PRATIQUE SANTE Date : AVRIL/JUIN 15
Pays : France
Périodicité : Trimestriel Page de l'article : p.11-18
Journaliste : Valérie Loctin
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Tous droits réservés à l'éditeur
COMMENT AUGMENTER LE BON CHOLESTEROL ?
Voici la question essentielle que nous nous posons toutes et tous, surtout après 40 ans. Les règles
sont simples : avoir une alimentation équilibrée et faire de l'exercice physique. Pour vous aider,
voici cinquante conseils à appliquer au quotidien et des informations efficaces, qui vous aideront
ainsi à vivre mieux et plus longtemps.
I
Connaître les graisses
alimentaires
Le cholesterol est en grande partie fabrique
par le foie a partir des graisses contenues
dans la ration alimentaire Les graisses ali-
mentaires sont constituées
> d'acides gras satures,
> d'acides gras mono-msatures,
> d'acides gras poly-msatures
2
L'action des graisses
Le taux de cholesterol sanguin est plus
sensible a la nature des graisses qu'a l'apport
en cholesterol contenu dans les aliments
> Les graisses saturées élèvent la choles-
terolemie,
> Les graisses mono-msaturees n'ont aucune
action (huile d'arachide, huile d'olive ),
> Les graisses poly-msaturees abaissent la
cholesterolemie (huile de maîs, soja, tour-
nesol, noix et huiles de poissons )
3
La règle des trois tiers
Une alimentation équilibrée doit
apporter
> 1/3 de lipides sous forme d'acides gras
poly-msatures,
> 1/3 de lipides sous forme d'acides gras
mono-msatures,
> 1/3 de lipides sous forme d'acides gras
satures
Sachez cependant que moins vous avez
d'acides gras satures, mieux vous vous por-
terez '
Les maladies du cholestérol
Lhypertension artérielle,
L'infarctus,
Les accidents vasculaires cérébraux,
L'arténte des membres.
4
Un apport de 300 mg
Dans les pays industrialises, l'alimen-
tation moderne fournit quotidiennement
a l'organisme environ 600 mg de cho-
lesterol, alors que cet apport devrait se
situer aux alentours de 300 a 350 mg
Pour diminuer sur le plan pratique l'ap-
port de cholesterol alimentaire, il faut
surtout
> Consommer de preference des graisses
poly-msaturees et mono-msaturees,
> Eviter les aliments riches en graisses
animales et en graisses saturées (lait
entier, beurre, charcuteries ),
> Diminuer les aliments riches en choles-
terol comme le jaune d'oeuf, les abats, la
creme fraîche, les crustacés,
> Privilégier les volailles, la viande comme
le veau, le cheval, le lapin, le poisson,
> Eviter I alcool
5
Faire de l'exercice
physique
L'exercice physique régulier et prolonge tel
que le footing (maîs également le cardio
training en general rameur, stepper, tapis
de marche ou de course, natation, relier )
permet d'augmenter le NDL (bon choles-
terol) et diminue le taux des LDL (mauvais
cholesterol) Avant d'entreprendre un pro-
gramme d'exercices physiques réguliers,
consultez votre medecin qui établira avec
vous un bilan medical complet
6
Où se cachent les
graisses saturées ?
Dans la Vegetaline® (93%), le beurre
(53%), la noix de coco, la margarine, le
saindoux, le lard, la plupart des viandes et
des produits laitiers comme le fromage
7
Vive l'huile d'olive !
