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le journal des infirmières du service de promotion de la santé en faveur des élèves
I.A. OISE N° 32 - 9 juin 2008
Site Internet : http://www.ac-amiens.fr/iaoise/frame_ariane.htm Notre E-mail pour nous écrire : ariane.sante@ac-amiens.fr
ÉDITORIAL
CITOYENNETÉ
Fondation Halleur
La fondation Halleur est une maison
à caractère social, dite MECS,
comme le sont les établissements
gérés par la fondation d’Auteuil.
C’est un établissement public et
communal. Il peut recevoir 30 jeunes
de 6 à 18 ans. Ces jeunes sont
confiés par l’aide sociale à l’enfance
(ASE), sur la demande parfois des
parents, sinon du juge des enfants.
Ils bénéficient à la fondation d’un
projet individuel sur les plans
éducatifs, sociaux et familiaux.
Ils sont hébergés en internat pour la
plupart, encadrés par des
éducateurs ; certains plus âgés
peuvent bénéficier de studios pour
favoriser l’apprentissage de leur
autonomie.
Raisons familiales :
Dans la plupart des situations, les
parents restent les responsables
légaux de leurs enfants. Ce sont eux
qui choisissent les intervenants
médicaux pour leurs enfants
(médecin généraliste ou spécialiste,
psychologue…), dans le secteur privé
ou public. Ils sont le plus souvent
décisionnaires. Par ailleurs un
calendrier très précis orchestré par le
juge des enfants est établi avec les
parents pour l’organisation des visites
et les liaisons téléphoniques et
manuscrites.
En fonction des situations, les jeunes
peuvent y rester les week-ends et
même pendant les vacances
scolaires.
Scolarité :
La scolarité de chacun est maintenue
dans les établissements scolaires
locaux les plus proches selon leur
orientation respective.
Règles de vie de la fondation :
Chaque enfant a un éducateur
référent ; celui-ci est le pilier éducatif
qui fait le lien permanent avec les
familles, les écoles et les instances
sociales et judiciaires. Il accompagne
le jeune lors des audiences, des
commissions à l’ASE, des rendez-
vous médicaux… Il participe à toutes
les décisions concernant l’enfant.
Une réunion par semaine regroupe
tous les jeunes et tous les adultes
travaillant à la fondation, pour une
mise au point de la semaine passée,
pour réajuster le "tir" si nécessaire et
pour organiser la semaine à venir.
Les règles de vie de la fondation
sont, comme dans une famille,
basées sur le respect de chacun, du
matériel, de la spécificité individuelle
(religion, régime alimentaire,
traitement …) et de contraintes
relatives à la scolarité et à une vie
collective.
Les jeunes gardent une vie sociale
extérieure et peuvent avoir
l’autorisation d’aller chez un
camarade, pour un goûter
d’anniversaire par exemple, de sortir
faire des courses avec un membre de
la famille ou l’éducateur.
D’ailleurs, chacun bénéfice d’argent
de poche dont le montant varie en
fonction de leur âge ; cet argent est
géré par le jeune et son éducateur
référent avec l’aide d’un cahier
comptable pour aider le jeune à
organiser ses dépenses.
Pendant les week-ends et les
vacances scolaires, les jeunes
restant à la fondation ont un planning
beaucoup moins contraignant, avec
des possibilités de "grasse matinée",
de séjours en colonie à thèmes,
d’activités sportives diverses et
variées.
D’ailleurs, tout au long de l’année,
chacun peut choisir une activité
sportive ou culturelle parmi celles que
propose la ville de Grandvilliers.
Bien entendu, être à la Fondation
Halleur suggère que le jeune qui y est
installé a eu un vécu difficile et
parfois dramatique !
La Fondation Halleur, comme les
autres MECS, reste un tremplin pour
permettre à l’enfant de se
reconstruire au mieux et devenir un
jour un adulte autonome et
responsable.
Annekine Dupont-Rokvam
Collège de Formerie
"
L’éducation ne consiste pas à gaver,
mais à donner faim."
