b)
sur cette distinction repose la classification de six grandes catégories de
relations numériques additives. Ces catégories ne reposent donc pas sur
une simple distinction entre opérations d'addition et de soustraction mais
sur des relations numériques.
c) à l'intérieur
de
chacune de ces catégories,
il
est nécessaire de distinguer
différentes classes de problèmes, d'inégale difficulté selon les «calculs
relationnels» que demande leur solution.
Il
est important de distinguer en ef-
fet dans
la
résolution de ces problémes:
• le calcul numérique proprement dit et
• le calcul relationnel, c'est-à-dire les opérations de pensée nécessaires
pour effectuer les mises
en
relations pertinentes
et
utiliser les procédures
adéquates.
Ces classes de problèmes peuvent être fonction du signe, positif
ou
néga-
tif de
la
transformation, ou
de
l'élément
du
problème sur lequel porte la
question: état initial, final, transformation
...
d)
une hiérarchie de complexité a été établie. Cette complexité varie double-
ment:
en
fonction des différentes catégories de relations et en fonction des
différentes classes
de
problèmes à l'intérieur de chaque catégorie.
VERGNAUD et DURAND
1976
ont montré, sur une série de 12 problèmes,
auprès d'une population d'élèves répartis sur les cinq degrés de l'école élé-
mentaire:
• un décalage, pouvant aller jusqu'à trois ans, entre des problèmes appar-
tenant à des catégories de relations différentes et par ailleurs entièrement
comparables: catégories Etat-Transformation-Etat (ETE) d'une part, et
Transformation-Transformation-Transformation (TTT) d'autre part. Ce ré-
sultat valide la distinction basée sur l'analyse des relations.
• une hiérarchie dans les réussites aux classes de problèmes à l'intérieur
de TTT, sur toute la scolarité primaire. Ces niveaux de complexité ren-
voient aux différents «calculs relationnels, que nécessite la solution de
ces problémes.
• une variété de procédures des élèves qui nous permet de comprendre les
réussites et les échecs des élèves ainsi que les niveaux de complexité.
e)
la place et
le
rôle des représentations symboliques font partie de l'étude de
l'acquisition des différentes catégories
de
relations additives.
f)
la nécessité d'examiner d'autres facteurs de complexité que le contenu rela-
tionnel des problémes, tels que
la
formulation des énoncés, la complexité
du
calcul numérique, les contenus, etc
...
Après avoir étudié la recherche
de
VERGNAUD et DURAND (1976) dans le
cadre d'un cours, des enseignants soumirent
la
série des
12
problémes à leurs
éléves, sous forme d'un travail écrit
en
classe. Les conditions changeaient donc
par rapport à
la
recherche de référence puisque dans cette dernière les problé-
mes étaient donnés oralement aux élèves, sans écriture de la réponse. François
CONNE, dans deux articles (1979 et 1984) a analysé ces données de façon
approfondie.
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