SOMMAIRE "L’éducation ne consiste pas à gaver, mais à donner faim." Michel Tardy Ariane santé CITOYENNETÉ Fondation Halleur 1 PATHOLOGIE La dyslexie 2 TEMOIGNAGE 3 INFO 3 Quelques infos concernant la vaccination LIVRES 4 CARNET ROSE 4 le journal des infirmières du service de promotion de la santé en faveur des élèves I.A. OISE N° 32 - 9 juin 2008 Site Internet : http://www.ac-amiens.fr/iaoise/frame_ariane.htm ÉDITORIAL Voici arrivée la fin de l’année scolaire, et avec elle, l’heure où les écoliers vont devoir se séparer de leurs copains, de leurs « maîtres ou maîtresses »… CITOYENNETÉ Fondation Halleur décisionnaires. Par ailleurs un calendrier très précis orchestré par le juge des enfants est établi avec les parents pour l’organisation des visites et les liaisons téléphoniques et manuscrites. Que de chemin parcouru depuis le jour de leur première rentrée scolaire, où le cœur gros de devoir quitter leur maman, les touts petits allaient découvrir les règles élémentaires de vie en collectivité, accepter les copains et leurs différences…et passer, petit à petit , du statut d’enfant à élève… Preuve en est que l’école est bien un lieu de socialisation, et qu’il convient de souligner l’énorme tâche accomplie par les équipes éducatives en ce sens… Pour les plus grands, l’heure est aux bilans… Conseils de classe, examens et concours, orientation, sont autant de repères jalonnant une vie scolaire, nécessaires à l’apprentissage de la vie « tout court ». Quelque soit l’orientation prévue, et les « galères » passées dans le cadre de la scolarité, rares sont les élèves qui ne se souviennent pas d’un ou une prof les ayant marqués et accompagnés dans les moments difficiles. La dernière enquête nationale auprès des collégiens fait d’ailleurs état de l’appréciation positive qu’ils ont de leur vie au collège ou lycée… Alors, il sera tout aussi difficile pour les enseignants de refermer les livres et les casiers, de ranger les armoires sans ressentir une petite vague de mélancolie… Et c’est bien naturel ! Bonnes vacances Catherine Rousseau ICTD Oise Notre E-mail pour nous écrire : [email protected] En fonction des situations, les jeunes peuvent y rester les week-ends et même pendant les vacances scolaires. Scolarité : La scolarité de chacun est maintenue dans les établissements scolaires locaux les plus proches selon leur orientation respective. La fondation Halleur est une maison à caractère social, dite MECS, comme le sont les établissements gérés par la fondation d’Auteuil. Règles de vie de la fondation : Chaque enfant a un éducateur référent ; celui-ci est le pilier éducatif qui fait le lien permanent avec les familles, les écoles et les instances sociales et judiciaires. Il accompagne le jeune lors des audiences, des commissions à l’ASE, des rendezvous médicaux… Il participe à toutes les décisions concernant l’enfant. C’est un établissement public et communal. Il peut recevoir 30 jeunes de 6 à 18 ans. Ces jeunes sont confiés par l’aide sociale à l’enfance (ASE), sur la demande parfois des parents, sinon du juge des enfants. Ils bénéficient à la fondation d’un projet individuel sur les plans éducatifs, sociaux et familiaux. Une réunion par semaine regroupe tous les jeunes et tous les adultes travaillant à la fondation, pour une mise au point de la semaine passée, pour réajuster le "tir" si nécessaire et pour organiser la semaine à venir. Ils sont hébergés en internat pour la plupart, encadrés par des éducateurs ; certains plus âgés peuvent bénéficier de studios pour favoriser l’apprentissage de leur autonomie. Les règles de vie de la fondation sont, comme dans une famille, basées sur le respect de chacun, du matériel, de la spécificité individuelle (religion, régime alimentaire, traitement …) et de contraintes relatives à la scolarité et