI 1941
Le Wellington IC R1374 décolle le 7 mai 1941 à 22h30 de l’aérodrome de Newton dans
le Nottinghamshire, avec 9 autres avions du 150th Squadron et 5 avions du 103rd Squadron.
Chargés chacun de bombes de 230 kilos, ils ont pour mission de bombarder la base sousmarine de Saint-Nazaire. Ils atteignent l’objectif par nuit claire et après un largage précis de
80 bombes à une altitude de 8000 à 12 000 pieds, ils remettent le cap vers leur base.
Nous ne saurons jamais si le Wellington IC R1374 a été touché par les batteries antiaériennes ou s’il a subi une défaillance technique. Ce qui est certain, c’est que le pilote
Frederick SAVAGE a pris un cap opposé à celui du retour en Angleterre en se dirigeant
vers l’aérodrome de Château-Bougon. Il voulait y tenter un atterrissage et ainsi sauver son
équipage. Tous savaient que cette décision signifiait la captivité en Allemagne jusqu’à la fin
de la guerre. Mais l’avion n’atteindra pas son but et se crashera dans un champ de Pont
Saint Martin à quelques centaines de mètres du point de chute du Hampden.
Les 6 membres d’équipage périrent dans le crash.
U-boot à l’abri dans la base sous-marine de Saint-Nazaire
4
Officiers allemands devant les restes du Wellington
LES SOLDATS REPOSENT AU CIMETIERE DU PONT DU CENS
Les corps des victimes des crashs du 4 février et du 8 mai 1941 ont tous été inhumés par
les autorités allemandes dans le carré militaire du cimetière du Pont du Cens à Nantes où
ils reposent toujours.
La guerre a continué avec encore son lot de souffrances et de drames jusqu’en 1945.
Les événements de Pont Saint Martin sont peu à peu tombés dans l’oubli dans cet aprèsguerre où il fallait tout reconstruire et panser les plaies en se tournant vers l’avenir, même
si certains témoins ayant vécu les drames au plus proche ont gardé secrètement au fond de
leur mémoire l’image de ces scènes traumatisantes.
5
67 ANS PLUS TARD, LES ÉVÉNEMENTS DU PASSÉ RESSURGISSENT
UNE DÉCOUVERTE QUI VA MARQUER LE DÉBUT D’UNE BELLE AVENTURE
C’est en octobre 2008 que Mr Jean-Lou Ordonneau, membre de l’association « Sur Les
Chemins d’Herbonne » découvre aux archives départementales une lettre datée de 1947,
adressée au maire de Nantes par Mme Goodridge. Il s’agit d’une demande au nom de
sa tante Mme Read pour savoir s’il est possible de trouver un hébergement en ville afin
que cette dernière puisse venir avec sa famille se recueillir sur la tombe de son fils Peter,
mort dans le crash de son avion à Pont Saint Martin, le 8 mai 1941.
Jérôme Batard, lui aussi membre de l’association et passionné d’histoire comprend que des événements
d’une grande importance historique se sont déroulés sur la commune. Voulant en savoir plus, il se
met en relation avec Mr Didier Giraudeau qui a fait ressurgir l’histoire d’un bombardier Américain
B 17 tombé en 1943 sur la commune de Saint-Colomban. Ce dernier lui conseille de prendre
contact avec une association bretonne
spécialisée dans les recherches liées
à l’aéronautique, l’ABSA, qui pourra
sûrement l’aider dans ses recherches.
Jérôme contacte Mr Daniel Dahiot
qui en est le président et aussitôt
l’aventure se met en marche. Daniel
appelle Jonathan Dive, un contact
habitant l’Angleterre et il s’emploie
à retrouver les familles des victimes.
Patricia Harris, belle-sœur du sergent
Léonard Harris contactée par Jonathan
se manifeste par mail à Jérôme Batard
et son engagement est tel qu’elle
devient très rapidement le relais de
ce dernier auprès des autres familles
anglaises. Très rapidement, Jérôme
prend conscience qu’un évènement
de premier ordre est en train de
prendre forme et il se met en relation
avec la mairie de Pont Saint Martin
afin de demander son soutien. Mr le
Maire de l’époque, Yves François, est
aussitôt captivé par la démarche et
assure d’apporter son soutien à toute
évolution de ce travail de mémoire.
Christine Buteau, élue municipale,
prend en charge la recherche de la
famille de l’aviateur Wray Heywood
au Canada, une démarche qui sera
couronnée de succès.
6
À LA RECHERCHE DE TÉMOIGNAGES
Jérôme Batard désire obtenir le plus d’informations possibles sur ce qui s’est passé en
février et mai 1941 à Pont Saint Martin. Il découvre que les crashes ont eu lieu sur des
terrains agricoles appartenant à la famille Poisson. Ces frères, qui avaient à l’époque des
faits respectivement 18 et 15 ans, se rappellent parfaitement de ces drames et avouent
avoir été hantés toute leur vie par l’horeur dont ils ont été témoins. Leur émotion est
grande d’apprendre qu’aussi longtemps après ces événements des personnes n’ayant pas
connu la guerre se soucient de raviver la mémoire de ces pauvres jeunes hommes morts
pour la liberté.
A travers le récit des deux frères, Jérôme apprend que dans la nuit du 4 au 5 février
1941, la famille Poisson entend le crash du Hampden abattu par la DCA ennemie. Très
rapidement, dès le petit matin, les Allemands sont sur les lieux et enlèvent ce qu’il reste de
3 corps à proximité de la carcasse de l’avion et retrouvent la dépouille du pilote Thomas,
tombé un peu plus loin avec son parachute qui ne lui a pas sauvé la vie. Le saut ayant
été effectué trop bas, ce dernier ne s’est pas ouvert. Lorsque les soldats quittent les lieux,
Gérard et Bernard, qui attendaient cachés derrière une haie, s’approchent de l’épave et
découvrent l’horreur. Les corps des pauvres jeunes gens ont dû être déchiquetés puisque
des fragments humains subsistent sur le site, négligemment laissés par les Allemands. En
observant les restes de l’avion, les deux jeunes gens découvrent un chandail bleu marine
qu’ils récupèrent. Peu après, ils confectionnent une boîte en bois au sein de laquelle ils
déposent les restes humains et l’enterrent dans une haie toute proche. Ils fabriquent une
croix de bois et la plantent sur la sépulture de fortune pour la piété.
En 1946, Monsieur et Madame Thomas, parents du pilote viennent en France pour se
rendre sur le lieu où a péri leur fils et se recueillent devant la petite tombe avant de
se rendre au cimetière du Pont-du-Cens. Bernard Poisson montre le chandail, la mère le
reconnait immédiatement, c’est elle-même qui l’avait tricoté et elle l’emporte comme dernier
souvenir de son enfant.
Mr et Mme Thomas en 1946
7
En ce qui concerne le crash du Wellington, le 8 mai 1941, il s’avère impossible de savoir
quelles ont été les raisons de la perte de cet avion. Qu’il s’agisse de dommages liés à
la DCA ennemie ou d’un problème purement technique, ce qui est certain, c’est que le
pilote sentant son avion en perdition, s’oriente vers l’aérodrome de Château-Bougon pour y
tenter un atterrissage. La raison de cette décision devient évidente pour Jérôme lorsque la
famille anglaise lui précise que Frederick Savage a été basé sur le même aérodrome au
début de la guerre et qu’ayant en ces lieux accompli plusieurs missions, il les connaît très
bien. Le choix de cette piste se présente alors à lui comme une évidence. Nous savons
que la tentative échouera malheureusement à quelques encablures du but. L’avion ayant
perdu trop d’altitude glisse sur le ventre sur une distance d’environ 300 mètres et vient
se fracasser sur un talus. Immédiatement après le choc, l’appareil prend feu, ne laissant
aucune chance aux membres d’équipage d’échapper aux flammes. Un témoin habitant à
l’époque à proximité, se réveille encore, malgré le temps passé, en entendant dans ses
cauchemars les hurlements de douleur des pauvres aviateurs.