Michel Tardy
SOMMAIRE
CITOYENNETÉ 1
Fondation Halleur
PATHOLOGIE 2
La dyslexie
TEMOIGNAGE 3
INFO 3
Quelques infos concernant la
vaccination
LIVRES 4
CARNET ROSE 4
Ariane santé
V
la fin de l’année
scolaire, et avec elle, l’heure où les
écoliers vont devoir se séparer de leurs
copains, de leurs « maîtres ou
maîtresses »…
Que de chemin parcouru depuis le jour
de leur première rentrée scolaire, où le
cœur gros de devoir quitter leur
maman, les touts petits allaient
découvrir les règles élémentaires de
vie en collectivité, accepter les copains
et leurs différences…et passer, petit à
petit , du statut d’enfant à élève…
Preuve en est que l’école est bien un
lieu de socialisation, et qu’il convient de
souligner l’énorme tâche accomplie par
les équipes éducatives en ce sens…
Pour les plus grands, l’heure est aux
bilans…
Conseils de classe, examens et
concours, orientation, sont autant de
repères jalonnant une vie scolaire,
nécessaires à l’apprentissage de la vie
« tout court ».
Quelque soit l’orientation prévue, et les
« galères » passées dans le cadre de
la scolarité, rares sont les élèves qui ne
se souviennent pas d’un ou une prof
les ayant marqués et accompagnés
dans les moments difficiles.
La dernière enquête nationale auprès
des collégiens fait d’ailleurs état de
l’appréciation positive qu’ils ont de leur
vie au collège ou lycée…
Alors, il sera tout aussi difficile pour les
enseignants de refermer les livres et
les casiers, de ranger les armoires
sans ressentir une petite vague de
mélancolie… Et c’est bien naturel !
Bonnes vacances
Catherine Rousseau
ICTD Oise
2
PATHOLOGIE
La dyslexie
La dyslexie est un trouble de mise en
place des mécanismes d’analyse et
de reconnaissance des mots écrits,
empêchant ou gênant de façon très
importante l’apprentissage de la
lecture et de l’orthographe.
Ce handicap peut être associé à des
troubles du langage oral.
Il existe 2 formes de dyslexie :
- la dyslexie phonologique qui se
traduit par des difficultés à traiter les
sons de la langue ; l’enfant ne
parvient pas à les identifier et à les
manipuler de manière intentionnelle,
qu’il s’agisse de syllabes ou de
phonèmes.
- la dyslexie visuelle ou lexicale se
traduit par des difficultés à
appréhender les mots dans leur
globalité et à en fixer l’image
orthographique.
Parfois, ces deux types peuvent être
combinés, on parle alors de dyslexie
mixte.
La dyslexie n’est pas due à :
- un trouble de l’intelligence
- un déficit sensoriel
- un trouble psychologique primaire
- une origine sociale défavorisée
D’ailleurs, de nombreux dyslexiques
célèbres ont marqué l’histoire :
Léonard de Vinci, Mozart, Jules
Verne, Agatha Christie, Ernest
Hemingway, Einstein, Winston
Chruchill, Georges Washington, John
F. Kennedy, Louis Pasteur…
Elle peut se traduire par :
- une difficulté à s’exprimer
correctement tant à l’oral qu’à l’écrit
- une difficulté à lire à haute voix (18
mois à 2 ans de retard par rapport à
la moyenne)
- une difficulté à lire et à comprendre
en même temps
- une dysorthographie
- des troubles de la mémoire à court
terme
- une lenteur
- une fatigue liée à la dépense
d’énergie pour compenser les
difficultés
- un découragement face à la lenteur
des progrès et à l’incompréhension
de l’entourage
Elle peut s’accompagner de troubles :
- de l’attention
- de l’orientation temporo-spatiale et
de latérisation
- dysgraphiques
- dyspraxiques
Dès que l’on pressent un trouble du
langage écrit et / ou oral, il faut avertir
le médecin de PMI, le médecin
scolaire ou le pédiatre qui suit l’enfant
afin qu’il effectue quelques tests et
prescrive un bilan orthophonique.
Certaines dyslexies ne se révéleront
qu’au moment de l’entrée en sixième,
lorsque les repères habituels de
l’enfant changent brusquement :
- nombre de matières
- nombre d’enseignants
- les différentes salles de cours
- les différentes écritures…
Lorsque le diagnostic de dyslexie est
établi, il est important que la famille
ne reste pas isolée. Elle peut
rejoindre une association de parents
d’enfants dyslexiques qui la
conseillera, l’informera sur ses droits
et l’aidera dans les démarches à
accomplir (voir le témoignage)
Quel type de prise en charge ?
