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2016/2017
MOBILOBADOUR
PRÉSENTE AU FIL DU CONTE
AVEC LE CONTEUR
Gilles Bardeau
L’arbre perché
CIE MOBILOBADOUR - SARRABASCHE 07110
BEAUMONT
LECONTE:
UNE PAROLE VIVANTE
LES CONTES SONT AUSSI NÉCESSAIRE QUE L’AIR
HENRI GOUGAUD
Faut-il me croire conteur? Je raconte des
histoires depuis tant d’années, la raison à cela, si
je conte ? Que le monde ne me change pas. Ce
qui importe à mes lèvres, mon regard, mon
ressenti, c’est cette part de subjectivité
singulière, que j’appelle faute de mieux la poésie.
Elle est toujours là pour montrer, ce grain de
folie être l’étincelle de la vie…Celle qui donne
sens et naissance à l’être des mots, qu’on abrite
sous la peau. La parole vivante est l’histoire fait
de chair et de rêve, que la bouche forme en elle;
le récit des hommes qui traverse le fleuve du
temps.
Habitant la terre et habitée par cette parole
vagabonde, émouvante où je peux rendre
compte à mon semblable de la teneur du
mystère et de l’opacité du monde. L’existence
parait se noyer dans le crépuscule de
l’insignifiance, mais je raconte comme au début,
il était une fois, une poignée de certitudes dans
une main de cendre. La promesse des châteaux
de sable s’effondre dans le va et vient des siècles,
les civilisations se font et se défont dans le
vacarme des guerres. Les marchands de fables,
d’hier ou d’aujourd’hui, comme souvent ne
vendent que du vent, cette poussière étoilée du
savoir, de la supposée paillette d’or avec lequel le
monde fait son miel. Dans ma monodie, qui me
soutient, par le récit épargné de la monotonie et
protégé de l’ennui, le conte que j’apporte est
une trêve dans le combat des hommes.
c’est une trêve verte à l’ombre d’un feuillu où je
me demande si c’en est vraiment fini, du grand
souffle des forêts de jadis. Pourquoi la beauté ne
peut-elle pas exalter à la longue le coeur des
hommes? Pourquoi nul n’a encore réussi à
chanter le monde où l’épopée de paix triomphe?
Pourquoi cette paix ne se laisse -t-elle pas
raconter? Faut-il pour autant renoncer? Et si je
renonce? Que deviendra l’enfance? Si elle perd
le conteur du même coup elle perdra les
histoires. Celles qui recèlent des trésors, une
brouette remplie d’astres comme autant de
possibles pour l’horizon. L’enfant de humanité
sera-t-il sans rêve si il est privée de cette
féerie ? Mais tant qu’il y aura le conteur le ciel
des hommes sera-t-il moins obscur?
3
Faut-il alors qu’on me croit conteur? Je ne
peux pas dire qui je suis. Je n'en ai pas la
moindre idée. Je suis quelqu’un avec une
histoire c’est tout ce que je sais. Je suis né
avec, alors je raconte. Maintenant je suis là,
je suis libre de dire n’importe quoi, je peux
tout m'imaginer. Tous est possible. Je n'ai
qu'à ouvrir mes lèvres et je redeviens
l’arbre à paroles. Il ne faut pas mépriser
dans ce monde la fiction, l’imagination, le
jeu, la poésie propre au conte parce qu’on
commettrait un grave mensonge. Sans le
mensonge d’une histoire, les histoires
seraient impossibles et il est impossible de
vivre sans elles.
Faut-il alors qu’on me croit conteur? Je
raconte, je m’aMuse, je suis le rêveur public,
et Je dis le conte avec la désinvolture de
l’enfantin et l’antique malice. Je suis le ratconteur à la voix cassée, je vieillis
maintenant mais mon récit s’élève des
profondeurs de ma mémoire, qui n’a pas
besoin de se souvenir et ma bouche
entr’ouverte répète l’éternel « il était
une fois», nul n'a besoin d'être initié, au sens
des mots et des phrases, font qu’en lui, se
reconnaisse chaque homme, chaque femme,
chaque enfant. Le conte nous convoque à
notre propre mystère, nous renvoie à nos
silences, en attente de sens. Je conte pour
donner à voir dès l’enfance, les fissures sur
le mur où jaillit le ciel étoilé de fleurs, je
montre les passages secrets qu’il y a dans le
monde, je dis qu’il y a un autre monde dans
celui-ci, avec des portes cachées, des
interstices qui laissent passer la lumière, en
bas sur terre et en haut vers le ciel.