Tôt le lendemain matin, comme à leur habitude, les soldats allemands investissent les lieux
et renouvellent leur macabre besogne. Lorsque les corps ont été dégagés de l’épave et
emmenés, ils disparaissent pour ne revenir que plusieurs mois après, récupérer les restes
de ferraille. En ces temps de guerre très durs pour la population qui manque de tout,
aucune occasion de faire de la récupération n’est négligée. Beaucoup de personnes viennent
autour de l’épave pour y prélever des morceaux d’aluminium, de l’acier et d’autres éléments
pouvant être utilisés pour fabriquer des ustensiles ou rapporter un peu d’argent.
C’est ainsi que Mr Jean-Baptiste Pineau retrouve aux abords de l’avion une gourmette ainsi
qu’une montre de gemme dont le verre est brisé. En examinant ces objets, il remarque
que la montre est de fabrication canadienne et que la gourmette comporte les initiales W.
W. H ainsi qu’un matricule. Il conserve ces trouvailles précieusement en pensant que peutêtre un jour, il aura l’occasion de les remettre à des membres de la famille de l’aviateur
qui les portait.
L’occasion de réaliser ce projet ne s’étant jamais présentée, Monsieur Pineau confiera à
la fin de sa vie les objets à ses enfants, Jean et Marie-Thérèse en leur demandant d’en
prendre soin pour les restituer, si un jour cela devient possible. Au fil du temps, Jean en
deviendra le dépositaire.
Objets personnels d’un aviateur retrouvés par Jean-Baptiste Pineau
8
Le propriétaire de ces objets était Wray William Heywood (W.W.H). C’était le seul
aviateur canadien. Son prénom sera donné à son neveu en sa mémoire.
LES RECHERCHES SUR LE TERRAIN
²
Fort des renseignements récoltés, Jérôme décide d’aller plus en avant dans la démarche,
en effectuant des recherches sur les deux sites des crashes. Seulement, il ne sait pas
comment opérer en ce qui concerne le matériel nécessaire à la détection des vestiges
enfouis dans le sol et quelles sont les dispositions légales concernant ce type d’intervention.
Daniel Dahiot de l’ABSA (Association Bretonne du Souvenir Aérien) l’oriente vers une
petite association locale, l’AREA (Association pour la Recherche d’Epaves Aéronautiques)
qui pourrait l’épauler dans ce projet. La-dite association passionnée par le sujet décide de
s’engager totalement dans l’opération.
FOUILLES SUR LE SITE DU HAMPDEN
C’est ainsi que le 18 janvier 2011, toute une
équipe armée de détecteurs et de pelles, suit
la pelleteuse que la municipalité de Pont Saint
Martin a mis à disposition gracieusement.
Jérôme est accompagné d’agents du service
de déminage de Saint Herblain, pour le cas
ou des munitions seraient mises au jour,
ce qui est presque inévitable lorsqu’il s’agit
d’avions militaires. Sont aussi présents des
membres de l’AREA, de l’ABSA ainsi que des
personnes de l’association de Saint Père en
Retz « Souvenir du Lancaster ». Les fouilles
se déroulent dans des conditions difficiles,
dans un terrain détrempé par les pluies.
Rapidement, les premiers vestiges sortent de
terre. On retrouve, dans les plus grosses
pièces, deux cylindres de moteur, un extincteur
de bord, un filtre à huile et une multitude de
petits éléments divers, dont un chargeur de
mitrailleuse encore rempli de ses munitions.
Ces dernières sont immédiatement récupérées
par les démineurs afin de procéder à leur
destruction. Le prix de la découverte la plus
touchante revient à Joël Barteau de Saint
Père en Retz. Il retrouve grâce à son travail
méthodique et méticuleux la montre d’une
des victimes du crash, bien cachée dans une
motte de terre qui de prime abord semblait
bien anodine. L’objet a perdu son verre ainsi
que la majeure partie de ses aiguilles mais
à l’étude de ce qu’il en reste, Joël découvre
qu’elle s’est arrêtée précisément à l’heure
du crash. A la fin de la journée, les pièces
exhumées sont confiées à l’AREA qui en
assurera le nettoyage et la conservation.
QUELQUES
PHOTOS DES
RECHERCHES
18 JANVIER 2011
Le clou de la journée
Brief du chef démineur
L’extincteur de bord
Une opération bien encadrée
Un des cylindres de moteur
Conditions de travail difficiles pour les hommes
Le filtre à huile
Et pour les machines
9
FOUILLES SUR LE SITE DU WELLINGTON
Le 2 mai 2011, toutes les équipes sont de nouveau réunies pour explorer la zone de
crash du Wellington. Les recherches sont laborieuses car les vestiges de l’avion semblent
rares, mais avec de la persévérance, les efforts finissent par être récompensés. Beaucoup
de petits fragments sont découverts et un objet surtout, provoque une grande frayeur aux
fouilleurs. En creusant à l’endroit où un détecteur signale une masse assez importante, un
objet de forme cylindrique et allongée apparaît. Les travaux sont immédiatement stoppés, il
peut s’agir d’une bombe. L’équipe fait appel au chef démineur, qui après avoir fait évacuer
la zone, étudie l’élément qui est très peu dégagé de la terre qui l’entoure et, grattant
précautionneusement autour, il détermine au grand soulagement de tous qu’il s’agit d’une
des bouteilles d’oxygène de l’avion.
QUELQUES PHOTOS DES RECHERCHES
Une partie de l’équipe avant les recherches
L’objet de toutes les frayeurs
10
Un véritable travail de terrassier
2 MAI 2011
Beaucoup de petits objets
Une plaque comportant la couronne anglaise et les lettres A-M de l’Air-Ministry
LA COMMÉMORATION
En même temps que Jérôme et ses équipes s’activent dans les recherches, la municipalité
de Pont Saint Martin prépare une commémoration à la mémoire des jeunes aviateurs.
Les familles anglaises et canadiennes vont être conviées à séjourner sur la commune pour
participer aux événements commémoratifs.
Afin de mener à bien ce projet qui est prévu pour le 8 mai 2011, un comité de
pilotage est constitué. Il est dirigé par deux élues municipales, Madame Marie-Anne David, et
Madame Christine Buteau. Le comité est composé de représentants de plusieurs associations
telles que Sur Les Chemins d’Herbonne, l’Union Nationale des anciens Combattants, l’AREJ,
l’AREA. Tous ces intervenants apportent chacun dans leur domaine de compétence leur
concours à l’organisation de la restauration et de l’hébergement, des déplacements, des
cérémonies et expositions.
Le 6 mai, les familles d’aviateurs arrivent à Pont Saint
Martin et sont accueillies par Monsieur le Maire Yves François.
Ensuite, elles rejoignent leurs familles d’accueil.
Le 7 mai dans la matinée, un déplacement est prévu à
Nantes pour une cérémonie au cimetière du Pont du Cens, la
municipalité de la ville a invité pour l’événement des personnalités
officielles, militaires et civiles. L’après-midi est consacrée au
recueillement sur les sites des crashs. Sur l’emplacement du
Hampden Bernard Poisson relate aux familles ce dont son frère
et lui ont été témoins en 1941. Ces moments sont sans aucun
doute les plus chargés en émotion de tout le séjour des familles.
Certaines personnes remplissent des boîtes de la terre des lieux
pour la ramener chez eux. Suite à cela, en fin de journée,
l’atmosphère se détend en visitant la cave d’un producteur de
vin de la commune et la soirée se termine par une grillade à
la ferme chez Jérôme dans une ambiance simple et conviviale.