L’orthophoniste est le spécialiste de
la rééducation pour ce type de
troubles. Dans certains cas il sera
nécessaire de compléter cette prise
en charge par l’intervention d’un
psychomotricien, d’un orthoptiste,
d’un ergothérapeute, d’un
psychologue.
Cependant, si depuis de nombreuses
années la rééducation orthophonique
s’est développée, force est de
constater qu’elle est indispensable
mais pas suffisante.
De trop nombreux jeunes dyslexiques
souffrent d’humiliations en milieu
scolaire. Ils peuvent alors éprouver
un désintérêt pour l’école caractérisé
par une passivité, une instabilité ou
même une agressivité.
Il paraît donc fondamental que les
enseignants soient informés afin de
prendre en compte la spécificité de
ces élèves et peut-être éviter qu’un
état dépressif s’installe.
Existe-t-il des textes officiels ?
Il existe deux circulaires :
- BO 6 du 07/02/02 - circulaire
2002-024 du 31/01/02
- circulaire n° 2006-215 du 26/12/06
Malheureusement ces textes ne sont
pas toujours mis en application… Le
législateur signifie dans ces textes
"Que dans la majorité des cas, les
enfants dyslexiques doivent être
accueillis, avec un minimum
d’adaptations, dans les écoles,
collèges, et lycées ordinaires". En
effet, seulement 1 % des enfants
dyslexiques doivent intégrer un
établissement spécialisé. Selon
l’OMS, 7 à 8 % d’élèves seraient
concernés par la dyslexie, le
pourcentage est plus élevé dans les
structures type lycée technique, lycée
agricole, CFA…
Pour en savoir plus
APEDYS Oise
03.44.02.05.91
Ils peuvent intervenir auprès des
enseignants afin de les sensibiliser à
la problématique dyslexique et
renseigner, accompagner les familles
concernées.
Site national : www.apedys.com
Institut National Supérieur de
Formation et de recherche pour
l’éducation des jeunes Handicapés
et les Enseignements Adaptés
(INS-HEA) à Suresnes
01.41.44.31.15
Site : www.inshea.fr
Des outils
"La fée des mots" Editeur qui
propose des adaptations
personnalisées de grands classiques
de la littérature jeunesse pour les
enfants de 9 à 13 ans.
10, rue des Augustins - BP 1190
17088 La Rochelle cedex
05.46.37.64.86
Site : www.lafeedesmots.fr
"Danger public" Editeur qui a
rassemblé dans une collection "les
mots à l’endroit", des contes pour
enfants dyslexiques à partir de 6 ans.
Site : www.lesmotsalendroit.com
Un logiciel édité par la société
Médialexie
Ce logiciel a reçu le Cirec d’or
(Concours International de
Recherches Educatives)
Site : www.medialexie.com
La gestion mentale
Des méthodes utilisables pour les
dyslexiques.
Site de l’Institut International de
Gestion Mentale : www.iigm.org
Monsieur Vachette
Président de l’APEDYS
3
TEMOIGNAGE
Prise en charge de mon fils en 5
ème
au service de pédiatrie, centre de
référence des troubles du langage
et des apprentissages au CHU
d’Amiens.
Avant d’avoir le rendez-vous dans
ce centre, le parcours de
reconnaissance de la dyslexie est
long et parsemé d’embûches.
Les réelles difficultés de mon fils ont
démarré en CE1-CE2. Aucun
enseignant ne m’a proposé
d’effectuer un bilan chez
l’orthophoniste, malgré les difficultés
scolaires qu’il rencontrait. En CM1,
c’est une amie qui m’en fait la
remarque. Le bilan orthophonique
réalisé, 30 séances sont prescrites
mais aucun diagnostic n’est posé. Au
bout de la 17
ème
, les séances
s’arrêtent à la demande de
l’orthophoniste. Mais en 6
ème
les
difficultés s’accroissent et les 0 en
dictée s’affichent toujours et l’estime
de soi de mon fils en prend un coup.