à une vie collective. Raisons familiales : Dans la plupart des situations, les parents restent les responsables légaux de leurs enfants. Ce sont eux qui choisissent les intervenants médicaux pour leurs enfants (médecin généraliste ou spécialiste, psychologue…), dans le secteur privé ou public. Ils sont le plus souvent 1 Les jeunes gardent une vie sociale extérieure et peuvent avoir l’autorisation d’aller chez un camarade, pour un goûter d’anniversaire par exemple, de sortir faire des courses avec un membre de la famille ou l’éducateur. D’ailleurs, chacun bénéfice d’argent de poche dont le montant varie en fonction de leur âge ; cet argent est géré par le jeune et son éducateur référent avec l’aide d’un cahier comptable pour aider le jeune à organiser ses dépenses. Pendant les week-ends et les vacances scolaires, les jeunes restant à la fondation ont un planning beaucoup moins contraignant, avec des possibilités de "grasse matinée", de séjours en colonie à thèmes, d’activités sportives diverses et variées. D’ailleurs, tout au long de l’année, chacun peut choisir une activité sportive ou culturelle parmi celles que propose la ville de Grandvilliers. Bien entendu, être à la Fondation Halleur suggère que le jeune qui y est installé a eu un vécu difficile et parfois dramatique ! La Fondation Halleur, comme les autres MECS, reste un tremplin pour permettre à l’enfant de se reconstruire au mieux et devenir un jour un adulte autonome et responsable. Annekine Dupont-Rokvam Collège de Formerie PATHOLOGIE La dyslexie La dyslexie est un trouble de mise en place des mécanismes d’analyse et de reconnaissance des mots écrits, empêchant ou gênant de façon très importante l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe. Ce handicap peut être associé à des troubles du langage oral. Il existe 2 formes de dyslexie : - la dyslexie phonologique qui se traduit par des difficultés à traiter les sons de la langue ; l’enfant ne parvient pas à les identifier et à les manipuler de manière intentionnelle, qu’il s’agisse de syllabes ou de phonèmes. - la dyslexie visuelle ou lexicale se traduit par des difficultés à appréhender les mots dans leur globalité et à en fixer l’image orthographique. Parfois, ces deux types peuvent être combinés, on parle alors de dyslexie mixte. La dyslexie n’est pas due à : - un trouble de l’intelligence - un déficit sensoriel - un trouble psychologique primaire - une origine sociale défavorisée D’ailleurs, de nombreux dyslexiques célèbres ont marqué l’histoire : Léonard de Vinci, Mozart, Jules Verne, Agatha Christie, Ernest Hemingway, Einstein, Winston Chruchill, Georges Washington, John F. Kennedy, Louis Pasteur… - des troubles de la mémoire à court terme - une lenteur - une fatigue liée à la dépense d’énergie pour compenser les difficultés - un découragement face à la lenteur des progrès et à l’incompréhension de l’entourage Cependant, si depuis de nombreuses années la rééducation orthophonique s’est développée, force est de constater qu’elle est indispensable mais pas suffisante. De trop nombreux jeunes dyslexiques souffrent d’humiliations en milieu scolaire. Ils peuvent alors éprouver un désintérêt pour l’école caractérisé par une passivité, une instabilité ou même une agressivité. Elle peut s’accompagner de troubles : - de l’attention - de l’orientation temporo-spatiale et de latérisation - dysgraphiques - dyspraxiques Il paraît donc fondamental que les enseignants soient informés afin de prendre en compte la spécificité de ces élèves et peut-être éviter qu’un état dépressif s’installe. Dès que l’on pressent un trouble du langage écrit et / ou oral, il faut avertir le médecin de PMI, le médecin scolaire ou le pédiatre qui suit l’enfant afin qu’il effectue quelques tests et prescrive un bilan orthophonique. Existe-t-il