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Les conditions initiales nous permettent d'écrire : d'une part x0 = 0 = Xm.cos(ϕ) soit
cos(ϕ) = 0 d'où ϕ =
d'autre part
= − v0 = − Xm.
.sin(ϕ) < 0 ce qui impose :
ϕ =
et Xm =
= 0,05 m soit x (en m) = 5.10−2.cos(10.t +
)
c) L’amplitude du mouvement de G est : Xm = 5.10−2 m
G oscille entre l'abscisse − Xm et + Xm, la trajectoire a donc pour longueur
L = 2.Xm = 2.5.10−2 = 10−1 m = 10 cm
II) Oscillateur pendulaire.
a) Considérons le système {masse m} dans le référentiel du laboratoire.
La masse est soumise à son poids
, et à la tension
du fil.
La loi fondamentale s'écrit :
+
= m.
On oriente la trajectoire circulaire du point G dans un sens. La position de
G à l'équilibre, G0, est prise pour origine des abscisses curvilignes.
On a : l'arc GG0 = s(t) = l.θ(t) ainsi que v(t) =
= l.
et l.2
2
On projette la loi fondamentale dans le repère de Frénet (G,
,
) :
Sur l’axe tangent : − P.sin[θ(τ)] = m.at, or, on sait que at = dv/dt
D'où − m.g.sin[θ(t)] = m.l.2
2
Soit
+
.sin[θ(t)] = 0
Cette équation différentielle non linéaire n'a pas de solution analytique simple.
b) Si on considère de petites oscillations, θ(t) reste petit devant 1 en rad (θ < 10 °).
On sait alors que : sinθ ≈ θ. On peut réécrire l'équation différentielle sous la forme :
+
.θ(t) = 0 ou •
θ
•
(t) +
.θ(t) = 0
On retrouve une équation différentielle linéaire du second ordre.
c) Si θ(t) = θm.cos(
.t + ϕ)
Alors
= − θm.
.sin(
.t + ϕ)
Et
= − θm.(
)2.cos(
.t + ϕ)
En remplaçant dans l'équation différentielle, on obtient :
− θm.(
)2.cos(
.t + ϕ) +
.θm.cos(
.t + ϕ) = 0 ∀ t
Ou θm.(
)2.cos(
.t + ϕ) =
.θm.cos(
.t + ϕ) = 0 ∀ t
Cette équation n'est vraie à chaque instant (∀ t) que si θm.(
)2 =
.θm
Ou T02 = 4.π2.
et T0 = 2.π.
Les conditions initiales s'écrivent : à t = 0, θ(0) = θ0 et
(0) = 0