Le médecin scolaire lui fait passer le
test ODEDYS et constate des
problèmes de lenteur et de
mémorisation. Grâce à Catherine
Rousseau (que ne le sait pas), j’ai
entendu parler de l’association
APEDYS Oise et son président,
Monsieur Vachette. Ce dernier m’a
réaffirmé l’importance qu’un
diagnostic médical soit posé. Je
sollicite alors un rendez-vous au
centre de référence des troubles du
langage et des apprentissages au
CHU d’Amiens, un dossier à
compléter m’est parvenu. De
nombreuses pièces justificatives me
sont demandées pour étayer la
demande de bilan :
- un courrier des parents, relatant
l’histoire de l’enfant et les différentes
prises en charge dont il a bénéficiées
- un courrier du médecin scolaire
- les comptes rendus des spécialistes
que l’enfant a rencontré
(orthophoniste, psychologue, etc…)
Suite à l’envoi du dossier, un rendez-
vous avec le neuropsychologue et
l’orthophoniste m’a été proposé 6
mois plus tard.
Le jour du rendez-vous, le médecin
fait le point sur les difficultés
rencontrées par mon fils :
- l’écriture
- la lecture (lenteur, ânonnement)
- la compréhension
- la lenteur pour effectuer les
contrôles
Ensuite mon fils a effectué une heure
de tests avec le neuropsychologue. A
l’issu de ces tests, je rencontre de
nouveau ce dernier qui me précise
quels types de difficultés mon fils
rencontre et comment les améliorer
(enregistrement sur un
magnétophone de ses cours à
écouter le soir avant de dormir et le
matin du contrôle par exemple). Le
bilan neuropsychologique est
complété par un bilan orthophonique
qui dure environ 1h30. Le bilan
effectué est toujours individualisé et
adapté à chaque enfant.
A la fin de la journée un diagnostic
médical est posé… Le parcours du
combattant n’est pas terminé !!
Au collège, un Projet d’Accueil
Individualisé est réalisé avec le
médecin scolaire.
En conclusion, je voudrais apporter
une touche positive à ce témoignage
et avertir les collègues d’encourager
les parents à ne jamais baisser les
bras, de leur donner des adresses
d’associations (car quand on lutte à
plusieurs, on devient plus fort et notre
voix a plus de poids), de ne pas
hésiter à prendre rendez-vous avec le
médecin scolaire quand il y en a un
sur le secteur ou d’effectuer un bilan
orthophonique. Et surtout
d’encourager nos enfants et
adolescents sans jugement et avec
beaucoup d’empathie.
Sabine Grzesiak
Collège du Servois
La Chapelle en Serval
INFO
Quelques infos concernant la vaccination
Réunion d’informations à l’IFSI de Beauvais avec le Dr Lemaire pédiatre
En ce qui concerne la vaccination par le BCG, elle est actuellement
préconisée pour les groupes à risques.
Incidence de la tuberculose en France (incidence / 100 000)
Nationalité
1997
2003
Française
8,1
5,4
Etrangère
44,2
72,1
Calendrier des vaccinations
Age
Vaccins
BCG
Diphtérie tétanos
Poliomyélite
Coqueluche
Haemophilus
Influenzae b
Hépatite B
Pneumocoque
Rougeole
Oreillons
Rubéole
Naissance
X
X
2 mois
X
X
X
X
X
X
X
3 mois
X
X
X
X
X
4 mois
X
X
X
X
X
X
9 mois
X
12 mois
X
X
16
-
18 mois
X
X
X
X
X
24 mois
X si
nécessaire X
6 ans
X
X
11
-
13 ans
X
X
X
Rattrapage
16-18 ans
X dose
réduite
d’anatoxine
X
18-25 ans
X dose
réduite
d’anatoxine
X X
Rubéole
pour les
filles
Les vaccins
Nom commercial Cible
Diphtérie
Tétanos
Coqueluche
Polio
Hib
Hépatite B
Hépatite A
Infanrix hexa
Nourrissons
X
X
X
X
X
X
Infanrix quinta
pentavac Nourrissons X X X X X
Boostrixtetra
Repevax
Infanrix tetra
Tetravac
acellulaire
Adultes
Adolescents X X X X
Revaxis
DTPolio Adultes X X X
Act-Hib
Hiberix
Enfants non
vaccinés jusque
5 ans
X
Genhevac B
Engerix B
HBVaxPro
Fendrix
Adultes
Enfants en
fonction du
dosage
X
Imovax Polio
Adultes
Enfants X X X
Vaccin tétanique
pasteur X
Tétagrip
X
et
grippe
4
Actuellement il est proposé sur le
marché français :
- Pneumo 23 et prevenar, contre les
infections à pneumocoques
- ROR vax et priorix, contre la
rougeole, les oreillons et la rougeole
- Rouvax, contre la rougeole
- Rudivax, contre la rubéole
- Varivax et varilrix, contre la varicelle
- ProQuad, contre les oreillons, la
rubéole, la rougeole et la varicelle à
partir de l’âge de 12 mois
- Vaccin BCG SSI, contre la
tuberculose
- Rotarix et Rota Teq, contre les
infections à Rotavirus (vaccin non
remboursé actuellement)
- Zostavax, contre le zona et en
prévention des névralgies post-
infectieuses chez les personnes de
plus de 60 ans
- Vaccin méningococcique A + C
polyosidique, contre les infections à
méningocoques A et C
- Menomune, contre les infections à
méningocoques A, C, Y, W 135
- Méningitec, Méninvact, Menjugate,
Neisvac, contre les infections
méningocoques C
- Gardasil, contre les infections à
papillomavirus 6-11-16-18 est
recommandé aux jeunes filles à partir
de 14 ans.