La journée du 8 mai débute par une messe en l’église
de Pont Saint Martin suivie de la traditionnelle cérémonie au
monument aux morts. Suite à cela, sur la place de la mairie
a eu lieu l’inauguration par le Maire et les officiels d’une stèle
à la mémoire des jeunes aviateurs. Les petits-enfants de Jean
Pineau remettent au neveu de Wray Heywood la montre et la
gourmette qui lui appartenaient. Jean n’aura, pas plus que son
père, vécu ce moment tant espéré, la maladie l’ayant emporté
quelques mois auparavant. Après le vin d’honneur et l’exposition
des éléments des avions retrouvés, la journée se termine autour
d’un repas. Au moment de partir, les familles manifestent leur
gratitude envers tous les acteurs de cette formidable initiative.
Le plus troublant est que beaucoup avouent
qu’ils vont pouvoir enfin faire leur deuil parce
qu’ils savent maintenant où sont tombés les
avions et où reposent les corps. Pendant 70
ans ils sont restés dans l’ignorance parce‑que,
certainement par souci de simplification, les
autorités militaires les avaient informés que
les pertes avaient eu lieu en mer.
Les larmes aux yeux, Wray
Heywood reçoit les objets
personnels de son oncle
Recueillement sur le site du Wellington
Bernard Poisson sur le site du Hampden
Au cimetière du Pont-du-Cens
Inauguration de la stèle
11
«CHEMIN DE LA MÉMOIRE 39-45 EN PAYS DE RETZ»
Suite à cette inoubliable aventure, Jérôme Batard décide d’adhérer à l’association AREA
et il en deviendra le président.
PROJET D’IMPLANTATION D’UN PANNEAU MÉMORIAL
L’association du souvenir des événements du Boivre et celle du souvenir du Lancaster ont
fusionné pour créer l’Association Souvenir Boivre Lancaster – ABSL. Ce sont les initiateurs
du projet « Chemin de la mémoire 39/45 en pays de Retz ».
C’est lors d’une commémoration en l’honneur des aviateurs disparus dans le crash de
leur bombardier Lancaster à Saint-Père en Retz que Jérôme Batard et Nicolas Roturier
découvrent le projet de ce parcours de la mémoire lors d’une discussion avec Michel
Gautier, le président de l’association ASBL. Ils sont immédiatement séduits par ce projet
et expriment le désir d’y inclure le lieu des crashs de Pont Saint Martin. L’idée est
soumise au Maire de la commune Mr François qui, comme il l’a déjà fait pour les projets
précédents, déclare qu’il apportera tout son soutien à cette idée. Son successeur, Mr
Fétiveau, exprimera le désir d’en assurer la continuité.
L’inauguration du panneau du souvenir aura lieu le 21 mai 2016 et toutes les familles
d’aviateurs sont, bien sûr, conviées à l’événement.
Ce panneau apportera un complément à la stèle implantée près de la mairie.
12
«CHEMIN DE LA MÉMOIRE 39-45 EN PAYS DE RETZ»
Le panneau historique consacré aux crashes d'avions alliés de Pont Saint Martin s'inscrit
dans un projet de tourisme mémoriel plus vaste
« Chemin de la mémoire 39-45 en Pays de Retz »
Initié par l'Association Souvenir Boivre Lancaster - ASBL, il comportera à terme une quinzaine
de panneaux historiques installés sur les lieux mêmes où se sont déroulés des faits
marquants de la dernière guerre en Pays de Retz.
Il s'agit d'inscrire l'histoire dans le territoire et même dans le paysage pour la partager avec
les habitants ou la révéler aux vacanciers ou nouveaux arrivants. Ce projet présente un
intérêt historique et culturel susceptible de mobiliser les associations d'histoire et du souvenir
ainsi que les associations d'anciens combattants. Il permet de recueillir et de partager la
parole des derniers témoins, d'associer les écoles, collèges et lycées du périmètre concerné
par chaque installation.
L'ASBL accompagné de chaque commune et association locale concernée s'appuient sur une
charte « Chemin de la mémoire » et constituent un groupe de travail pour mener chaque
projet. Chaque panneau en pierre de lave émaillée est mis au point selon la même charte
graphique et fabriqué par la même entreprise. Le groupe de travail mène la recherche
historique, collecte des témoignages et des photos, écrit le récit du panneau. Chaque fois
que nécessaire, il est fait recours aux historiens spécialistes du sujet traité.
L'agrément de I'ONAC-VG est sollicité pour chaque panneau.
Le fil rouge de ce projet est un logo " Chemin de la mémoire 39/45 en Pays de Retz "
qui permet de l'inscrire dans la documentation des offices de tourisme et les circuits de visite
de notre région et sur le site internet de l'ASBL : http://chemin-memoire39-45paysderetz.emonsite.com/.
Ce site signalé par un QR code sur chaque panneau permet de le situer sur une carte du
pays de Retz, mais aussi de recueillir toutes les informations complémentaires concernant
chaque fait de guerre évoqué (récits historiques, témoignages, photos)
13
LISTE DES LIEUX ET DE FAITS QUI MÉRITENT DE FIGURER DANS CET ITINÉRAIRE,
SANS HIÉRARCHIE ET SANS PRÉJUGER DE LEUR IMPORTANCE RELATIVE.
Catastrophe du Boivre du 17 mars 1945. Deux panneaux (un installé en 2006,
un autre en mars 2015)
Naufrage du Lancastria du 17 juin 1940. Mémorial (panneau et stèle) à la Pointe
Saint-Gildas. Inauguration 18 juin 2016.
Résistants et déportés de Saint-Père-en-Retz. Panneau près de la stèle. En projet
pour 2017.
Prise d’otages du 26 août 1944 à Pornic. Projet de panneau en août 2017.
Echange de prisonniers de la Rogère, le 29 novembre 1944. Panneau inauguré
en novembre 2014.
Explosion de la Brosse le 12 mai 1945 à Saint-Viaud. Stèle le 9 mai 2015.
Panneau inauguré le 1er octobre 2016.
Crashes d’avions alliés :
- B24 Liberator au-dessus de la Croix-Bodon à Saint-Brévin le 5 décembre 1943
(9 aviateurs tués). Stèle inaugurée le 8 mai 1999. Projet de panneau à l’automne 2017.
- B17 américain au-dessus du village des Morandières le 1er mai 1943 (6 aviateurs
tués). Mémorial (stèle et panneau) inauguré le 2 mai 2015.
- Lancaster anglo-canadien au-dessus de la Pichonnais à Saint-Père-en-Retz le 3
avril 1943 (7 aviateurs tués). Stèle inaugurée le 5 avril 2009. Panneau inauguré le 6
avril 2013.
- Lockeed Hudson de la RAF aux Bretesches à Saint-Viaud le 21 décembre 1941
(4 aviateurs tués). Stèle inaugurée le 11 septembre 2010. Panneau historique inauguré
le 12 octobre 2013.
- Crashes d’avions britanniques à Pont-Saint-Martin : un Hampden le 4 février
1941 et un Wellington le 8 mai 1941. Panneau inauguré le 21 mai 2016.
Poche sud de Saint-Nazaire. Résumé des évènements militaires (sabordage de la
Télindière le 10 août 1944, reddition des Osttruppen de la Poche sud le 4 septembre
1944, offensives allemandes du 15 octobre et du 21 décembre 1944, bombardements de
la gare du Pas Bochet à La Sicaudais et du château du Prieuré à Saint-Père-en-Retz
le 26 décembre 1944. Rôle du 1er GMR, du 8ème Cuirs, du 93ème RI et de tous les
bataillons extérieurs. Hommage aux FFI et combattants volontaires (dont Maurice Pollono
et ses trois compagnons). Libération de la poche sud. Entrevue du ravin de la Roulais
le 9 mai 1945. Plusieurs panneaux pourraient être installés auprès du monument de la
poche sud à La Sicaudais.