L'huile d'olive fait baisser le taux
de cholesterol et en particulier le LDL-
cholesterol (le mauvais), tout en aug-
mentant légèrement le HDL-cholesterol
(le bon) Elle fluidifie le sang et favorise
la vasodilatation, donc lutte contre l'ar-
tente et l'obstruction des vaisseaux
De plus, elle favorise le fonctionnement
de la vésicule biliaire et lutte contre la
constipation
8
Régime diététique
Faites des regimes dietetiques adap-
tes afin de normaliser l'hyperhpemie Un
regime enrichi en graisses saturées eleve
la cholesterolemie et le taux des lipopro-
téines LDL, alors qu'un regime enrichi
en graisses poly-msaturees reduit ces
paramètres
9
Traitement contre
le cholestérol
On traite en general les problèmes de
cholesterol par des medicaments hypo-
cholesterolemiants ll existe deux catégo-
ries de medicaments les fibrates dits de
deuxieme generation qui ont un fort effet
sur les élévations combinées du choleste-
rol et des triglycérides (particulièrement
utiles chez les diabétiques) et les statmes
qui ont un tres fort effet d'abaissement du
LDL cholesterol, alors qu'elles abaissent
peu les triglycérides et élèvent modéré-
ment le bon cholesterol Ces traitements
sont importants car ils constituent un
volet essentiel de la prise en charge cor-
recte des diabétiques En effet, beaucoup
de diabétiques ont un taux de « mauvais
cholesterol » trop eleve
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Nouveau traitement
anti-cholestérol :
L'EZETIMIBE
ll s'agit d'un inhibiteur de l'absorption
intestinale du cholestérol. L'ezetrol (eze-
timibe) qui est arrivé avec succès au
terme de la procédure de reconnais-
sance mutuelle de l'Union Européenne.
Le Pr Christie Ballantyne du College
of Médiane à Houston, a présente ses
résultats à la 53eme rencontre annuelle
de ('American College of Cardiology. Il
a montré que combiner deux médi-
caments anti-cholestérol qui agissent
de deux manières différentes est un
progrès dans le traitement des dyslipi-
démies. Le résultat est meilleur qu'avec
le seul traitement par des doses élevées
de statmes. Selon le Dr. Ballantyne,
l'addition d'ezetimibe permet de réduire
les taux de cholestérol sous la barre
des 70 mg de LDL cholestérol là où
commence l'athérosclérose.
Les statines inhibent la biosynthèse du
cholestérol dans le foie. L'Ezetrol inhibe
lui l'absorption du cholestérol dans ('in-
testin. L'Ezetrol, present avec une staline,
peut donc permettre une réduction plus
importante du cholestérol, grâce à cette
double inhibition.
(Source ACC 53rdAnnual Scientific Session Afastract
1084-176.)
m
Les statines
Premiere stratégie pour traiter le
cholesterol diminuer la production natu-
relle de cholestérol par le foie Cela peut
se realiser en inhibant certaines enzymes
de la chaîne de fabrication comme par
exemple la MMC CoA réductase, tradui-
sez HydroxyMethylGIutaryl CoenzymeA
réductase Une enzyme est une protéine
qui va provoquer ou faciliter une reaction
biochimique. La MMC CoA réductase est
une enzyme clé de la synthèse du cho-
lestérol au niveau du foie Son inhibition
reduit donc les taux sanguins de choles-
térol, car 70% du cholestérol de notre
corps provient de notre foie. C'est un
des modes d'action des hypohpémiants
de la famille des statines (simvastatme,
pravastatme, fluvastatme, cérivastatme et
atorvastatme). Cette famille est suscepti-
ble d'mteragir avec d'autres medicaments
comme les anticoagulants oraux.
I I Les fibrates
Deuxième stratégie de traitement
augmenter l'élimination naturelle du cho-
lestérol de la circulation sanguine Les
hypolipémiants de la famille des fibrates
(clofibrate, fénofibrate, ciprofibrate, béza-
fibrate et gemfïbrozil) permettent, entre
autres, une modification de la capture du
cholesterol, et en particulier du « mauvais
cholestérol »,par nos cellules Ils diminuent
ainsi les quantités de cholestérol et de tri-
glycérides circulants dans notre sang
livre essentiel
Grâce au livre du Dr Eric Menât,
médecin homéopathe, spécialisé en dié-
tétique et maladies de la nutrition, il n'est
pas si difficile de mettre en place une pré-
vention active et efficace si on sait manger
bien, avec du plaisir, et en contrôlant ses
apports en « mauvaises graisses ». Cet
ouvrage répond très clairement à toutes
les questions que vous vous posez. C'est
une référence
à avoir dans sa
bibliothèque
«Vaincre fe
cholestérol » par
fe Dr Em Menât,
Grancher Editions,
224 pages, 16
Contactez l'Arcol
Comite français de coordination
des recherches sur l'athérosclérose et le
cholestérol, l'Arcol réunit les spécialistes
français des maladies liées aux lipides
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sanguins (cholestérol, triglycérides, lipo-
protéines). L'Arcol a été créé pour con-
tribuer au développement et à la diffusion
des connaissances sur les anomalies des
lipides, sur leur conséquence principale,
l'athérosclérose, sur leur prévention et
leur traitement.