des textes officiels ? Il existe deux circulaires : - BO n° 6 du 07/02/02 - circulaire n° 2002-024 du 31/01/02 - circulaire n° 2006-215 du 26/12/06 Certaines dyslexies ne se révéleront qu’au moment de l’entrée en sixième, lorsque les repères habituels de l’enfant changent brusquement : Malheureusement ces textes ne sont pas toujours mis en application… Le législateur signifie dans ces textes "Que dans la majorité des cas, les enfants dyslexiques doivent être accueillis, avec un minimum d’adaptations, dans les écoles, collèges, et lycées ordinaires". En effet, seulement 1 % des enfants dyslexiques doivent intégrer un établissement spécialisé. Selon l’OMS, 7 à 8 % d’élèves seraient concernés par la dyslexie, le pourcentage est plus élevé dans les structures type lycée technique, lycée agricole, CFA… - nombre de matières - nombre d’enseignants - les différentes salles de cours - les différentes écritures… Lorsque le diagnostic de dyslexie est établi, il est important que la famille ne reste pas isolée. Elle peut rejoindre une association de parents d’enfants dyslexiques qui la conseillera, l’informera sur ses droits et l’aidera dans les démarches à accomplir (voir le témoignage) Quel type de prise en charge ? Elle peut se traduire par : - une difficulté à s’exprimer correctement tant à l’oral qu’à l’écrit - une difficulté à lire à haute voix (18 mois à 2 ans de retard par rapport à la moyenne) - une difficulté à lire et à comprendre en même temps - une dysorthographie la problématique dyslexique et renseigner, accompagner les familles concernées. Site national : www.apedys.com Institut National Supérieur de Formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INS-HEA) à Suresnes 01.41.44.31.15 Site : www.inshea.fr Des outils "La fée des mots" Editeur qui propose des adaptations personnalisées de grands classiques de la littérature jeunesse pour les enfants de 9 à 13 ans. 10, rue des Augustins - BP 1190 17088 La Rochelle cedex 05.46.37.64.86 Site : www.lafeedesmots.fr "Danger public" Editeur qui a rassemblé dans une collection "les mots à l’endroit", des contes pour enfants dyslexiques à partir de 6 ans. Site : www.lesmotsalendroit.com Un logiciel édité par la société Médialexie Ce logiciel a reçu le Cirec d’or (Concours International de Recherches Educatives) Site : www.medialexie.com La gestion mentale Des méthodes utilisables pour les dyslexiques. Site de l’Institut International de Gestion Mentale : www.iigm.org Pour en savoir plus L’orthophoniste est le spécialiste de la rééducation pour ce type de troubles. Dans certains cas il sera nécessaire de compléter cette prise en charge par l’intervention d’un psychomotricien, d’un orthoptiste, d’un ergothérapeute, d’un psychologue. APEDYS Oise 03.44.02.05.91 [email protected] Ils peuvent intervenir auprès des enseignants afin de les sensibiliser à 2 Monsieur Vachette Président de l’APEDYS TEMOIGNAGE Prise en charge de mon fils en 5ème au service de pédiatrie, centre de référence des troubles du langage et des apprentissages au CHU d’Amiens. l’orthophoniste m’a été proposé 6 mois plus tard. problèmes de lenteur et de mémorisation. Grâce à Catherine Rousseau (que ne le sait pas), j’ai entendu parler de l’association APEDYS Oise et son président, Monsieur Vachette. Ce dernier m’a réaffirmé l’importance qu’un diagnostic médical soit posé. Je sollicite alors un rendez-vous au centre de référence des troubles du langage et des apprentissages au CHU d’Amiens, un dossier à compléter m’est parvenu. De nombreuses pièces justificatives me sont demandées pour étayer la demande de bilan : Avant d’avoir le rendez-vous dans ce centre, le parcours de reconnaissance de la dyslexie est long et parsemé d’embûches. Les réelles difficultés de mon fils ont démarré en CE1-CE2. Aucun enseignant