D’ores et déjà sept panneaux sont installés, il y en aura une douzaine en 2017 et une
quinzaine en 2020. Cette liste n’est pas exhaustive. Les mairies, les associations ou les
groupes d’historiens locaux qui le souhaiteraient pourront la compléter. (Contact : Michel
Gautier, président ASBL - 06 81 94 27 66)
14
INFORMATIONS PRATIQUES
L’EMPLACEMENT DU PANNEAU
Le panneau sera implanté en bordure du chemin des Loreaux
à proximité des deux lieux de mémoire.
15
39-45 en Pays de Retz
Crashes du Hampden Mk.Crashes
I AD750 du
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de la RAFMk.
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AD750
En
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e la RAF le 4 février 1941
En ces lieux
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dix jeunes
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pour alliés.
notre lib
Histoire
du Hampden
eonard
8 mai
1941
à
Pont-Saint-Martin
POUR PLUS D’INFORMATIONS
Peter V. READ
John L. HART
F. HARRIS
Soldats allemands devant les restes du Hampden.
mpden.
Soldats allemands devant les restes du Hampden.
Crashes du Ham
Crashes du Hampden
Mk.
I AD750 ZN
et du
Wellington
Mk.deICla
et du Wellington Mk. IC R1374 JN-G de la RAF le 8 m
Sergeant
RAFle Hampden I AD750 Sergeant
- RAF
Sergeant - RAF Le mardi 4 février 1941
à 17 h- 30,
C’est
alors que le Hampden piloté par William THOMAS est
duSquadron
Hampden
Histoire
Air Gunner
- 20avec
ans 5 autres avions de
Air Gunner
22 ans
ess Operator -appartenant
21 Histoire
ans
au 106th
décolle
touché-du
par
laHampden
FLAK allemande à 22 h 30. Il explose juste avant de
l’aérodrome de Finningley dans le Yorkshire. Leur mission
toucher le sol, dans un champ proche de Château-Bougon, sur la
Soldats
allemands devant
les alors
restes que
du Wellington.
17 h 30, le Hampden
AD750 Le
4près
février
1941
à 17 h 30,
le Hampden
I AD750
C’est
alors
que
le Hampden
par William
THOMAS
est
le Hampden piloté par William THOMAS estLe Wellington IC R1374 décolle
consiste àI larguer
desmardi
mines
de Saint-Nazaire
et piloté
à bombarder
commune
de C’est
Pont-Saint-Martin.
décolle avec 5l’aérodrome
autres avionsde
appartenant
deChâteau-Bougon
aupar
106th
Squadron
décolle
5 autres
avions
deavant touché
de Newton dans le Not
touché
la FLAK
allemande
à avec
22 hde
30.
Il explose
juste
de
par la FLAK allemande à 22 h 30. Il explose juste avantl’aérodrome
de
occupé
par
l’armée
l’air
Dès sur
le toucher
lendemain,
petit
Allemands
sont sur les suravions
ans le Yorkshire.
Leur mission
l’aérodrome
de leFinningley
le proche
Yorkshire.
Leur mission
du 150th Squadron et 5 av
toucher
sol, dans undans
champ
de Château-Bougon,
la
le sol,audans
un jour,
champlesproche
de Château-Bougon,
la
allemande.
Histoire
du
Wellington
lieux pourcommune
enlever de
cePont-Saint-Martin.
qu’il reste des corps des 4 membres Chargés chacun de 6 bombes de 230
de Saint-Nazaire et à bombarder
consiste commune
à larguer des
près de Saint-Nazaire et à bombarder
de mines
Pont-Saint-Martin.
Ils quittent
les côtes anglaises
à Lyme Regis, occupé
survolent
la l’armée
côte devant
Après le départ des soldats, deux adolescents, de bombarder la base sous-marine a
on occupé par l’armée
de l’air
l’aérodrome
de Château-Bougon
parallemands
ded’équipage.
l’airrestes du Hampden.
Soldats
les
En
cesaulieux
sont
morts,
pour
Dèsm)
le lendemain, d’Étables-sur-Mer
au petit jour, les AllemandsBernard
sont suretlesGérard
Dès le lendemain,
petitlesjour,
les Allemands
sont
sur lesnotre liberté, dix jeu
française
à 2500
(762
POISSON
parents
sont propriéallemande.
Ils atteignent l’objectif par nuit clair
Le
Wellington
ICpieds
R1374
décolleau-dessus
le 7 mai 1941 à 22 h 30 de et
Tous savaient
que cette
décisiondont
signifiait
la captivité
en
Aéronautiques
- AREA
lieux
pour
enlever
ce
qu’il
reste
des
corps
des
4
membres
lieux
pour
enlever
ce
qu’il
reste
des
corps
des
4
membres
Soldats
allemands
devant
les restes Le
du Hampden.
filent
vers
Quiberon,
Croisic,
avant d’atteindre
leautres
phare du Allemagne
taires du
champ,lasefinrendent
sur les lieux
etl’avion
découvrent
l’horreur. de 80 bombes à une altitude de 800
l’aérodrome
de
Newton
dans
le
Nottinghamshire,
avec
9
jusqu’à
de
la
guerre.
Mais
n’atteindra
s à Lyme Regis, survolent
la côte
quittent
les côtes
anglaises
à Lymedes
Regis,
survolent
côte
Rencontres,
Echanges
etIlsJumelage
». Après
d’équipage.
le départ
soldats,
deuxla adolescents,
d’équipage. Après le Histoire
départ des soldats,
deux adolescents,
du Hampden
Grand
dans etl’estuaire
de du
la Loire,
près
de Saint- pas son
Ils recueillent
des restes
humains
oubliés,
les enterrent sur place 3658 m), ils remettent le cap vers leu
du Charpentier
150th française
Squadron
5 pieds
avions
103rd
Squadron.
et se
crashera
un champ
de Pont-Saint-Martin,
au-dessus avions
d’Étables-sur-Mer
et
à 2500
(762 m)
au-dessus
d’Étables-sur-Mer
etpropriéBernard
et
Gérard
POISSON
dont
les parents sontbut
Bernard
et dans
Gérard
POISSON
dont les parents sont propriéNazaire.
Cinq
avions
dont
le
Hampden
I
AD750
parviennent
à
et
confectionnent
une
petite
croix
qu’ils
installent
pour
la piété.
Histoire
du
Hampden
Chargés
chacun
de
6
bombes
de
230
kilos,
ils
ont
pour
mission
à
quelques
centaines
de
mètres
du
point
de
chute
du
Hampden.
Nous ne piloté
saurons
si THO
le We
ic, avant d’atteindre le phare filent
du vers
Quiberon,
LeseCroisic,
d’atteindre
le phare
du
taires
du champ,
rendentavant
sur les
lieux
découvrent
l’horreur.
se rendent sur
les lieux et découvrent
Le et
mardi
4 février
1941taires
à 17duh champ,
30, le Hampden
I AD750
C’est alorsl’horreur.
que le Hampden
parjamais
William
larguer
leurs
mines,
tandis
qu’un
sixième
échoue.
de bombarder
la base
sous-marine
allemande
de humains
Saint
Nazaire.
touché
par àles
batteries
anti-aérie
aire de la Loire,
près de
SaintGrand
Charpentier
dans
de la
Loire,
près
de
SaintIls recueillent
des l’estuaire
restes
oubliés,
les
enterrent
sur
place
Ils
recueillent
des
restes
humains
oubliés,
les
enterrent
sur
place
Dans
la
carcasse
de avec
l’avion,
ils découvrent
un
chandail
qu’ils
Au
petit
jour,
les
Allemands
recueillent
les
restes
des
6
appartenant
au
106th
Squadron
décolle
5
autres
avions
de
touché
par
la
FLAK
allemande
22
h
30.
