DOSSIER DE PRESSE
RETROSPECTIVE MARY JIMENEZ
du 4 au 27 septembre 2012 Flagey, Bruxelles
et
AVANT-PREMIERE « HEROS SANS VISAGE »
le 4 septembre 2012 à 19h30Flagey, Bruxelles
présentée par DERIVES et la CINEMATEK
au Studio 5 de FLAGEYPlace Sainte-Croix 1050 Ixelles
Du verbe aimer (1985) p. 1 - 3
La position du lion couché (2006) p. 4 - 6
Le dictionnaire selon Marcus (2009) p. 7 - 9
Héros sans visage (2012) p. 10 - 13
Biographie de Mary Jiménez p. 14
Portrait Dérives p. 15
Dossier de presse : Rétrospective Mary Jiménez sept. 2012
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Dossier de presse : Rétrospective Mary Jiménez sept. 2012
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DU VERBE AIMER (1985)
Synopsis
Retour au pays d’origine, à l’enfance, au cœur des souvenirs, au cœur de la mère, pour que
cet amour rare qui était le nôtre, soit quelque part.
Fiche technique
Réalisation Mary Jiménez
Image Rémon Fromont
Son Guillermo Iglesias
Montage France Duez
Productrice Carole Courtoy
Une co-production Les films de la Phalène et Centre Bruxellois de l’Audiovisuel (CBA)
Durée : 83 minutes - 1985 - couleur
Festivals
Festival de San Sébastian, Espagne 1984
Festival de films des femmes, Strasbourg, France 1985
Forum de Berlin, Festival International, Munich, Allemagne 1985
Festival du nouveau cinéma, Montréal, Canada 1985
Festival of Festivals, Toronto, Canada 1985
Festival de Cartagène, Colombie 1985
National Film Theatre, Angleterre 1985
Tyne Side Film Festival, Angleterre 1985
Festival de Hong-Kong 1985
Extrait Article de presse
« Mary Jiménez n’aime pas que l’on colle des étiquettes à ses films. Elle a raison. A propos
Du verbe aimer, on pourrait parler tour à tour d’autobiographie, d’autoanalyse, d’exercice
d’exorcisme. Mary Jiménez se confronte à son passé douloureux et tente, grâce à la
conjuration (et à la conjugaison) de l’image et du texte, de trouver son identité et de se vider
de son angoisse. Le passé : une enfance péruvienne où elle s’efforce de garder
(conquérir ?) l’amour de sa mère par le travail et les résultats (passer à l’école de la trente-
septième place sur trente-huit à la première, cela dénote plus qu’un don, une singulière force
de volonté pour un être fragile), douze ans d’analyse et des électrochocs (Jiménez est
discrète sur les motifs d’un traitement aussi barbare), ensuite le départ pour la Belgique, les
études de cinéma et la mort accidentelle de sa mère à qui elle espérait tant montrer ses
premiers films et qu’elle n’aura pas la possibilité d’enterrer.
Le présent : ce film de la conjuration qui est une production belgo-péruvienne où Jiménez
effectue le retour aux sources et accomplit les gestes et les rites dont elle a été frustrée : le
pèlerinage au cimetière, la recherche des témoignages (le père, l’amie, l’oncle) et la
reconstitution de la veillée funèbre qui devient pur simulacre.
Tout cela ne laisse pas d’être un peu morbide, mais ne sommes-nous pas précisément sur le
terrain de la cure analytique ? En allant au bout de sa démarche, Mary Jiménez ne triche ni
avec elle-me, ni avec le spectateur. L’artifice serait d’avoir tout imaginé, de s’être inven
un passé fictif, mais le ton du film exclue cette hypothèse. Comme dans Piano Bar, le film
s’inscrit entièrement dans une dialectique de l’image et du texte. Mais alors que là, le texte
me paraissait très fabriqué par rapport aux images, ici, au contraire, il est très épuré. Sa
Dossier de presse : Rétrospective Mary Jiménez sept. 2012
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densité, sa sincérité dans son dénuement le rendent très émouvant. L’image a une fonction
variable. Elle est tantôt simple illustration, tantôt métaphore ou commentaire. A l’intérieur
même de l’image s’institue une nouvelle dialectique entre le subjectif et l’objectif. Ce sont les
deux pôles d’une réalité unique que Jiménez s’efforce, on le sent, de concilier, car sa véri
propre, son identité ne sont pas indépendantes de la vérité péruvienne, de ces images qui
collent à la chair de son enfance. N’existe-t-il pas un lien indicible entre la « folie » de
Jiménez et celle de ces êtres qui errent dans Lima, déguenillés ou nus (ce n’est pas un
hasard, évidemment si la cinéaste s’attarde si longuement sur la nudité d’un de ces laissés
pour compte de la société) ?
Réflexion sur l’amour et l’identité Du verbe aimer est une tentative très pathétique de
conférer à un film la fonction d’un journal intime. Le spectateur ne pénètre pas cette intimité
sans un certain malaise comme s’il violait un interdit. Auparavant, il aura dû surmonter un
certain ennui, car finalement, on n’« entre » dans ce film que lorsque l’on s’est laissé
imprégner par sa poésie secrète, celle qui hante notre subconscient et que Mary Jiménez
tente de ramener à la surface. »
Jean Leirens, La Cité, mars 1985
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