Subventions pour de recherche en prevention – Compétition du avril 2014 (PRG-14) Ordre alphabétique Abenhaim, Haim Hôpital général juif de Montréal (affilié à l'Université McGill) Hormonothérapie substitutive et cancer du sein : hormones bio-identiques et hormones synthétiques Pendant de nombreuses années, l'hormonothérapie substitutive a été le traitement le plus efficace chez les femmes éprouvant des symptômes reliés à la ménopause, comme des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Il existe deux principaux types d'hormonothérapie substitutive : les hormones synthétiques et les hormones naturelles, conçues pour être le plus semblables possibles aux hormones humaines. Selon certaines données, il semble que les hormones synthétiques puissent accroître le risque d'un cancer du sein, mais des indices laissent entendre que les hormones naturelles seraient plus sécuritaires. L'étude du Dr Abenhaim portera sur un million de femmes, dont environ 12 000 ont des antécédents de cancer du sein et dont environ 150 000 ont déjà eu recours à de l'hormonothérapie substitutive. Cette recherche lui permettra d'apporter des preuves concrètes, fondées sur une grande population, du risque posé par chaque type d'hormonothérapie substitutive. Elle pourrait enfin éclaircir les questions qui existent depuis longtemps sur les risques de l'hormonothérapie substitutive. Ainsi, les femmes ménopausées pourront soit se sentir en confiance de suivre ce traitement, soit mieux comprendre les risques qu'elles courent si elles décident de le suivre. Franco, Eduardo Université McGill Un essai contrôlé randomisé portant sur l'utilisation d'un lubrifiant contenant du carraghénane afin de réduire la transmission du virus du papillome humain (VPH) chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres homes Au cours des dix dernières années, les agences de santé publique de partout dans le monde ont mis en œuvre des programmes de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) dans un vaste effort concerté pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Ces programmes visent principalement les enfants, mais il existe aussi des populations adultes qui sont à haut risque de contracter le VPH et les cancers qu'il cause. Parmi ces populations à risque, on compte les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Les progrès dans recherche sur le virus d'immunodéficience humaine (VIH) ont permis à de nombreux hommes infectés de cette population de vivre de longues vies en santé. Toutefois, l'immunodépression les rend vulnérables à d'autres infections comme le VPH, cette situation pouvant mener à l'apparition d'un cancer de l'anus. Dans de nombreux cas, il est trop tard pour vacciner ces hommes contre le VPH. L'étude du Dr Franco est un essai contrôlé randomisé pour tester un lubrifiant contenant du carraghénane, une substance qui, en laboratoire, prévient la transmission par voie sexuelle du VPH. Le Dr Franco évaluera si ce lubrifiant peut diminuer le risque de cancer de l'anus dans cette population. Si elle se révèle efficace, la distribution de lubrifiant, relativement simple et abordable, pourrait un jour être proposée par les agences de santé publique pour prévenir les cancers liés au VPH.