Il
explose
juste
Flashez
cehle30,etQR
Code
pour
situer
le àlad’équipage.
panneau
implanté
àcroix
Pont
Saint
Martin
et technique. Ce qui est
atteignent
l’objectif
par
nuit
claire
après
un
LeLa
mardi
4 février
1941
à 17
le
Hampden
I AD750
C’estremettront
alors
que
le
piloté
par William
THOMAS
est
défaillance
ampden I Ils
AD750
parviennent
Nazaire.
à met
avions
dont
le
I précis
AD750
parviennent
etCinq
confectionnent
une
petite
croix
qu’ilscible,
installent
piété.
etàHampden
confectionnent
une
petite
qu’ils
pour
piété.
formation
alors
cap
surHampden
lalargage
seconde
la famille
de William
THOMAS
eninstallent
1946.
membres
Quelques
jours
plus
tard,
Jean-Baptiste
l’aérodrome
de pour
Finningley
dans
le
Yorkshire.
Leur
mission
toucher le
sol,ladans
un champ proche
de Château-Bougc
80
bombes au
à une
altitude
demines,
8000tandis
à avec
12000
pieds
(denuageuse
2438
appartenant
106th
Squadron
décolle
5 autres
avions
de à touché de
par la FLAK
allemande à 22 39/45
h 30. Il explose
juste
avant dede Retz» Frederick SAVAGE a pris un cap o
n sixième de
échoue.
larguer
leurs
qu’un
sixième
échoue.
l’aérodrome
de
Château-Bougon
où
lalecouverture
la
Mémoire
enils
connaître
PINEAU
trouve
sur
les
lieux une
montre
etPays
une gourmette
consisteest
à larguer
des mines
près
de Saint-Nazaire
etl’avion,
à bombarder
commune
de Pont-Saint-Martin.
Dans
lalecarcasse
deprojet
l’avion,
ils«Chemin
découvrent
un chandail
qu’ils
la proche
carcasse
chandail
l’aérodrome
de Finningley
dansleur
Yorkshire.
Leur mission
toucher
le sol, dans
unDans
champ
dedeChâteau-Bougon,
sur la un ZN
3658
m),importante
ils remettent
le cappieds
vers
base.
Crashes
du
Hampden
Mk.
Idécouvrent
AD750
dequ’ils
la RAFenlese4dirigeant
février
Angleterre
vers1l
àLa2000
(609
m).
Deux
avions
-l’aérodrome
ainsi
que
de1946.
Château-Bougon
occupé
par l’armée
de l’air
portant
les
initiales
WWH
appartenant
au
sergent
Wray William
le cap sur consiste
latrèsseconde
cible,
formation
met
alors
le
cap
sur
la
seconde
cible,
remettront
à
la
famille
de
William
THOMAS
en
remettront
à
la
famille
de
William
THOMAS
en 1946.
à larguer des mines près de Saint-Nazaire et à bombarder
commune de Pont-Saint-Martin.
Dès
le lendemain,
au petit
jour, les
Allemands
son
Bougon.
Il voulait
y tenter
un atter
allemande.
vraisemblablement
le
Hampden
I
AD750
parviennent
à
larguer
Nousnuageuse
ne saurons
jamais side
le Château-Bougon
Wellington
R
adu
été Wellington
HEYWOOD
; ilMk.
confiera
cesR1374
objets de nombreuses
années
plus
n où la couverture
est
l’aérodrome
où1374
lade
couverture
nuageuse
est
etl’air
IC
JN-G
de
la
RAF
le
8
mai
1941
à
Pont-Sa
l’aérodrome
de Château-Bougon
occupé par IC
l’armée
lieux
pour
enlever
ce
qu’il
reste
des
corps
des
4
équipage.
Dès
lendemain,
au petit jour, lesBOUTIN
Allemandsetsont
les
leurspar
bombes
sur
ses installations.
609 m). Deux
avions
- ainsi
trèsl’aérodrome
importante
àet2000
pieds
Deuxune
avions
-tard
ainsi
que
touché
les que
batteries
anti-aériennes
ou (609
s’il m).
a subi
àlecôtes
ses
enfants
Marie-Thérèse
Jeansur
PINEAU
en Après le départ des soldats, deux ado
allemande.
Ils
quittent
les
anglaises
à Lyme
Regis,
la côte
d’équipage.
lieux
pour
enlever
ce
qu’il
reste
dessurvolent
corps lades
4 membres
I AD750 -défaillance
parviennenttechnique.
à larguer
vraisemblablement
le Hampden
parviennent
à
larguer
Ce qui est certain,
c’estI AD750
que le -pilote
leur
demandant
d’essayer
de
retrouver
famille
de
l’aviateur
françaised’équipage.
à 2500 piedsAprès
(762ces
m)
au-dessus
d’Étables-sur-Mer
etnotre
Bernard et Gérard
POISSON
dont les parents sont
Ils quittent
lesFebruary
côtes
anglaises
à 1941-17,
Lyme
Regis,
survolent
la côte
le ces
départ
deux
adolescents,
En
lieux
sont
morts,
pour
dix jeunes
Tuesday,
4: un
30 pm
the
Hampden
Iretour
AD750
belonging
to 106
Itprécieux
wasdes
thensoldats,
that
the Hampden
piloted
byliberté,
William
THOMAS
is hit ataviateurs
22 h 30 by thealliés.
t ses installations.
leurs
bombes
sur
l’aérodrome
et ses
Frederick
SAVAGE
a pris
cap
opposé
à celui
duinstallations.
en
pour
luiSquarestituer
objets.
vœu
se réalisera
enchamp,
filent
versBernard
Quiberon,
Le Croisic,
avant
d’atteindre
leCe
phare
dupropriétaires du
se rendent sur les lieux et découvrent
Airfil
française
à
2500
pieds
(762
m)
au-dessus
d’Étables-sur-Mer
et
et
Gérard
POISSON
dont
les
parents
sont
Soldats
allemands
les restes
Hampden.
dron
took
off
fiveduother
aircraftl’aérodrome
from RAF Finningley
Airfield in Yorkshire.
misGerman FLAK. It décédé
explodedpeu
just de
before
touching
down in a field near Château-Bougon, in
Angleterre
endevant
sewith
dirigeant
vers
de Château2011Their
mais
Jean,
malheureusement
temps
Grand
Charpentier
dans
l’estuaire
de
lalesLoire,
près
de SaintIlsaupararecueillent
des
restes
humains
oubliés,
lesatenterrent
Squa
The
Wellington
IC
R1374
took
off
on
May
7,
1941
22
h
30
fr
filent
vers
Quiberon,
Le
Croisic,
avant
d’atteindre
le
phare
du
taires
du
champ,
se
rendent
sur
lieux
et
découvrent
l’horreur.
to drop
minesto
near
and
bomb
thethat
airfield
Château-Bougon
the town
941-17, the Hampdension
I AD750
belonging
Tuesday,
106 Saint-Nazaire
SquaFebruary 4: 30
1941-17,
the
AD750
106 SquaItpm
was
then
theHampden
Hampden
piloted belonging
byoccupied
WilliamtoTHOMAS
is hitofatPont-Saint-Martin.
22Ithwas
by
then
thethat the Hampden piloted by William THOMAS is hit at 22 h 30 by the
Bougon.
Ilisvoulait
y dans
tenter
un
atterrissage
et
ainsi
sauver
son I Ils
vant,
ne
vivra
pas
ce
moment
tant30
attendu.
