Communiqué de presse Bâle, le 16 juin 2016 Homologation européenne de Gazyvaro, médicament de Roche, en association avec la bendamustine pour le traitement de patients atteints de lymphome folliculaire précédemment traité • Il s’agit de la deuxième homologation européenne obtenue par Gazyvaro reposant sur les résultats positifs d’une étude de phase III. Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui que la Commission européenne avait homologué Gazyvaro® (obinutuzumab) dans le cadre d’une association avec une chimiothérapie par la bendamustine, suivie d’un traitement d’entretien par Gazyvaro, pour les patients atteints de lymphome folliculaire qui n’ont pas répondu à un traitement par MabThera® (rituximab) ou à un protocole thérapeutique contenant MabThera, ou dont la maladie a progressé pendant ou dans les six mois suivant un tel traitement ou protocole thérapeutique. Cette homologation repose sur des résultats de l’étude pivot de phase III GADOLIN qui ont révélé que le traitement par Gazyva/Gazyvaro plus bendamustine suivi d’une monothérapie par Gazyva/Gazyvaro a permis d’obtenir une réduction de 52% (HR=0,48; IC à 95%: 0,34-0,68; p<0,0001) du risque d’aggravation de la maladie ou de décès (survie sans progression, PFS), par comparaison avec la bendamustine administrée seule, selon l’évaluation d’un comité d’examen indépendant. Selon l’évaluation de l’investigateur, la PFS médiane obtenue avec le protocole contenant Gazyva/Gazyvaro a été plus de deux fois plus longue que celle obtenue avec la bendamustine en monothérapie (29,2 mois contre 13,7 mois; HR=0,48; IC à 95%; 0,35-0,67; p<0,0001). Les patients ayant reçu le protocole à base de Gazyva/Gazyvaro ont également obtenu une réduction de 38% (HR=0,62; IC à 95%: 0,39-0,98) du risque de décès (OS), par comparaison avec les patients ayant reçu la bendamustine en monothérapie. Sandra Horning, MD, Chief Medical Officer et Head of Global Product Development: «L’homologation obtenue aujourd’hui marque une étape importante pour le traitement des patients atteints de lymphome folliculaire en Europe. Pour ceux dont la maladie n’a pas pu être contrôlée durablement par un traitement à base de MabThera, l’association Gazyvaro plus bendamustine représente une nouvelle option thérapeutique importante qui s’est avérée F. Hoffmann-La Roche SA 4070 Bâle Suisse Group Communications Relations avec les médias, groupe Roche Tél. +41 61 688 88 88 Fax +41 61 688 27 75 www.roche.com 1/6 réduire de plus de moitié le risque de progression de la maladie ou de décès.» Chaque jour, plus de 50 nouveaux cas de lymphome folliculaire, forme la plus courante de lymphome non hodgkinien (LNH) indolent (à progression lente), sont diagnostiqués en Europe.1,2 Lors du traitement initial, les taux de réponse au traitement à base de MabThera, traitement de référence actuel, sont supérieurs à 90%, mais il n’existe pas de traitement curatif et les patients finissent par présenter une récidive.3,4 A chaque récidive, la maladie devient plus difficile à traiter et si un patient ne répond pas ou rechute pendant un protocole thérapeutique contenant MabThera ou au cours des six mois suivant ce protocole, un traitement différent sera probablement nécessaire. Ces patients ont souvent un pronostic défavorable et les options thérapeutiques dont ils disposent sont peu nombreuses.5 Suite à cette homologation, Gazyvaro est désormais homologué en Europe pour le traitement de deux formes courantes de cancer du sang. Gazyvaro a été précédemment homologué en association avec le chlorambucil pour le traitement de patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) non précédemment traitée, présentant des comorbidités qui rendent inenvisageable un traitement par la fludarabine à pleine dose. Cette homologation reposait sur des données de l’étude pivot CLL11 démontrant l’efficacité supérieure de l’association Gazyva/Gazyvaro plus chlorambucil dans le cadre d’une comparaison directe avec l’association MabThera/Rituxan plus chlorambucil et avec le chlorambucil en monothérapie. Gazyvaro est commercialisé sous le nom de Gazyva® en dehors de l’UE et de la Suisse. Comme annoncé en février dernier, Gazyva a été homologué par la Food and Drug Administration (FDA) américaine dans