LE POUVOIR DES PROTEINES
Il existe 3 grands groupes de nutriments à partir desquels l’organisme se construit, se renouvelle et tire son énergie pour assurer
aussi bien son métabolisme de base que des efforts de plus grande intensité. Il s’agit des glucides, couramment appelés « sucres
», des lipides ou « matières grasses » et des protéines dont les fonctions sont essentielles.
Les protéines sont composées d’enchaînements d’éléments appelés acides aminés. Ces acides aminés sont au nombre de 21,
chacun d’entre eux possédant un nom, une formule et un rôle spécifiques. 8 acides aminés essentiels se distinguent des autres
car ils ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent donc impérativement être apportés par l’alimentation.
Présents sur certaines étiquettes nutritionnelles, il est intéressant de savoir les repérer : il s’agit de l’isoleucine, de la leucine, de
la lysine, de la méthionine, de la phénylalanine, de la thréonine, du tryptophane et de la valine. La diversité et l’efficacité des
protéines dépendent ainsi de leur composition en acides aminés et de la proportion d’acides aminés essentiels qu’elles peuvent
apporter à l’organisme.
Les protéines ont une double fonction1 : structurale et métabolique.
La fonction structurale regroupe tout ce qui concerne la composition des tissus, des fibres musculaires, le
renouvellement des cheveux, de la peau, des ongles et des organes.
La fonction métabolique concerne l’ensemble des réactions chimiques indispensables au bon fonctionnement du corps et dans
lesquelles les protéines interviennent essentiellement en tant qu’enzymes, hormones, transporteurs ou immunoglobulines, dans
le cas de la défense immunitaire.
L’indice chimique d’une protéine :
Plus une protéine a un apport complet en acides aminés essentiels, plus son indice chimique est élevé. Les protéines
animales sont plus riches en acides aminés essentiels que les protéines végétales. En cas d’aversion pour la viande, il
est conseillé de diversifier ses apports en protéines végétales dans une même assiette. Ce procédé appelé «
complémentation protéique » permet de garantir une diversité des apports en acides aminés. Dans ce cas,
l’association de produits laitiers, de dérivés de céréales (blé, riz, pâtes, semoules, boulgour, etc.), et de légumes secs
(fèves, lentilles, haricots, pois chiches, etc.) est conseillée.
La digestibilité d’une protéine : indicateur de son efficacité dans l’organisme
Une protéine est d’autant plus digestible que ses acides aminés peuvent aisément passer dans le sang. Ce résultat
peut être modulé par le mode de préparation des aliments ou les associations alimentaires effectuées dans un
même repas1. Les protéines animales sont de manière générale, plus digestibles que les protéines végétales.
Le pouvoir « coupe-faim des protéines :
Les protéines ont un pouvoir satiétant plébiscité dans de nombreux régimes amaigrissants. Leur pouvoir « coupe-
faim » permet de réduire la prise calorique sur une journée ce qui peut être favorable à la perte de poids. Les
protéines doivent représenter environ 20% de l’apport énergétique recommandé chaque jour pour un individu
sédentaire.