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MYTHES ET RÉALITÉS
VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH)
Je ne présente aucun symptôme ;
je ne suis donc pas atteint.
Faux. Au moins 75 % de la population canadienne a déjà été atteint. Chez la majorité
des gens, l’infection va disparaitre dans les deux ans. Toutefois, chez certaines personnes,
le VPH peut se développer et causer divers types de cancer ainsi que des condylomes.
J’utilise toujours le condom ;
je ne suis donc pas à risque.
Faux. Le VPH ne se transmet pas seulement lors de la pénétration. Il se transmet
par contact peau à peau (caresse, frottement, etc.) d’une zone infectée (main, bouche,
cuisse, région ano-génitale). Le condom est donc souvent insuffisant.
À part le condom, il n’existe aucun
moyen de se protéger contre le VPH.
Faux. La vaccination permet de se protéger de plusieurs types de VPH. Il existe
à ce jour trois vaccins au Canada dont un qui protège contre neuf types de VPH.
Ces neuf types sont les plus prévalents et sont responsables de 90 % des condylomes
et jusqu’à 90 % des cancers et précancers qui y sont associés.
Je suis déjà actif sexuellement ;
il est donc trop tard pour me faire vacciner.
Faux. Même si vous avez déjà été atteint d’un VPH (avec ou sans symptômes),
la vaccination est indiquée et même très fortement recommandée. Car si vous avez déjà
été atteint, vous pouvez toujours recontracter l’infection dans le futur.
Je ne dois pas aborder le sujet de mon infection
antérieure au VPH avec mon partenaire actuel,
car ça pourrait briser notre relation.
Faux. Il est important d’en parler avec son partenaire afin de briser la chaine
de transmission, de permettre au partenaire de subir les tests de dépistage et de prendre
les moyens de protections nécessaires. C’est un geste responsable et respectueux
pour soi et pour l’autre.