ne m’a proposé d’effectuer un bilan chez l’orthophoniste, malgré les difficultés scolaires qu’il rencontrait. En CM1, c’est une amie qui m’en fait la remarque. Le bilan orthophonique réalisé, 30 séances sont prescrites mais aucun diagnostic n’est posé. Au bout de la 17ème, les séances s’arrêtent à la demande de l’orthophoniste. Mais en 6ème les difficultés s’accroissent et les 0 en dictée s’affichent toujours et l’estime de soi de mon fils en prend un coup. Le jour du rendez-vous, le médecin fait le point sur les difficultés rencontrées par mon fils : Au collège, un Projet d’Accueil Individualisé est réalisé avec le médecin scolaire. - l’écriture - la lecture (lenteur, ânonnement) - la compréhension - la lenteur pour effectuer les contrôles En conclusion, je voudrais apporter une touche positive à ce témoignage et avertir les collègues d’encourager les parents à ne jamais baisser les bras, de leur donner des adresses d’associations (car quand on lutte à plusieurs, on devient plus fort et notre voix a plus de poids), de ne pas hésiter à prendre rendez-vous avec le médecin scolaire quand il y en a un sur le secteur ou d’effectuer un bilan orthophonique. Et surtout d’encourager nos enfants et adolescents sans jugement et avec beaucoup d’empathie. Ensuite mon fils a effectué une heure de tests avec le neuropsychologue. A l’issu de ces tests, je rencontre de nouveau ce dernier qui me précise quels types de difficultés mon fils rencontre et comment les améliorer (enregistrement sur un magnétophone de ses cours à écouter le soir avant de dormir et le matin du contrôle par exemple). Le bilan neuropsychologique est complété par un bilan orthophonique qui dure environ 1h30. Le bilan effectué est toujours individualisé et adapté à chaque enfant. - un courrier des parents, relatant l’histoire de l’enfant et les différentes prises en charge dont il a bénéficiées - un courrier du médecin scolaire - les comptes rendus des spécialistes que l’enfant a rencontré (orthophoniste, psychologue, etc…) Suite à l’envoi du dossier, un rendezvous avec le neuropsychologue et Le médecin scolaire lui fait passer le test ODEDYS et constate des A la fin de la journée un diagnostic médical est posé… Le parcours du combattant n’est pas terminé !! Sabine Grzesiak Collège du Servois La Chapelle en Serval INFO Quelques infos concernant la vaccination Réunion d’informations à l’IFSI de Beauvais avec le Dr Lemaire pédiatre En ce qui concerne la vaccination par le BCG, elle est actuellement préconisée pour les groupes à risques. Incidence de la tuberculose en France (incidence / 100 000) Nationalité Française Etrangère Calendrier des vaccinations X 16-18 ans 18-25 ans X X X X X X si nécessaire X X X dose réduite d’anatoxine X dose réduite d’anatoxine X X X X X Nourrissons X X X X X X Nourrissons X X X X X Adultes Adolescents X X X X Adultes X X Act-Hib Hiberix Rattrapage Genhevac B Engerix B HBVaxPro Fendrix X X Infanrix hexa Infanrix quinta pentavac Boostrixtetra Repevax Infanrix tetra Tetravac acellulaire Revaxis DTPolio Rubéole pour les filles Imovax Polio 3 Enfants non vaccinés jusque 5 ans Adultes Enfants en fonction du dosage Adultes Enfants Hépatite A Rougeole Oreillons Rubéole Pneumocoque X X X Hépatite B X X X X Hib X X X Polio X X X Cible Coqueluche X X X X X Nom commercial Tétanos X X X Hépatite B Haemophilus Influenzae b Coqueluche Poliomyélite Diphtérie tétanos X 24 mois 6 ans 11-13 ans Les vaccins Diphtérie Naissance 2 mois 3 mois 4 mois 9 mois 12 mois 16-18 mois 2003 5,4 72,1 Vaccins BCG Age 1997 8,1 44,2 X X X X Vaccin tétanique pasteur X Tétagrip X et grippe X X Actuellement il est proposé sur le marché français : - Rotarix et Rota Teq, contre les infections à Rotavirus (vaccin non remboursé actuellement) - Zostavax, contre le zona et en