KHAFIF Linda 1ère S.2
FERRERO Emilia
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La biochimie cellulaire est constituée de deux types de macromolécules :
Les acides nucléiques, qui permettent la reproduction
cellulaire.
Leur structure constitue le support de l’information génétique ; il
en existe deux sortes : l’ADN (acide désoxyribonucléique), la
molécule de la vie, qui renferme l’information génétique, celle-ci
peut se répliquer et subir des modifications ce qui permet à
l’espèce d’évoluer, et l’ARN (acide ribonucléique) qui permet le
transfert de l’information génétique contenue dans l’ADN
jusqu’au cœur de l’usine cellulaire, le ribosome, où a lieu la
réplication.
Ils sont construits sur le schéma moléculaire suivant : une brique
appelée nucléotide composée d’un phosphate, d’un sucre (ou
carbohydrate) ribose ou désoxyribose, ainsi que d’une base
azotée. Des milliers de nucléotides pourraient être fabriqués en
laboratoire, pourtant seule une poignée est utilisée par la chimie
du vivant.
Les protéines, qui permettent le bon
fonctionnement cellulaire, ainsi que l’assimilation
de l’énergie et de la nourriture.
Ces dernières, créées à partir du code génétique,
n’utilisent qu’une vingtaine d’acides aminés
différents (identiques pour tous les êtres vivants
terrestres ; ils sont composés d’un groupement
aminé (NH2), un groupement acide (COOH), d’une
portion variable d'un acide aminé à l'autre), alors
qu’il en existe des centaines dans la nature et des
millions peuvent être chimiquement fabriqués.
Protéines et acides nucléiques utilisent les mêmes briques moléculaires élémentaires
(Adénine, Thymine, Cytosine, Guanine, Uracile) pour tous les êtres vivants (soit de la simple
bactérie à l’être humain). Les séquences des acides aminés (pour les protéines) ou des
nucléotides (pour les acides nucléiques) leur donnent leur spécificité.
Jusque peu, une question restait ouverte : qui des protéines et des acides nucléiques est
apparu en premier ? En effet, sans acide nucléique, pas de réplication, or cette réplication
nécessite des protéines, elles-mêmes formées à partir de l’acide nucléique !
Dans les années 1980, ce problème a enfin pu trouver une probable solution : on a constaté le
rôle de catalyseur que pouvait jouer l’ARN, rôle qui semblait jusque-là réservé aux protéines.
D’où l’idée d’un « monde ARN », ces molécules réplicatives auraient auparavant assuré le
fonctionnement de la machinerie cellulaire en l’absence de
protéines.
Tous les êtres vivants connus sont également basés sur le
principe d’homochiralité, soit la propriété que possède un objet de
ne pas être superposable à son image dans un miroir. Cela permet
notamment, par complémentarité de nucléotides, la reproduction de
l’information génétique.