le service de radiothérapie de l`ipc

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LE SERVICE DE RADIOTHÉRAPIE DE L’IPC :
CARTE D’IDENTITÉ
UN PARC À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE,
RENOUVELÉ DEPUIS 2010
S’appuyant sur les évolutions technologiques, le service de radiothérapie externe de l’Institut
s’est engagé depuis 2010 dans une démarche d’innovation constante, lui permettant
aujourd’hui d’investir de nouveaux champs de traitement.
« Aujourd’hui, la radiothérapie externe se caractérise par sa capacité à délivrer de très fortes doses dans
de très petites tumeurs, avec un petit nombre de séances et un ciblage de plus en plus précis », explique
le Dr Michel Resbeut, à la tête du service de radiothérapie de l’IPC.
Le service dispose de trois accélérateurs linéaires d’électrons à
haute énergie, d’un appareil de tomothérapie, d’un appareil de
curiethérapie, d’un appareil de contact thérapie per-opératoire.
Tous ces équipements bénéficient d’un système d’imagerie embarqué permettant un repositionnement automatique du patient,
de façon à ce que la tumeur soit irradiée au millimètre près. Par làmême, les effets secondaires sont minimisés.
S’ajoutent un scanner externe de simulation et un système central
d’information (Mosaiq).
3 ACCÉLÉRATEURS LINÉAIRES D’ÉLECTRONS À HAUTE ÉNERGIE
- Tous de marque Elekta.
- Deux installés fin 2010 – début 2011.
- Tous fonctionnent en modulation d’intensité
et en arcthérapie dynamique.
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1 APPAREIL DE TOMOTHÉRAPIE
Depuis 2011, grâce à la constitution d’un Groupe de Coopération Sanitaire, l’Institut Paoli Calmettes
partage un dispositif de tomothérapie hélicoïdale (TOMOTHERAPY Hi-Art), installé sur le site de l'Hôpital Nord
de l'AP-HM.
1 APPAREIL DE CURIETHÉRAPIE
- L’IPC a été le premier en France, avec l’Institut Curie, à développer cette technique pour la prostate en
1998.
- La technique consiste à utiliser une source radioactive positionnée dans le patient au contact de la tumeur (prostate : grains d’iode radioactifs qui délivrent des doses décroissantes ; cancers de l’utérus, du
col et du vagin : un applicateur est positionné dans le vagin).
- L’appareil actuel (+ accessoires) date de 2012 : c’est un projecteur de source à haut débit de dose HDR.
1 APPAREIL DE CONTACT THÉRAPIE PER OPÉRATOIRE
L’appareil de radiothérapie de contact per-opératoire a été acheté en 2012, date à laquelle l’IPC commençait des traitements par radiothérapie per-opératoire, dans le cadre d’une étude sur le cancer du
sein, sous l’égide de l’Institut National du Cancer (INCa). De février 2012 à mai 2013, 127 patientes
atteintes d’un cancer du sein ont été traitées par radiothérapie de contact per-opératoire à l’IPC.
Pratiquée immédiatement après l’intervention chirurgicale après avoir enlevé une tumeur, l’irradiation, à
forte dose et ultra précise, directement appliquée sur la zone tumorale en salle d’opération, réduit à une
seule les 33 séances de radiothérapie pratiquées avec un traitement standard (ou à 25 séances en cas
de nécessité d’irradiation post-opératoire), avec une efficacité au moins égale. C’est donc un gain de
confort et de temps pour les patientes mais aussi, à la clef, des économies substantielles pour le système
de santé : économie de séances sur des machines coûteuses, économie de transports médicalisés...
LA STÉRÉOTAXIE À HAUT DÉBIT AVEC LE VERSA HD DEPUIS MAI 2013
L’accélérateur linéaire de dernière génération Versa HD a réclamé trois mois d’installation et de calage
avant le premier patient début mai. Et la machine ne fonctionne pas encore au maximum de ses capacités :
« nous faisons partie d’un groupe de recherche européen pour vérifier l’hypothèse selon laquelle le haut
débit de dose est plus efficace pour détruire de très petites tumeurs », explique le physicien. Pour valider
scientifiquement cette hypothèse, il faut que l’étude soit menée simultanément et
selon les mêmes critères dans tous les centres.
Une efficacité dont le Docteur Michel Resbeut, chef du service de radiothérapie de
l’IPC, est convaincu déjà. Le nouvel accélérateur linéaire offre un faisceau de rayonnement à très haut débit de dose, soit quatre à cinq fois supérieure, sur une durée
identique, à celle d'un traitement classique, et un ciblage ultra précis de la tumeur.
En clair, l’appareil permet le traitement de petits volumes, à très fortes doses, en
épargnant mieux les tissus sains voisins des tumeurs traitées. "La même dose délivrée plus vite, en toute sécurité pour le patient, détruirait plus de cellules tumorales, pour des raisons de précision mais peut-être aussi d'ordre biologique",
explique le Docteur Resbeut.