Pour en savoir plus : www.arcol.asso.fr
I A Un taux élevé de
I triglycérides
Quand seul le taux de triglycérides est
élevé (cholestérol normal), si le régime
et la suppression des boissons alcoolisées
ne suffisent pas, on utilise les fibrates ou
les huiles de poisson riches en acides gras
dits oméga 3-polyinsaturés.
Les nutriments
anti-cholestérol
Certains nutriments qui ne sont pas
des graisses auraient un effet protecteur
contre les maladies cardio-vasculaires.
Parmi ces nutriments, on peut citer les
anti-oxydants comme les vitamines C et
E, les caroténoides et les flavonoides. On
les retrouve dans les fruits, les légumes
(carottes, tomates), le thé (vert ou noir)
et, à faible dose, dans le vin.
IA ^u' aux fibres !
I W Les fibres alimentaires amélio-
rent aussi le transit intestinal, protègent
contre certaines maladies (cancer de l'in-
testin) et jouent un rôle intéressant dans
la prévention des maladies cardio-vascu-
laires en abaissant le taux de « mauvais »
cholestérol. Un apport d'environ 20 à
30 g de fibres alimentaires est recom-
mandé en sachant que seules les fibres
dites solubles ont démontré une certaine
efficacité vis-à-vis du cholestérol (jusqu'à
5 % de réduction). On les retrouve dans
les céréales, les légumineuses, les fruits
(pommes) et les légumes.
I "W Diminuez
I i Votre consommation de : pro-
duits laitiers entiers, fromages, beurre,
pâtisseries et viennoiseries au beurre,
charcuterie, viandes persillées et œufs.
Préférez *J
Certains types d'aliments comme
les viandes maigres : bifteck, poulet sans
la peau, dinde, rôti de porc, jambon
découenné dégraissé.
IQ Consommez en
I 7 priorité
Les poissons, les légumes, les fruits.
^ A Utilisez
Mm ^J Pour cuisiner : l'huile d'olive.
Pour assaisonner : l'huile d'olive ou de
colza.
2
l Suivez le Plan National
I Nutrition et Santé
Le secrétariat d'Etat à la Santé mène
depuis 2001 un programme d'éducation
nutritionnel^, autour du principe « Mieux
manger pour bien se porter ». Les grandes
lignes de ses préconisations :
> Plus de fruits et légumes (au moins
5 par jour, soit 600 g/jour)
> Plus de calcium (3 produits laitiers
par jour)
> Moins de matières grasses (moins de
35% de l'apport énergétique journa-
lier)
> Plus de glucides (vers plus de 50% de
l'apport énergétique journalier)
> Plus de fibres
> De l'exercice physique tous les jours.
Cultivez le paradoxe
français !
Nous mangeons aussi gras que les Amé-
ricains et pourtant nous sommes plus
minces. Nous avons plus de cholestérol
qu'eux et nous mourrons trois fois moins
22
de crise cardiaque. L'explication de ce
phénomène ? Nos repas structures, notre
consommation de fruits et de légumes
(donc de vitamines anti-oxydantes qui
protègent nos artères) et nos traditions
alimentaires. Nous buvons un peu de vin
(mais pas trop) pour augmenter le bon
cholestérol, et nous avons le choix entre
plus de I 000 fromages qui, en dehors de
leurs effets bénéfiques sur les os, protè-
gent aussi nos vaisseaux. Mais attention,
le comportement alimentaire des Fran-
çais se rapprochant de plus en plus de
celui des Américains, le paradoxe français
pourrait finir par disparaître...