Pourquoi le monde ne voient-ils plus cela?
Je me pose cette question y aurait-il dés
lors une histoire sans meurtre ni guerre?
LE CONTEUR
Gilles Bardeau
SALTIMBANQUE MODERNE, URBAIN ET RURAL
L’enfant et le
sculpteur, comment
savais-tu qu’il y avait
un cheval dans la
pierre?
Les contes sont si
précieux à la vie. Il
ne faudrait pas s’y
méprendre, et de
les confondre
avec un simple
divertissement
puéril pour nous
faire oublier la
grisaille du
monde. Ecouter
une histoire c’est
se nourrir, écouter
le conteur c’est
emprunter avec lui
le chemin des
mots pour
apprendre la
liberté. Le conte
que l’on écoute
que l’on éprouve
dans le corps est
la vie parfois un
peu triste et tantôt
ivre de joie. Depuis plus de 20 ans
qu’il est un artiste du
vivant, Qu’il égrène
des histoires, qu’il
sème des graines de
folie au risque
d’allumer l’étincelle
de vie. Ce n’est pas
des histoires à dormir
debout, les histoires
qu’il conte n’ont pas
d’autre but que de
tenir vos rêves
éveillés…
Ses récits sont des
versions
contemporaines des
contes de toujours. Il
feint d’en être le
faiseur pour des
rencontres
inhabituelles qui
viennent troubler les
pauvres limites de
notre réalité. Tant de
choses incroyables se
produisent cela arrive
quelques fois et plus
souvent qu’on ne le
croit.
AU fil du conte
DES HISTOIRES QUI
PRÊTENT À RIRE, À
ÉPROUVER AUSSI
MAIS ELLES SONT
LÀ COMME UN
MIROIR POUR
MIEUX NOUS
FAIRE RÉFLÉCHIR
7
QUELQUES DATES
05
06
08
09
FESTIVAL FONT’ART
Pernes-les-fontaines (84)
FESTIVAL ENFANCE
DE L’ART
St-Péray (07)
FESTIVAL LA
PAROLE NOMADE
Ardèche du sud
CENTRE CULTUREL
OLIVIER DE SERRES
Mirabel (07)
RÊVE QUI VEUT
MARCHE OU RÊVE MAIS…
02
03
FORÊT DE LA
CRÉATIVITÉ
Domaine de Valbonne (30)
LES NUITS DU
CONTE
ST-Malo/ au château du vieux
colombier.
10
11
THÉÂTRE
CHOCOLAT
Marseille (13)
ATD QUART-MONDE
Cité des sciences et de l’industrie/
Paris
L’ARBRE PERCHÉ
Un rêve plus grand que soi
L’arbre perché est une invitation à venir
prendre un peu de hauteur, vis-à-vis du
désenchantement du monde, actuel. De cette
folie des grandeurs qui aujourd’hui, détruit la
beauté des splendeurs. La beauté terrestre
des forêts et tout ce quel recouvre comme
secret, comme l’horizon d’une fenêtre, que
l’on cherche souvent au fond de soi.
On a beau brûler tous les mots, sans pour
autant expliquer le mystère de ce feu, de
cette vie, danse, sur le sol des ombres, le récit,
terre obstinée de la parole, naissance du rêve,
du désir et porteuse d’histoires. Il était une
fois l’enfant qui voulait devenir un arbre, les
pieds dans les ruisseaux, la tête dans les
chants d’oiseaux. L’arbre perché m’est
apparue comme une métaphore, pour saisir
le semblable qu’il y a derrière l’écorce,
l’humain de l’homme, le vivant, l’extravagant,
l’insaisissable…
Mes contes dés lors ne sont pas des soldats
et des rois, mais des arbres où l’ombre est
humaine, afin d’éprouver l’existence, la nature,
la terre en soi. Elle a le goût et les saveurs
d’une langue maternelle, c’est une parole
déconcertante qui s’enfonce, pas à pas, dans
le chemin des mots, sous l’épaisseur de la
peau, je raconte l’arbre perché pour signifier
l’intelligence du lien, qu’il a su nouer avec la
vie.