Délai à respecter entre les vaccins
- entre deux vaccins vivants aucun
ou 4 semaines
- entre le BCG et un autre vaccin :
pas de délai
- entre deux vaccins non vivants
différents : pas de délai
- entre deux doses du même vaccin :
un délai de 4 semaines est préconisé
Rattrapage vaccinal
Pour de plus amples renseignements
vous référer au guide des
vaccinations édité par l’INPES.
Voir leur site : www.inpes.sante.fr
Isabelle Breemeersch
Collège G. Philipe - Froissy
LIVRES
L’estime de soi - un bien essentiel
Rosette Poletti et Barbara Dobbs
Guide (poche) 4,90 €
Ce livre a été écrit par deux infirmières qui
pratiquent aujourd’hui des approches
différentes du soin (l’une s’est spécialisée dans
les problèmes de deuil et de
l’accompagnement en fin de vie et l’autre en
démarche psycho spirituelle). Nous devrions
avoir cet ouvrage toutes et tous près de nous
sur notre lieu de travail car nous travaillons
auprès d’adolescents pour lesquels il est
important de cultiver cette notion. En effet,
"s’estimer et se respecter est un préalable
indispensable pour vivre une vie harmonieuse
et tournée avec confiance vers autrui". Ce livre
nous dévoile notre part de responsabilité en
tant que parents, adultes référents travaillant
auprès des enfants, adolescents dans les
institutions scolaires. Page 35, "les enfants
apprennent ce qu’ils vivent… Si un enfant vit
avec la critique, il apprend à condamner ; si un
enfant vit avec l’hostilité, il apprend à
combattre… Mais, si un enfant vit dans la
tolérance, il apprend à être patient ; si un
enfant vit avec les encouragements, il apprend
la confiance…" A lire absolument.
Sabine Grzesiak
Collège de la Chapelle en Serval
CINEMA
Un conte de Noël
Arnaud Dépleschin
Sujet : Quelques jours de la vie d’une famille
bourgeoise dans le Nord de la France, au
moment de Noël. A savoir que dans cette
famille, le troisième enfant a été conçu pour
sauver le premier atteint d’une maladie rare et
que n’étant pas compatible, le petit Joseph est
décédé à l’âge de 7 ans. Les années ont passé
mais les relations familiales restent difficiles…
Mon avis : La vie n’est pas un long fleuve
tranquille et tout particulièrement dans cette
famille là ! J’ai vraiment été enthousiasmée par
ce film ! c’est très bien et très bien joué. On
oublie même que c’est du cinéma et on ressent
en soi tous ces sentiments négatifs qui
circulent là dedans. Je pense qu’il me serait
même utile de le voir une deuxième fois afin de
pouvoir en exploiter toutes les possibilités.
Régine Picard
CARNET ROSE
Toutes nos félicitations à Béatrice Mangin pour
la naissance de Léo le 8 avril 2008
ARIANE SANTÉ
Comité de rédaction
22, avenue Victor Hugo Beauvais
directeur de publication
Alain Chevrel
rédactrice en chef
Catherine Rousseau
maquette
Nathalie Buée
Impression I.A
Isabelle Breemeersch
Sylvie Chartrel
Annekine Dupont-Rokvam
Brigitte Duvillier
Brigitte Galle
Odile Herlin-Beauvais
Monique Quatréaux
Sabine Grzesiak
Véronique Leleu
Agnès Leising
Béatrice Mangin
Régine Picard
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