prévention des névralgies postinfectieuses chez les personnes de plus de 60 ans - Vaccin méningococcique A + C polyosidique, contre les infections à méningocoques A et C - Menomune, contre les infections à méningocoques A, C, Y, W 135 - Méningitec, Méninvact, Menjugate, Neisvac, contre les infections méningocoques C - Pneumo 23 et prevenar, contre les infections à pneumocoques - ROR vax et priorix, contre la rougeole, les oreillons et la rougeole - Rouvax, contre la rougeole - Rudivax, contre la rubéole - Varivax et varilrix, contre la varicelle - ProQuad, contre les oreillons, la rubéole, la rougeole et la varicelle à partir de l’âge de 12 mois - Vaccin BCG SSI, contre la tuberculose - Gardasil, contre les infections à papillomavirus 6-11-16-18 est recommandé aux jeunes filles à partir de 14 ans. Délai à respecter entre les vaccins - entre deux vaccins vivants aucun ou 4 semaines - entre le BCG et un autre vaccin : pas de délai - entre deux vaccins non vivants différents : pas de délai - entre deux doses du même vaccin : un délai de 4 semaines est préconisé Rattrapage vaccinal Pour de plus amples renseignements vous référer au guide des vaccinations édité par l’INPES. Voir leur site : www.inpes.sante.fr Isabelle Breemeersch Collège G. Philipe - Froissy LIVRES L’estime de soi - un bien essentiel Rosette Poletti et Barbara Dobbs Guide (poche) 4,90 € Ce livre a été écrit par deux infirmières qui pratiquent aujourd’hui des approches différentes du soin (l’une s’est spécialisée dans les problèmes de deuil et de l’accompagnement en fin de vie et l’autre en démarche psycho spirituelle). Nous devrions avoir cet ouvrage toutes et tous près de nous sur notre lieu de travail car nous travaillons auprès d’adolescents pour lesquels il est important de cultiver cette notion. En effet, "s’estimer et se respecter est un préalable indispensable pour vivre une vie harmonieuse et tournée avec confiance vers autrui". Ce livre nous dévoile notre part de responsabilité en tant que parents, adultes référents travaillant auprès des enfants, adolescents dans les institutions scolaires. Page 35, "les enfants apprennent ce qu’ils vivent… Si un enfant vit avec la critique, il apprend à condamner ; si un enfant vit avec l’hostilité, il apprend à combattre… Mais, si un enfant vit dans la tolérance, il apprend à être patient ; si un enfant vit avec les encouragements, il apprend la confiance…" A lire absolument. Sujet : Quelques jours de la vie d’une famille bourgeoise dans le Nord de la France, au moment de Noël. A savoir que dans cette famille, le troisième enfant a été conçu pour sauver le premier atteint d’une maladie rare et que n’étant pas compatible, le petit Joseph est décédé à l’âge de 7 ans. Les années ont passé mais les relations familiales restent difficiles… Mon avis : La vie n’est pas un long fleuve tranquille et tout particulièrement dans cette famille là ! J’ai vraiment été enthousiasmée par ce film ! c’est très bien et très bien joué. On oublie même que c’est du cinéma et on ressent en soi tous ces sentiments négatifs qui circulent là dedans. Je pense qu’il me serait même utile de le voir une deuxième fois afin de pouvoir en exploiter toutes les possibilités. Sabine Grzesiak Collège de la Chapelle en Serval CINEMA Un conte de Noël Arnaud Dépleschin Régine Picard CARNET ROSE Toutes nos félicitations à Béatrice Mangin pour la naissance de Léo le 8 avril 2008 ARIANE SANTÉ Comité de rédaction 22, avenue Victor Hugo Beauvais directeur de publication Isabelle Breemeersch Sabine Grzesiak Alain Chevrel Sylvie Chartrel Véronique Leleu rédactrice en chef Annekine Dupont-Rokvam Agnès Leising Brigitte Duvillier Catherine Rousseau Béatrice Mangin Brigitte Galle maquette Régine Picard Odile Herlin-Beauvais Nathalie Buée 4 Monique Quatréaux Impression I.A