La main à l’oreille je vous donne à voir, cet
arbre celui qui nous habite, celui qu’on
écoute à haute-voix ,dire le rêve plus grand
que soi. Je n’y puis rien, c’est ainsi, la vie est
une chose merveilleuse et grande. C’est
peut-être pour cette raison que le conteur
est un passeur de mémoire pour tenir le rêve
éveillé, parce que l’homme ne sait plus qu’il
était un enfant, et l’enfant ne peut pas le
savoir.
L’arbre perché je le dédie au songe de
l’enfance, il est toujours là, il perdure dans la
chair des hommes, en quête de sens, il en a
toujours été ainsi, du petit nourrisson au
crépuscule des cheveux blancs, nous avons ce
besoin vital de rêver, d’entendre le récit des
êtres qui nous lient, de l’histoire qui délie les
mots pour mieux partager la vie et pour
nous tenir rassembler, autour de la parole,
comme d’un véritable lieu de rencontre…
L’arbre perché est ma façon de rendre visible
ce qui existe, que par habitude nous ne
voyons plus, le monde en devient si familier,
qu'à la longue, il passe à l’invisible. Il suffit
juste d'un effet de surprise, d’une rencontre
inhabituelle pour rendre le familier à l’étrange.
Rendre le monde à son mystère naturel qui
ne cesse pas de nous questionner et de nous
émerveiller sans cesse.
7
le héros de mon récit est l’arbre . Oui un
arbre. Un arbre dans la vie comme un
dernier des mohicans avec des plumes. Et
pourquoi pas? On s’est accoutumé à voir
tant de monstres et de créatures
imaginaires. Alors pourquoi pas un esprit
feuillu et bienfaisant pour changer
d’ombre…
L’arbre perché
L’arbre perché c’est un enfant qui construit
sa cabane sous l’épaisseur de son feuillage,
en attendant de devenir à son tour l’un des
leurs, un frère de sève.
C’est un chiffonnier qui voulait voir un
coucher de soleil à la cime d’un vieux chêne,
il a découvert dans sa ramure le palais d’un
roi feuillu…
C’est le prince des forêts, un écureuil
vagabond au nom de flamme rousse qui
sauve un paysan de la famine grâce à l’arbre
à pain.
Raconte
Mais si vous ne souhaitez pas qu’un arbre
entre dans votre vie, il est encore temps de
me congédier. Admettons que vous me
demandez de partir, vous ne saurez rien, que
les arbres savent parler.
Tantôt il deviennent des personnes, vous
pensez que cela n’existe pas, que des
personnes peuvent devenir des arbres,
Ce ne sont que des histoires que les enfants
aiment inventer. et pourtant…
Je deviendrais un arbre quand je serais plus grand…
LA CIE
MOBILOBADOUR
UN PETIT
HISTORIQUE
DU CONTE,, DES HISTOIRES, DU CIRQUE, DE LA MAGIE, DU
CLOWN POUR DIRE LA VIE EST UN JEU
La cie Mobilobadour est né sur les ailes du
pavé, lors d’un festival de théâtre de rue, en
1998 à Mulhouse, Gilles Bardeau est le cofondateur de la compagnie avec son épouse
Lisa Moser…
Ils ont créer un spectacle de l’objet vivant,
intitulé « Lunazine » et sillonnent toute la
France, Aurillac, de festival en festival, ParisMacadam, séjournent au Toursky à Marseille…
Puis un beau jour ils déposent leurs valises en
Ardèche, et ne cessent de créer, Altaïr et les
saltimbanques, du conte autour du nouveau
cirque. Ils s’investissent sous le volet
« démocratisation culturelle » et organisent des
spectacles dans des lieux atypiques, Forêt ,
châteaux en ruines, villages oubliés.
Ils produisent des évènements artistiques dans
les bois avec la « légende des thés » c’est une
dizaine de Cies qui se réunissent dans la forêt
pendant un mois, où des « charivaris » sur des
places de villages où toutes expressions des
arts vivants se joignent à leurs folies…Puis c’est
un rural-tour qu’ils entreprennent avec la trilogie
du théâtre elfique où la marche du petit
peuple.Des créations pour le PNR d’Ardèche
avec « Eydora où la mémoire d’un
châtaigniers » qui illustre le savoir séculaire du
paysan à l’instar de l’industrialisation de
l’agriculture.
Puis ils montent une caravane, avec Yourte,
chapiteaux, à travers un festival des arts de la
parole « Toutazimut » à travers l’Ardèche
méridional.