Nazaire.
Cinq
avions
dont
lea Hampden
IGerman
AD750
parviennent
à Airfield
etinconfectionnent
une
petite
croix
qu’ils
installent
pour
Nottinghamshire
with
9 other
of 150th
Squadron
and
subm
Grand
Charpentier
l’estuaire
de other
laGerman
Loire,
près
de
Saintrecueillent
des in
restes
humains
oubliés,
les
enterrent
sur
place
t from RAF Finningley
in Yorkshire.
dron
took
Their
offmiswith five
aircraft
from
Finningley
Airfield
in Yorkshire.
Their
misFLAK.
ItRAF
exploded
just before
touching
down
field
near Château-Bougon,
FLAK.
in It exploded
just
before
touching down in
a field
nearplanes
Château-Bougon,
in
Histoire
du
Hampden
by Airfield
the
German
Air
Force.
équipage.
Thecroix
next
day,
at installent
dawn,
the German
soldiers
the scene
remove
the kilos
remains
of mission wasping
larguer
leurs
mines,
tandis une
qu’un
sixième
échoue.
Each on
loaded
with 6tobombs
of 230
; their
to b
Cinq
avions
dont
ledrop
Hampden
I AD750
parviennent
à the airfield
et confectionnent
petite
qu’ils
pour laSquadron.
piété. were
azaire and bombNazaire.
the airfield
Château-Bougon
sion
is to
occupied
mines near
Saint-Nazaire
and bomb
Château-Bougon
occupied
the
town of Pont-Saint-Martin.
the
town
of Pont-Saint-Martin.
x jeunes aviateurs alliés.
guré le 21 mai 2016
En ces lieux s
Chemin de la Mémoire 39-45 en P
Dans
la carcasse
de l’avion,
ils
découvrent
un chand
They
left
the by
English
coast
atAir
Lyme
Regis,
flew
over the French
coast
at 2500 feet above
the bodies
of 4 crew
members. After the soldiers
left,
teenagers, They
Bernard
and the
Gérard
base
in two
Saint-Nazaire.
target
on adécolle
clear nig
the German
Force.
larguer
tandis
sixième
échoue.
Leleurs
mardimines,
4 février
1941
àqu’un
17 h 30,
le
Hampden
I AD750
Lereached
Wellington
IC R1374
le
C’est
alors
que le Hampden
piloté
par William
THOMAS
est seconde cible, submarine
La
formation
met
alors
le
cap
sur
la
remettront
à
la
famille
de
William
THOMAS
en 1946.
The
next
day,
at
dawn,
the
German
soldiers
were
on
the
scene
to
remove
the
The
remains
next
day,
of
at
dawn,
the
German
soldiers
were
on
the
scene
to
remove
the
remains
of
Dans
la
carcasse
de
l’avion,
ils
découvrent
un
chandail
qu’ils
Étables-sur-Mer
headeddécolle
to Quiberon,
Le Croisic,
beforetouché
reaching
the
Grand
Charpenwent
to the at
scene
and discovered
horror.
They
ping
80 bombs
an altitude
of 8,000
tothe
12,000
feet,
they set
thelecourse
appartenant
au 106thand
Squadron
avec 5 autres
avions de
l’aérodrome
de
Newton
dans
Nottint
par la
FLAK
allemande
à 22 h 30. IlPOISSON
explose justewhose
avant deparents own the field
l’aérodrome
de
Château-Bougon
où
la
couverture
nuageuse
est
suffe
yme Regis, flew over
the
French
coast
at
2500
They
feet
left
above
the
English
coast
at
Lyme
Regis,
flew
over
the
French
coast
at
2500
feet
above
the
bodies
of
4
crew
members.
After
the
soldiers
left,
two
teenagers,
Bernard
the
bodies
and
Gérard
of
4
crew
members.
After
the
soldiers
left,
two
teenagers,
Bernard
and
Gérard
La
alors
le
cap
sur
la mission
seconde
cible,
remettront
à la
famille
de William
en 1946.
l’aérodrome
de Finningley
dans
le Yorkshire.
Leur
avions
du 150th
et 5 avion
le sol,
dans un champ
proche
de Château-Bougon,
sur la
tierformation
lighthouse
inmet
the Loire
estuary,
nearCONTACTS
Saint-Nazaire.
Five toucher
airplanes,
including
the Hamcollected
the THOMAS
forgotten
human
remains, buried them on site and installed
a small
cross Squadron
for
PRESSE
Wefield
will went
nevertoknow
if the Wellington
R1374
hit
by anti-aircr
très
2000
pieds
(609
m). Deux
avions
- ainsi
queown the
iberon, Le Croisic,
before
the
Grand
Étables-sur-Mer
Charpenandlamines,
headed
to
Quiberon,
Le
Croisic,
before
reaching
the
Grand
CharpenPOISSON
whose
parents
ownimportante
the
field
wentà to
the
scene
and
discovered
the
POISSON
horror.
They
whose
parents
the scene
and discovered
the horror.
They
cour
consiste
larguer
des
mines près
de Saint-Nazaire
et while
à bombarder
ChargésIC
chacun
dewas
6 bombes
de 230
ki
commune
de Pont-Saint-Martin.
l’aérodrome
de Château-Bougon
où
couverture
nuageuse
est
pdenreaching
IàAD750,
manage
to drop
their
a sixth
fails.
piety.
suffered
a
technical
failure.
What
is
certain
is
that
the
pilot
Frederick
gton
IC R1374très
took
off
on
May
7,
1941
at
22
h
30
from
RAF
Newton
Everyone
knew
that
this
decision
meant
captivity
in
Germany
until
the
end
of
the
war.
l’aérodrome
de
Château-Bougon
occupé
par
l’armée
de
l’air
de
bombarder
la
base
sous-marine
allem
near Saint-Nazaire.
Five
airplanes,
including
tier
lighthouse
the
Hamin
the
Loire
estuary,
near
Saint-Nazaire.
Five
airplanes,
including
the
Hamcollected
the
forgotten
human
remains,
buried
them
on
site
and
installed
collected
a
small
cross
the
forgotten
for
human
remains,
buried
them
on
site
and
installed
a
small
cross
for
le Hampden
I AD750
- parviennent
à larguer
Perh
importante à 2000 pieds (609 m). Deux avions - ainsi vraisemblablement
que
Dès le lendemain, au petit
jour, les Allemands
sont
sur les
course opposite
to the
return
todelivered
England
heading
towards
Ils atteignent
l’objectif
par the
nuitairfield
claire e
nghamshire
with
9allemande.
other
planes
of 150th
Squadron
andthe
5 planes
oftarget,
103rd
But
the
plane
did
not
reach
this
airfield
and
crashed
in
a
field
at
Pont-Saint-Martin,
a
few
The
formation
then
heads for
second
airfield
Château-Bougon,
where
the
In
the
frame
of
the
aircraft,
they
discovered
a
sweater
which
they
to
the
family
ir
mines, while
avraisemblablement
sixth
fails.
pden
I
AD750,
manage
to
drop
their
mines,
while
a
sixth
fails.
piety.
piety.
leurs
bombes
l’aérodrome
et sesdes
installations.
lieux
pour
enlever sur
ce qu’il
reste des corps
4 membres
le Hampden I AD750 - parviennent à larguer
de 80
à une
Perhaps he wanted to try to land there
andbombes
save his
crew.altitude de 8000 à
loaded with 6 bombs
of quittent
230
kilos
their
mission
bombOnly
the German
meters
from
the crash
the Hampden.
cloud
cover
is;côtes
veryanglaises
thick atàwas
2000toRegis,
twolaplanes
and probably
the
Iofsoldats,
of William
Thomas in 1946.