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« Le Versa HD, pour très Haut Débit, combine toutes les dernières évolutions en matière de radiothérapie, poursuit le Docteur Resbeut. Il va nous permettre de développer les indications stéréotaxiques, à savoir le traitement de tumeurs minuscules,
dans des organes profonds, pour lesquelles la chirurgie ou la radiothérapie standard sont difficiles ou impossibles. »
Ainsi, grâce aux traitements stéréotaxiques à très haut débit de dose, la radiothérapie peut désormais être proposée pour tenter d’éradiquer certaines maladies. Comme son concurrent
de la marque Varian, dont disposent également une petite dizaine de centres de pointe en France, le
Versa HD préfigure l’évolution des parcs d’équipement en radiothérapie de demain, avec des machines
plus précises, plus rapides, plus efficaces et aptes à traiter des tumeurs autrefois difficiles à traiter.
1 SCANNER EXTERNE DE SIMULATION
Scanner de référence (installé à la fin de l’été 2012) : au début du traitement, le patient est scanné. Le
volume d’images obtenues permet de délimiter la zone à traiter, de faire une dosimétrie prévisionnelle
et un plan de traitement. Ensuite, les informations sont transférées à l’ordinateur de pilotage de l’accélérateur ou de l’appareil de tomothérapie.
1 SYSTÈME CENTRAL D’INFORMATION (MOSAIQ)
Dans l’optique de la rénovation du parc, le système d’information (= le logiciel) de radiothérapie a été
remplacé en juin 2010. Mosaiq permet de véhiculer les informations nécessaires à l’alimentation et au
pilotage de l’ensemble des dispositifs de radiothérapie et de curiethérapie.
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L’ACTIVITÉ DE LA RADIOTHÉRAPIE :
CHIFFRES CLÉS
En radiothérapie externe et intra opératoire, le service de l’IPC :
- traite un peu plus de 1 500 patients par an,
- soit environ 30 000 séances annuelles.
Parmi ces traitements, 70 % à 80 % sont réalisés en modulation d’intensité incluant de l’arcthérapie
volumique.
Les quatre principales topographies tumorales traitées en radiothérapie externe à l’IPC sont :
- le sein (30 % des traitements),
- les tumeurs digestives,
- urologiques,
- gynécologiques.
A noter : une des particularités de l’IPC est également de prendre en charge les cancers hématologiques de l’adulte en radiothérapie externe.
En curiethérapie, de l’ordre de 300 patients sont traités par an.
UNE ÉQUIPE DE 38 PERSONNES
L’équipe de radiothérapie de l’IPC, dirigée par le Docteur Michel Resbeut, compte :
- 6 médecins radiothérapeutes
- 5 radio-physiciens (4 équivalents temps plein)
- 1 ingénieur en radioprotection
- 1 technicien supérieur en radiothérapie
- 3 dosimétristes
- 1 manipulatrice principale et 15 manipulateurs et manipulatrices
- 6 personnes assurent l’accueil et le secrétariat
DES PARTENARIATS POUR LA CONTINUITÉ
DES ACTIVITÉS DE RADIOTHÉRAPIE À GAP ET AJACCIO
Dans le cadre d’un partenariat avec le CHICAS de Gap, dont l’activité de radiothérapie est inférieure
aux critères réglementaires (au moins 600 patients par an), l’IPC assure la pérennité et la continuité
des activités de radiothérapie du centre hospitalier, afin que les patients puissent bénéficier d’un
service et de soins de proximité et de qualité. Le service de radiothérapie de Gap est ainsi devenu
une extension de celui de l’IPC, ou une installation délocalisée. Les indications et modalités de
délivrance de traitement, et les contrôles de qualité ont été harmonisés et les pratiques ont été
uniformisées dans le cadre de la convention liant les établissements et sous le contrôle de l’ARS.
Dans le même esprit visant à garantir un service de santé de qualité et de proximité en cancérologie,
un partenariat entre l’IPC et le Centre hospitalier de Castelluccio, à Ajaccio en Corse, permet à ce
dernier de bénéficier d’une mesure dérogatoire au sens du Code de la santé publique, qui évite
aux patients corses un déplacement sur le continent pour les traitements de radiothérapie.
Ce partenariat avec le centre de Castelluccio englobe un partage de temps médicaux, avec la
présence de deux médecins de l’IPC à temps partiel, des Réunions de Concertation Pluridisciplinaires communes, le soutien aux activités de chimiothérapie et de radiothérapie et enfin un accès
facilité pour les patients de Castelluccio aux programmes de recherche et aux innovations thérapeutiques et traitements de recours menés à l’IPC.
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Institut Paoli-Calmettes - Direction de la communication - Juin 2013
CONTACT PRESSE
Elisabeth BELARBI
04 91 22 37 48 - 06 46 14 30 75
[email protected]
Centre régional de lutte contre le cancer Provence-Alpes-Côte d’Azur
232 boulevard Sainte Marguerite, BP 156 - 13273 Marseille Cedex 9
Tél. : 04 91 22 33 33 - Fax : 04 91 22 35 12
www.institutpaolicalmettes.fr
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