4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la commercialisation de TRENTADIL (fréquence de
survenue des effets indésirables non déterminée)
Troubles gastrointestinales : nausées, vomissements, douleurs épigastriques.
Troubles du système nerveux central : céphalées, convulsions.
Troubles cardiaques : tachycardie.
Ces effets indésirables peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
L’apparition de convulsions est le signe d’une intoxication confirmée, mais peut en être le premier signe.
Affections de la peau et du tissu sous cutané : Eruption. pustulose exanthématique aigue généralisée (voir
rubrique 4.4).
Affections du système immunitaire : urticaire, œdème de Quincke.
4.9. Surdosage
Chez l’adulte, les signes de surdosage sont variables d’un sujet à l’autre ; sont observés essentiellement :
nausées, vomissements,
tachycardie, troubles du rythme cardiaque,
céphalées, insomnies, excitation, désorientation, délire,
convulsions, hyperthermie et arrêt cardiaque.
Conduite à tenir : lavage gastrique, réanimation en milieu spécialisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : XANTHINE (R : Système Respiratoire) - Code ATC : R03DA08
Bamifylline : dérivé de la théophylline, base xanthique ne se convertissant pas en théophylline dans
l’organisme, elle exerce une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
Par ailleurs, elle exerce d’autres actions :
relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires et du sphincter inférieur de l’œsophage ;
stimulation centrale, analeptique respiratoire, psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses ;
vasodilatation coronarienne, stimulation cardiaque avec augmentation des besoins en oxygène du cœur
(coronarodilatateur dit “malin”) ;
action diurétique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Par voie orale, la bamifylline est presque complètement résorbée. Toutefois sa biodisponibilité absolue est
faible (environ 20%), en raison d’un important effet de 1er passage hépatique. Elle est diminuée par la prise
concomitante de nourriture. Sa cinétique n’est pas linéaire, probablement en raison de la saturation du
métabolisme lors du premier passage hépatique.
Après administration d’une dose unique de 300 mg, la Cmax obtenue est en moyenne de 0,4 µg/ml. Elle est
atteinte en une heure environ. Après administration d’une dose double de 600 mg, la Cmax obtenue est en
moyenne de 1,3 µg/ml et le Tmax de 0,75 h.
Le passage de la bamifylline à travers la barrière foeto-placentaire et dans le lait maternel n’a pas été évalué.
La bamifylline est fortement métabolisée, elle n’est retrouvée dans les excréta qu’en très faible quantité. Les
deux voies principales de métabolisation sont la N-désalkylation et l’hydroxylation du groupement benzyl suivi
d’une glucuroconjugaison. Cette dernière voie est majoritaire.
La bamifylline est excrétée essentiellement sous forme de métabolites, par voie urinaire (environ 25%) et fécale
(environ 75%). La demi-vie terminale d’élimination est d’environ 20 heures. Elle varie en fonction de l’âge.
CIS : 6 007 019 5 M000/1000/003 3