le cadre d’une association avec la bendamustine, suivie de Gazyva en monothérapie, pour le traitement des patients atteints de lymphome folliculaire qui n’ont pas répondu à un protocole thérapeutique contenant Rituxan® ou dont la maladie a récidivé après un tel traitement, sur la base des résultats de l’étude GADOLIN. A propos de l’étude GADOLIN L’étude GADOLIN (NCT01059630; GA04753g) est une étude de phase III ouverte, multicentrique et randomisée, comportant deux groupes thérapeutiques et visant à évaluer l’association Gazyva/Gazyvaro plus bendamustine suivie de l’administration de Gazyva/Gazyvaro en monothérapie jusqu’à progression de la maladie ou pendant une durée allant jusqu’à deux ans, par comparaison avec la bendamustine administrée seule. Elle a englobé 396 patients atteints de lymphome non hodgkinien indolent (à croissance lente), parmi lesquels 321 patients atteints de lymphome folliculaire, dont la maladie a progressé pendant un traitement antérieur à base de MabThera/Rituxan ou au cours des six mois qui ont suivi. Le critère d’évaluation primaire 2/6 de l’étude était la survie sans progression (PFS) évaluée par un comité d’examen indépendant. Les critères d’évaluation secondaires recouvraient la PFS évaluée par l’investigateur, le taux de meilleure réponse globale (BOR, best overall response), le taux de réponse complète (CR, complete response), le taux de réponse partielle (PR, partial response), la durée de la réponse, la survie globale (OS, overall survival) et le profil d’innocuité. Voici ce qu’ont montré les résultats concernant le lymphome folliculaire: Le protocole thérapeutique contenant Gazyva/Gazyvaro a amélioré la PFS, par comparaison avec la bendamustine administrée seule, selon l’évaluation d’un comité d’examen indépendant (HR=0,48; IC à 95%: 0,34-0,68; p<0,0001). La PFS médiane n’a pas été atteinte dans le groupe recevant le protocole thérapeutique contenant Gazyva/Gazyvaro, alors qu’elle a été 13,8 mois dans le groupe recevant la bendamustine en monothérapie. La PFS évaluée par l’investigateur a correspondu à la PFS évaluée par le comité d’examen indépendant. Selon l’évaluation de l’investigateur, la PFS médiane obtenue avec le protocole contenant Gazyva/Gazyvaro a été plus de deux fois plus longue que celle obtenue avec la bendamustine en monothérapie (29,2 mois contre 13,7 mois; HR=0,48; IC à 95%: 0,35-0,67; p<0,0001). Selon une analyse post-hoc effectuée huit mois après l’analyse primaire, le protocole contenant Gazyva/Gazyvaro a réduit de 38% le risque de décès (OS), par comparaison avec la bendamustine administrée seule (HR=0,62; IC à 95%: 0,39-0,98). L’OS médiane n’a pour l’instant été atteinte dans aucun des deux groupes de l’étude. Les événements indésirables de grade 3/4 les plus courants survenus plus fréquemment (2% au moins) chez les patients recevant le protocole contenant Gazyva/Gazyvaro que chez ceux recevant la bendamustine en monothérapie ont été les suivants: faible numération leucocytaire (33% contre 26%), réactions liées à la perfusion (11% contre 6%) et infection des voies urinaires (3% contre 0%), respectivement. A propos de Gazyva/Gazyvaro (obinutuzumab) Gazyva/Gazyvaro est un anticorps monoclonal produit par génie génétique conçu pour se lier à la protéine CD20 qui est exprimée sur certaines cellules B, mais pas sur les cellules souches ou les cellules plasmatiques. Il est conçu pour s’attaquer aux cellules B ciblées et les détruire, à la fois directement et avec le système immunitaire de l’organisme. Gazyva/Gazyvaro est actuellement homologué dans plus de 70 pays en association avec le chlorambucil pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique non précédemment traitée. Cette homologation a été fondée sur l’étude CLL11 qui a montré que l’association Gazyva/Gazyvaro plus chlorambucil avait entraîné, dans le cadre d’une comparaison directe avec l’association 3/6 MabThera/Rituxan plus chlorambucil et le chlorambucil en monothérapie, des améliorations significatives pour divers critères d’évaluation clinique, notamment la PFS, le taux de réponse global (ORR, overall response rate), le taux de réponse complète (CR, complete response rate) et la maladie résiduelle minimale (MRD, minimal residual disease). Sur