1 APPAREIL DE TOMOTHÉRAPIE
Depuis 2011, grâce à la constitution d’un Groupe de Coopération Sanitaire, l’Institut Paoli Calmettes
partage un dispositif de tomothérapie hélicoïdale (TOMOTHERAPY Hi-Art), installé sur le site de l'Hôpital Nord
de l'AP-HM.
1 APPAREIL DE CURIETHÉRAPIE
- L’IPC a été le premier en France, avec l’Institut Curie, à développer cette technique pour la prostate en
1998.
- La technique consiste à utiliser une source radioactive positionnée dans le patient au contact de la tu-
meur (prostate : grains d’iode radioactifs qui délivrent des doses décroissantes ; cancers de l’utérus, du
col et du vagin : un applicateur est positionné dans le vagin).
- L’appareil actuel (+ accessoires) date de 2012 : c’est un projecteur de source à haut débit de dose HDR.
1 APPAREIL DE CONTACT THÉRAPIE PER OPÉRATOIRE
L’appareil de radiothérapie de contact per-opératoire a été acheté en 2012, date à laquelle l’IPC com-
mençait des traitements par radiothérapie per-opératoire, dans le cadre d’une étude sur le cancer du
sein, sous l’égide de l’Institut National du Cancer (INCa). De février 2012 à mai 2013, 127 patientes
atteintes d’un cancer du sein ont été traitées par radiothérapie de contact per-opératoire à l’IPC.
Pratiquée immédiatement après l’intervention chirurgicale après avoir enlevé une tumeur, l’irradiation, à
forte dose et ultra précise, directement appliquée sur la zone tumorale en salle d’opération, réduit à une
seule les 33 séances de radiothérapie pratiquées avec un traitement standard (ou à 25 séances en cas
de nécessité d’irradiation post-opératoire), avec une efficacité au moins égale. C’est donc un gain de
confort et de temps pour les patientes mais aussi, à la clef, des économies substantielles pour le système
de santé : économie de séances sur des machines coûteuses, économie de transports médicalisés...
LA STÉRÉOTAXIE À HAUT DÉBIT AVEC LE VERSA HD DEPUIS MAI 2013
L’accélérateur linéaire de dernière génération Versa HD a réclamé trois mois d’installation et de calage
avant le premier patient début mai. Et la machine ne fonctionne pas encore au maximum de ses capacités :
« nous faisons partie d’un groupe de recherche européen pour vérifier l’hypothèse selon laquelle le haut
débit de dose est plus efficace pour détruire de très petites tumeurs »,explique le physicien. Pour valider
scientifiquement cette hypothèse, il faut que l’étude soit menée simultanément et
selon les mêmes critères dans tous les centres.
Une efficacité dont le Docteur Michel Resbeut, chef du service de radiothérapie de
l’IPC, est convaincu déjà. Le nouvel accélérateur linéaire offre un faisceau de rayon-
nement à très haut débit de dose, soit quatre à cinq fois supérieure, sur une durée
identique, à celle d'un traitement classique, et un ciblage ultra précis de la tumeur.
En clair, l’appareil permet le traitement de petits volumes, à très fortes doses, en
épargnant mieux les tissus sains voisins des tumeurs traitées. "La même dose dé-
livrée plus vite, en toute sécurité pour le patient, détruirait plus de cellules tumo-
rales, pour des raisons de précision mais peut-être aussi d'ordre biologique",
explique le Docteur Resbeut.
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