La progestérone bio-identique a été associée à un risque de cancer du
sein moindre que la thérapie de remplacement des hormones (avec
des progestatifs synthétiques) : 0,32 % par rapport à 0,51 % épisode
par personne par an.
Contexte
• La grande confiance accordée aux études d’observation, aux ECR de petite taille et
aux marqueurs de substitution fait penser à l’époque où les hormones synthétiques
étaient populaires et censées réduire la coronaropathie de 35 % à 50 % 12-14. Par la
suite, des ECR bien conçus ont révélé plus d’effets nocifs que d’effets bénéfiques15-17.
• La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) déconseille
actuellement l’utilisation de ces hormones en raison du manque de données
probantes appuyant les effets bénéfiques et de l’incertitude quant au risque à long
terme18.
Conclusion : La théorie sous-jacente à l’utilisation d’hormones bio-identiques est
attrayante; toutefois, son avantage clinique n’est pas appuyé par des données
probantes fiables. La sécurité à long terme demeure largement inconnue.
Auteurs : Christina Korownyk, M.D., CCMF, et James McCormack, B. Sc. (pharmacie), Pharm. D.
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16. JAMA, 2002, 288(1) : 49-57.
17. JAMA, 2002, 288(3) : 321-333.
18. http://www.sogc.org/health/health-menopause_e.asp.
Tools for Practice est un article bimensuel qui résume des données médicales probantes portant surtout sur des
questions d’actualité et l’information destinée à modifier la pratique. L’article est coordonné par
G. Michael Allan, M.D., CCMF, et le contenu est rédigé par des médecins de famille praticiens auxquels se joint à
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