23
Des médicaments à
bon escient
En IS ans, la vente de médicaments
hypolipémiants, destinés à lutter contre
le cholestérol, a augmente de 20 % et
a coûté plus d'un milliard d'euros de
remboursement en 2002. Tels sont les
chiffres révélés par une récente étude
de l'assurance maladie sur le traitement
du cholestérol. Plus de cinq millions de
Français prendraient des médicaments
visant à faire baisser leur cholestérol, le
plus souvent à mauvais escient. Lexcès
de cholestérol dans le sang, ('hypercho-
lestérolémie, est un des facteurs de ris-
que de maladies cardiovasculaires. Mais
prendre des médicaments pour lutter
contre cet excès semble être devenu
banal. Lassurance maladie rappelle et
insiste sur le fait que le traitement d'une
hypercholestérolémie doit d'abord pas-
ser par une hygiène diététique. Dans de
nombreux cas, si des règles alimentaires
strictes étaient appliquées au quotidien,
un traitement médicamenteux pourrait
être évité.
gruau chaque
semaine
Mangez si possible trois fois par semaine
du gruau le matin (flocons d'avoine entier
à longue cuisson). Il prend 5 minutes à
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cuire au micro-ondes Si vous n'aimez
pas sentir les morceaux de gruau dans la
bouche, passez le gruau cuit au mixeur A
ce gruau, ajoutez 2 cuillères à soupe de
son d'avoine avant la cuisson.
pomme
fruit au
quotidien !
Consommez si possible
une pomme par jour avec
sa pelure C'est un excel-
lent anti-cholestérol '
*l Z Laitiers, mais allégés
im \J Les produits laitiers absorbés
doivent être toujours sans gras lait
ecréme, yaourt O % et les fromages au
maximum a 10% de matières grasses.
Lire avec attention
Bien lire les etiquettes alimen-
taires pour ne pas se tromper sur la
composition des aliments
Tf Q De l'eau, de l'eau !
tm ^J Boire beaucoup d'eau au moins
6 verres par jour et si possible deux litres.
Vous pouvez y ajouter deux cuillerées à
soupe de vinaigre de cidre de pomme.
29
Plus de sauces
et de jus
Ne mangez jamais votre poulet avec sa
peau et son gras de cuisson. Eliminez tou-
tes les sauces et les jus de viandes !
30
Le poisson même
gras !
Le plus gras des poissons est toujours
moins gras que la moins grasse des
viandes ' Mangez donc du poisson une
fois par semaine minimum, même les
poissons gras tels que le saumon, le thon,
le maquereau, la sardine, le turbo, et la
truite
Le saviez-vous ?
Le seul fait d'augmenter sa consomma-
tion de poisson, de une fois à trois fois
par semaine, suffit à réduire de 30%
son risque dinfarctus !
3l
Pain-beurre à éviter
Ne prenez plus de beurre sur vos
tartines. Utilisez plutôt sur le pam de la
margarine non-hydrogenee
Surveillez les modes
de cuisson
Certaines cuissons sont à favoriser,
comme celles a la vapeur, au four, au
micro-ondes, a la poêle anti-adhésive,
au wok, au grill, en papillote, à l'étouffée,
au court bouillon . Evitez les cuissons
a l'huile et au beurre, les fritures et les
sauces.
^ ^ Maigrissez en cas de
3 J surpoids
Ne serait-ce que de quèlques kilos seule-
ment. Cela suffit parfois à corriger l'excès
de cholestérol
34
Zoom sur les
Oméga 3
Les Omega 3 ont comme actions recon-
nues . la baisse modérée du cholesterol
et plus significatwement du LDL-Choles-
terol, une petite augmentation du HDI,
une nette amelioration du rapport cho-
lestérol total / HDI et la baisse des
triglycérides.
a
isdi
Un bon probiotique
Les probioooques, qui com
lent une nouvelle orientation dans le
.me de la santé, contribuent à
meilleur métabolisme dans les condith
de vie moderne ll ressort de toutes
études réalisées que &on®3 contril
à un fonctionnement optimal du
^ immunitaire, chaque jour et de
>ratique, en respectant toutes les exigen-
ces des experts Rappelons que &on®3.