Ils
les
Lyme
survolent
côte -hundred
d’équipage.
Après
leHampden
départ
des
deux adolescents,
leurs
bombes
sur
l’aérodrome
et
ses feet.
installations.
the second target,
airfield
Château-Bougon,
Thewhere
formation
the
then
heads
forframe
the second
target, airfield
Château-Bougon,
where they
the deliveredIn
In the
of the aircraft,
they discovered
a sweater which
to the
the frame
familyof the aircraft, they discovered a sweater which3658
theym),
delivered
to the le
family
ils remettent
cap vers leur b
française
à-2500
pieds
d’Étables-sur-Mer
et
Bernard et
GérardFebruary
POISSON
dont
les1941-17,
parents sont
proprié- I AD750 belonging to 106 Squain Saint-Nazaire. They
reached
the
target
onm)their
a au-dessus
clearbombs
night
andthe
after
drop-installations.
AD750
manage
to(762
drop
on
airfield
Tuesday,
4:
30Hampden
pm
the remains
Hampden
It was then that the Hampden piloted by Wi
feet. Only two planes
- vers
and Quiberon,
probably cloud
the
Hampden
cover is
very
I d’atteindre
thick
at 2000
feet. Only
twoAtplanes
- the
and
probably
the
I the
of William
Thomas
in taires
1946.
of William
in 1946.
German
collected
of Thomas
the six crew
members. A few
filent
Le set
Croisic,
avant
le phare
Nous ne saurons jamais si le Wellin
dudawn,
champ,
se rendent
sursoldiers
les lieux
et découvrent
l’horreur.
t an altitude of 8,000
to 12,000
feet, they
the course
towards their
base.du
The
Wellington
IC
dron
took
off with five
otherItaircraft
from
RAF
Finningley
Airfield
in Yorkshire.
Their
mis-is hit atGerman
just
before
touching
Tuesday,
February
4: l’estuaire
30 -pm
1941-17,
the Hampden
I AD750
belonging
to
106
was les
then
that
theasur
Hampden
by
William
22 h 30 FLAK.
by touché
the It exploded
mbs on the airfield installations.
AD750
manage
toLoire,
drop
their
bombs
on thedays
airfield
installations.
later,
Jean-Baptiste
PINEAU
finds
on
the
site
watch
a bracelet
bearing THOMAS
the
initials
Grand
Charpentier
dans
de la
près de
Saintpar les batteries anti-aérienn
Ils recueillent
des Squarestes humains
oubliés,
enterrent
placeand piloted
Airfield in
sion
is
to
drop
mines
near
Saint-Nazaire
and
bomb
the
airfield
Château-Bougon
occupied
the
town
of
Pont-Saint-Martin.
dron
tookIC
offR1374
with
five
other
aircraft
from
RAF
Finningley
Airfield
in
Theirune
misGerman
Itpour
exploded
just; he
before
touching
down
in a field
in
Nazaire.
Cinq
avions
dont
Hampden
I AD750
parviennent
à
technique.
CeNottinghams
qui est cert
etYorkshire.
confectionnent
petite croix
qu’ils FLAK.
installent
la piété.
er know if the Wellington
was
hitleby
anti-aircraft
batteries
or has
WWH
belonging
to
Sergeant
William
Wray HEYWOOD
confided
these
things
manynear Château-Bougon,défaillance
Squadron.
loaded
by the German
Air Force.
is toleurs
drop
mines
nearpilot
Saint-Nazaire
and
bomb the
airfield
occupied
the town of Pont-Saint-Martin.
larguer
qu’un
sixième échoue.
Frederick SAVAGE
a prisEach
un cap
opp
nical failure. Whatsion
is certain
ismines,
that tandis
the
Frederick
SAVAGE
took
a Château-Bougon
yearsDans
laterlato
his
children
Marie-Thérèse
Jean PINEAU, asking them to try
The next day, at dawn,submarine
the German
soldiers
w
carcasse
de l’avion,
ils découvrent BOUTIN
un chandailand
qu’ils
base
in Saint
Angleterre en se dirigeant
vers
l’aé
by the
German
Air met
Force.alors le cap sur la seconde cible,
La
formation
remettront
à
la
famille
de
William
THOMAS
en
1946.
to the return to England heading towards the airfield Château-Bougon.
to find theThey
family
aviator
to at
restore
to
those
precious
objects.
This
wish
willto removethe
left of
thethe
English
coast
Lyme
Regis,
flew
over
the French
coast
at
2500
feet
above
ofBougon.
4 crew Ilmembers.
After
the
The
next
day,
atthem
dawn,
the
German
soldiers
were
on the
scene
thebodies
remains
of
ping y80
bombs
an alti
voulait
tenter
unatsoldiers
atterris
l’aérodrome
de
Château-Bougon
où
la
couverture
nuageuse
est
headed
to Quiberon,
Leshortly
Croisic,before
before
reaching
theleft,
Grand
CharpenPOISSON
whose
parents own the field went to t
ed to try to land thereThey
and save
hisEnglish
crew. coast at Lyme Regis, flew over the Frenchcome
true
in feet
2011,
butand
Jean
unfortunately
did not
live
to see
that Bernard
left the
coast Étables-sur-Mer
at 2500
above
the bodies
of 4 died
crew
members.
Afterand
the soldiers
two
teenagers,
and Gérard
équipage.
très importante à 2000 pieds (609 m). Deux avions - ainsi que
will never
know
tier
lighthouse
in the Loire
estuary, whose
near Saint-Nazaire.
Five
airplanes,
collected
forgotten human We
remains,
buried
th
Étables-sur-Mer and headed to Quiberon, Le Croisic, before reaching
Grand
CharpenPOISSON
parents own the
field
went toincluding
the scene the
andHamdiscovered the
horror.the
They
longthe
awaited
moment.
vraisemblablement le Hampden I AD750 - parviennent à larguer
suffered a technical fai
pden
I
AD750,
manage
to
drop
their
mines,
while
a
sixth
fails.
piety.
tier
lighthouse
in
the
Loire
estuary,
near
Saint-Nazaire.
Five
airplanes,
including
the
Hamcollected
the
forgotten
human
remains,
buried
them
on
site
and
installed
a
small
cross
for
leurs bombes sur l’aérodrome et ses installations.
course
opposite
to
the
pden I AD750, manage to drop their mines, while a sixth fails.
piety.
The formation then heads for the second target, airfield Château-Bougon, where the The Wellington
In the
frametook
of the
aircraft,
atrs
Perhaps
hediscovered
IC R1374
off on
May
7, they
1941
atwanted
22 h 30 to
from
Tuesday, February 4: 30 pm 1941-17, the Hampden I AD750 belonging to 106 SquaIt was then that the Hampden piloted by William THOMAS is hit at 22 h 30 by the
The
formation
then
heads
for
the
second
target,
airfield
Château-Bougon,
where
the
the
of
the two
aircraft,
discovered
a sweater
which they
to the family
cloud
cover
is
very
thick
atIn2000
feet. touching
Only
andChâteau-Bougon,
probably
theinHampden
I delivered
of William
Thomas
in 1946.
Airfield
in Nottinghamshire
with 9 other
planes of 150th Squadron and 5 p
dron took off with five other aircraft from RAF Finningley Airfield in Yorkshire. Their misGerman FLAK. It exploded
just frame
before
downplanes
in athey
field-near
Squadron. Each loaded with 6 bombs of 230 kilos ; their mission was to bom
cloud
is very
at 2000 feet.
Onlythetwo
planes
- and probably
the Hampden
William
Thomas
1946. installations.