Des spectacles de feux aux flammes
grandioses, se succèdent à des cabarets
magiques, de l’art de la prestidigitation à la
magie des contes jusqu’au plaisir tragique du
clown. ils explorent la créativité en sortant des
chemins battus.
7
LA VIE D’UN ARTISTE EST UN
CHEMIN HORS-NORME…
Tel un bolide il a traversé les beauxarts municipal de Colmar, et l’école de
design « MJM » de Strasbourg, il
commence pourtant ses premier pas
sur les planches avec le Totem-Théâtre
de Colmar. Quel quai Strasbourg, un
pièce où se mélangent handicapés et
comédiens qui s’aventurent à la
cartoucherie du bois de Vincennes
pour le festival international du théâtre
d’handicapé « Person’images » en
1986…
GILLES BARDEAU
ARTISTE DU
VIVANT
Puis devient régisseur pour le clown
Pépin le rollmops » en tournée
régionale en 1988. Il joue du
saxophone avec pour une artiste de
mime dans les prisons alsacienne et crées en ce temps là des
performances urbaines, dans Colmar avec les Em-pêcheurs de
tourner en rond.
Il s’en va rejoindre en 1988, l’atelier du colimaçon à Strasbourg
en tant qu’assistant à la production pour « les songes d’une nuit
d’été en version cirque. Il déambule à Montréal au Québec avec
des poèmes surréaliste à travers des bars et petites scènes
ouverte à la poésie.
Mordu par la scène, il décide de suivre une formation d’art
dramatique au Cours Florent à Paris…Il travaille dans différents
théâtres privés de la capital. Il est ensuite engagé par le théâtre
Albatros, Il se produit sur divers scènes, il est aussi intervenant
pédagogique en île-De-France, monte des programmes sur la
citoyenneté et la non violence au milieu des années 90, dans les
zones sensibles, quand le théâtre fait son lien social, avec des
enfants en difficultés, il entreprends avec eux l’écriture et la
conception d’un spectacle: « Les pyjamas de la lune »…
entre autres…Il sera le temps d’un Spectacle un Danseur de feu,
avec « un camp d’essence » le temps d’une saison estivale.
Il entreprendra une formation sur la nouvelle magie au centre
national des arts du cirque à Châlons-En-Champagne pendant
une année…Etc…Il découvrira la photographie et le montage,
du même coup renouera avec le surréalisme dont il se sent
proche. Il fera également quelque vidéos pour des Compagnies
et réalisera des petits courts-métrages tel que Nicole la vache à
Cannes et Invasion d’OVNIS à Sarrabasches.
Il se questionnera sur les enjeux psychiques de la créativité et
prendra le chemin de l’art-thérapie où il deviendra un artthérapeute certifié d’état…Après avoir travaillé dans divers
institutions spécialisées…
Il reviens mettre les pieds au plancher…
Il quitte Paris, la ville l’ennui, il a la bougeotte c’est mieux que la
tremblote, toujours une valise à la main c’est la vie d’un
saltimbanque.
PASSIONNÉ PAR TOUT ATTACHÉ À RIEN…
Il regagne l’Alsace et rencontre les « Missticolos » de Bâle,
quatre danseuses pour un balai de rue. Il fait une chorégraphie
acrobatique avec elle pour AIDS et la journée mondiale du Sida
à Colmar et des performance à Zürich.…Il rencontre sa future
épouse et ils créent ensemble les Mobilobadours.
Il écrits pièces de théâtre et contes dans le quel il est comédien
et metteur en scène, Il élargi son espace d’accueil et insère des
personnes en rupture social à sa créativité pour qu’il découvre
que la vie vie vaut la peine d’être vécu à travers le spectacle.
On fait appel à lui pour des mises en scènes, pour le festival
Paroles et Images d’Afrique en Ardèche, avec la Cie Tchélenko
de Guinée, « Le journal d’un fou africain » ré-adaptation de
Gogol et un conte jeune public entre danse et masque…Et aussi
il fera la mise scène de la Cie Lunatypique de Genève
« incandescence »…
Il se tournera vers la magie pour une narration burlesque de ses
contes « Tinuviel » et le « Fadou » pour différent festival
l’enfance de l’art à St-Péray, « Font’art » à Pernes-Les-Fontaines
7
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Cie Mobilobadour
Sarrabasches 07110 Beaumont
Siret: 452 206 519 00012
Tél: 04 75 88 36 69
Mobile: 06 23 91 28 39
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