êst un complement
5ion®3 du Loboroto/re Merck Médicatioi
iomi/ra/e, en pharmacies
"î JL Augmentez les
3 O anti-oxydants
Notamment les anti-oxydants protec-
teurs comme les vitamines C, E et le
bêta-carotène, les caroténoides, les poly-
phenols, fournis essentiellement par les
fruits et legumes frais
^ "f Oméga-3 végétal !
J * Les complements nutritionnels
enrichis en omega-3 étaient jusqu'à pré-
sent toujours d'origine marine ou anima-
le Les laboratoires Biotechme proposent
désormais une alternative qui repond
aux attentes du marché avec Omega-3
Végetal, garanti 100% d'origine végetale,
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Un excercice physique régulier permet de
réduire un taux de mauvais cholestérol.
du contenu à la capsule. Apportant un
équilibre idéal entre les différents acides
gras oméga-3, cette innovation devrait
non seulement combler les besoins des
végétariens, mais aussi
de toutes les person-
nes soucieuses de leur
bien-être.
Oméga-3 Végétal de
B/otedime, /'étui de 60
capsules, 24 €, en phar-
macies.
.
equilibre
s
itnotecwe
Tous à la margarine !
Remplacez le beurre par une
margarine végétale riche en acides gras
polyinsaturés (et éventuellement enrichie
en phytostérols, antioxdants d'origine
végétale). Les études montrent qu'une
consommation de 20 g par jour de ce
type de margarine - soit un apport de 3 g
de phytostérols - permet d'abaisser en
moyenne de 10 % le taux du cholestérol
sanguin.
39
Pas trop de jaunes
d'oeufs
Ne dépassez pas deux œufs par semaine.
Ce sont les jaunes qui posent problème.
Le blanc, quant à lui, peut être consomme
sans limitation.
Af\
Mangez
de
l'ail
cru !
lt ^J Selon les études les plus récen-
tes, la consommation d'une gousse d'ail
cru par jour (soit environ 3 gram-
mes) permettrait d'obtenir un
abaissement significatif -de
l'ordre de 20 %- du taux
du cholestérol sanguin, /
et particulièrement du
« mauvais » cholestérol
LOI.
De plus, les effets de l'ail
sur les plaquettes san-
guines ont clairement
été identifiés : l'ail
allonge le temps
de saignement et
réduit l'agrégation
plaquettaire, évi-
tant la formation de
caillots (à l'origine de complica-
tions thrombotiques tels que l'infarctus
du myocarde, les accidents vasculai-
res cérébraux ou encore l'artérite des
membres inférieurs chez les fumeurs)...
Francine Rendu, Directrice de recherche
INSERM, a démontré l'importance et les
effets sur les plaquettes et la coagulation
sanguine. L'ail aurait en effet des consé-
quences anti-thrombose.
Appartenant à la famille des Allium,
l'ail est, comme l'oignon et le poireau,
riche en composés soufrés qui lui con-
fère d'ailleurs son odeur caractéristique.
Dans son article « L'ail :
un nouvel alicament »,
Francine Rendu
démontre que
les effets béné-
fiques de l'ail
sont différents
des anti-plaquet-
taires actuels. Ainsi,
l'ail agirait « non pas
en inhibant l'agrégation
plaquettaire - ce qui
peut provoquer des
hémorragies - maîs en
empêchant son amplifi-
cation, contrôlant ainsi tout
emballement d'une trop forte
agrégation des plaquettes qui obstruerait
le vaisseau ».
De plus, la consommation
moyenne de 6 gousses d'ail ou
plus par semaine abaisserait
de 30% le risque de cancer
colorectal et de 50% celui de
l'estomac.
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