AD750
-themanage
to dropoftheir
bombs
on theinairfield
sioncover
is to drop
mines thick
near Saint-Nazaire
and bomb
airfield
Château-Bougon
occupied
town ofIPont-Saint-Martin.
submarine base in Saint-Nazaire. They reached the target on a clear night a
by the-German
AD750
manageAirtoForce.
drop their bombs on the airfield installations.
The next day, at dawn, the German soldiers were on the scene to remove the remains of
Les restes des 10 aviateurs qui ont péri tragiquem
Les restes des 10 aviateurs qui ont péri Les
tragiquement
restes
desle10
àcarré
Pont-Saint-Martin
aviateurs
qui ont
sonttragique
inhum
dans
militaire
dupéri
cimetière
d
JULIE BATANY
MICHEL
GAUTIER
dans le carré militaire du cimetière dudans
Pontle
ducarré
Censmilitaire
à Nantesdu cimetiè
Mairie de Pont Saint Martin
Association Souvenir Boivre Lancaster
02 40 26 87 33
06 43 66 21 69
Pont-Saint-Martin sont inhumés
[email protected]
[email protected]
ping 80 bombs at an altitude of 8,000 to 12,000 feet, they set the course towa
t du Cens à Nantes
They left the English coast at Lyme Regis, flew over the French coast at 2500 feet above
the bodies of 4 crew members. After the soldiers left, two teenagers, Bernard and Gérard
Étables-sur-Mer and headed to Quiberon, Le Croisic, before reaching the Grand Charpen-
Montre d’un des
Hampden.
tier lighthouse in the Loire estuary, near Saint-Nazaire. Five airplanes, including the HamHampden.
pden I AD750, manage to drop their mines, while a sixth fails.
The formation then heads for the second target, airfield Château-Bougon, where the
cloud cover is very thick at 2000 feet. Only two planes - and probably the Hampden I
AD750 - manage to drop their bombs on the airfield installations.
Gourmette
du sergent Heywood.
We will never know if Les
the Wellington
IC R1374 des
was hit by10
anti-aircraft
b
restes
avia
suffered
a technical
failure.
What is certain is that the pilot
SA
Les restes des 10 aviateurs qui
ont
péri
tragiquement
àtheFrederick
Pontcourse opposite to the return to England heading towards
airfieldle
Ch
dans
Perhaps he wanteddu
to try to
land there and save hisdu
crew. Pont du
dans le carré militaire
cimetière
In the frame of the aircraft, they discovered a sweater which they delivered to the family
Montre d’un des
POISSON whose parents own the field went
to thed’un
scenedes
and discovered the horror. They
aviateurs du Montre
Hampden.
collected the forgotten human remains, buried them on site and installed a small cross for
aviateurs du Hampden.
piety.
of William Thomas in 1946.
Les restes des 10 aviateurs qui ont péri tragiquement à Pont-Saint-Martin sont inhumé
dans le carré militaire du cimetière du Pont du Cens à Nantes
LES PARTENAIRES
Wellington.
Hampden.
Hampden.
Montre d’un des
aviateurs du Hampden.
Montre d’un des
aviateurs du Hampden.
William
A. COLSON
K. B. THOMAS
L.
George
FRANCO
H. F. INNIS Frederick A. COLSON
Frederick A. COLSON
Jack L. FRANCO Frederick H. SAVAGE
William K. B.Frederick
THOMAS
George H. F.Jack
INNIS
Jack L. FRANCO
Flying
- RAF
Officer - RAFPilot Officer -Sergeant
Pilot -Officer
RAF - RAF
Sergeant - RAF Flight Lieutenant - RAF
Flying Officer Sergeant
- RAF
RAF
Sergeant - RAFSergeant - RAF
Sergeant - RAF
Montre d’un des
W.
Op.
/
Air
Gnr.
Pilot
18
26
ans
ans
W.
Op.
/
Second
Air
Gnr.
Pilot
24
ans
24
ans
W.
Op.
/
Air
Gnr.
18
ans
W.
Op.
/ Air
Pilot - 27 ans
Pilot - 26 ans
Second Pilot - 24 ans
W.aviateurs
Op. / Air
Gnr. - 18 ans
W. Op. / Air Gnr. - 24
ansGnr. - 24 ans
du Hampden.
Hampden.
John M. FULFORD
Sergeant - RAF
Second Pilot - 22 ans
www.empreinte-sign.com
George H. F. INNIS
Pilot Officer - RAF
Second Pilot - 24 ans
E
AF
aviateurs du Hampden.
Wray WdF
Frederi
Serge
F
Flight
L
Air Ob
Pil
Panneau historique du Chemin de la Mémoire
39-45
Pann
en
Panneau
John M. FULFORD
Sergeant - RAF
WilliamPilot
K. B.
THOMAS
Second
- 22
ans
Flying
Officer - RAF
William K. B. THOMAS
Pilot Officer
- 26 ans
Flying
- RAF
Wray W. HEYWOOD
Sergeant - RCAF
George
H. F. INNIS
Air
Observer
- 28 ans
Pilot Officer - RAF
George H. F. INNIS
Pilot - 24 ans
PilotSecond
Officer - RAF
Second Pilot - 24 ans
Leonard F. HARRIS
Sergeant - RAF
Peter V. READ
Sergeant - RAF
William K. B. THOMAS
George H. F. INNIS
Frederick
A.
COLSON
JackAir
L. FRANCO
Wireless
Operator
- 21 ans
Gunner - 20 ans
Flying Officer - RAF
Pilot Officer - RAF
Sergeant - RAF Jack L. FRANCO
Sergeant - RAF
Frederick A. COLSON
Pilot -- 18
26 ans
ans
Second
Pilot
24 ans
W.
Op.
/
Air
Gnr.
W.
Op.
/
Air
Gnr.
- 24-ans
Sergeant - RAF
Sergeant - RAF
W. Op. / Air Gnr. - 18 ans
W. Op. / Air Gnr. - 24 ans
que du Chemin de la Mémoire 39-45 en pays de Retz
inauguré le 21
mai 2016
Pilot - 26 ans
Financé par la commune de Pont-Saint-Martin et réalisé par
ir Boivre Lancaster - ASBL, en partenariat avec l’Association de Recherches Aéronautiques - AREA
onale des Combattants, des associations « Sur les Chemins d’Herbonne » et « Rencontres, Echanges et Jumelage ».
Crédits photos : AREA, « Sur les Chemins d’Herbonne ».
16
Financé par la commune de Pont-Saint-M
l’Association Souvenir Boivre Lancaster - ASBL, en partenariat avec
l’Ass
l’A
l’Associati
et avec le soutien de l’Union Nationale des Combattants, des associations
et avec le
« Sur
soutien
les Cd
John L. HART
Sergeant - RAF
et avec le soutien de l’U
Crédits photos : AREA, « Sur les Chemins
Frederick A. COLSON
Jack L. FRANCO
Frederick H. SAVAGE
Air
Gunner - 22 ans
Sergeant - RAF
Sergeant - RAF
Flight Lieutenant - RAF
Wray W. HE
H. SAVAGEW. Op. / Air Gnr.
John M.
FULFORD
W. Op. / Air Gnr. - 18 Frederick
ans
- 24
ans
Sergeant
Flight Lieutenant - RAF
Sergeant - RAF Pilot - 27 ans
Pilot - 27 ans
Second Pilot - 22 ans
Air Observ
Panneau
historique
Panneau historique du Chemin
de la Mémoire
39-45 en d
p
Financé par la commune de Pont-Saint-Mar
l’Association Souvenir Boivre Lancasterl’Association
- ASBL, en partenariat
avec Boiv
l’Asso
Souvenir
et avec le soutien de l’Union Nationale des Combattants, des associations « Sur les Chem
et avec le soutien
de l’Union Nationale d
Crédits photos : AREA, « Sur les Chemins d’H
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