la base des résultats de l’étude GADOLIN, Gazyva a également été récemment homologué par la Food and Drug Administration (FDA) américaine dans le cadre d’une association avec la bendamustine, suivie de Gazyva en monothérapie, pour le traitement de patients atteints de lymphome folliculaire qui n’ont pas répondu à un protocole thérapeutique contenant Rituxan ou dont la maladie a récidivé après un tel traitement. Gazyvaro est commercialisé sous le nom de Gazyva en dehors de l’UE et de la Suisse. Comme cela a été récemment annoncé, l’étude de phase III GALLIUM portant sur des patients souffrant de lymphome folliculaire non précédemment traité a satisfait précocement à son critère d’évaluation primaire. L’étude GALLIUM visait à évaluer l’efficacité et l’innocuité de l’association Gazyva/Gazyvaro plus chimiothérapie (CHOP, CVP ou bendamustine), suivie d’un traitement par Gazyva/Gazyvaro en monothérapie, dans le cadre d’une comparaison directe avec l’association MabThera/Rituxan plus chimiothérapie, suivie d’un traitement par MabThera/Rituxan en monothérapie. Les résultats d’une analyse intermédiaire programmée montrent que les patients de cette étude qui ont reçu le traitement à base de Gazyva/Gazyvaro ont vécu significativement plus longtemps sans voir leur maladie s’aggraver (PFS) que ceux qui ont reçu le traitement à base de MabThera/Rituxan. Les événements indésirables observés sous Gazyva/Gazyvaro ou sous MabThera/Rituxan étaient cohérents avec ceux rapportés lors d’études cliniques précédentes dans lesquelles ces traitements avaient été associés à différentes chimiothérapies. Les données issues de l’étude GALLIUM seront présentées lors d’un prochain congrès médical et soumises aux autorités de santé à des fins d’homologation. Gazyva/Gazyvaro fait l’objet d’un vaste programme d’études cliniques, englobant notamment l’étude de phase III GOYA, laquelle compare directement Gazyva/Gazyvaro à l’association MabThera/Rituxan plus chimiothérapie CHOP dans le traitement de première ligne du lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL). D’autres études portant sur l’association de Gazyva/Gazyvaro avec d’autres médicaments homologués ou expérimentaux, notamment des immunothérapies anticancéreuses et de petites molécules inhibitrices, sont prévues ou en cours pour différents cancers hématologiques. 4/6 A propos du lymphome folliculaire Représentant environ un cas de lymphome non hodgkinien (LNH) sur cinq, le lymphome folliculaire est la forme indolente (à progression lente) la plus courante de cette maladie.1 Il est considéré comme incurable et les récidives sont fréquentes. Plus de 50 nouveaux cas de ce type de LNH sont diagnostiqués chaque jour en Europe.2 Selon les estimations, plus de 75 000 cas de lymphome folliculaire sont diagnostiqués chaque année dans le monde.2. A propos de Roche en hématologie Depuis plus de 20 ans, Roche développe des médicaments qui font référence en hématologie. Aujourd’hui, Roche s’investit plus que jamais dans la recherche d’options thérapeutiques novatrices pour les patients souffrant de maladies du sang. Dans le domaine des médicaments à visée hématologique, le pipeline de Roche contient, outre les produits homologués MabThera/Rituxan (rituximab), Gazyva/Gazyvaro (obinutuzumab) et, en collaboration avec AbbVie, VenclextaTM (venetoclax), les médicaments expérimentaux suivants: Tecentriq (atezolizumab), un conjugué anticorps-médicament anti-CD79b (polatuzumab vedotin/RG7596) et une petite molécule antagonisant le MDM2 (idasanutline/RG7388). Par ailleurs, la détermination de Roche à développer de nouvelles molécules en hématologie va au-delà du domaine de l’oncologie, comme en témoigne le développement de la substance expérimentale emicizumab (ACE910) contre l’hémophilie A. A propos de Roche Roche est une entreprise internationale à l’avant-garde de la recherche et du développement de produits pharmaceutiques et diagnostiques. L’amélioration de la qualité et de la durée de vie des patients, grâce aux progrès de la science, est au cœur de ses préoccupations. Roche est la plus grande entreprise de biotechnologie dans le monde avec des médicaments différenciés dans les domaines de l’oncologie, de l’immunologie, des maladies infectieuses, de l’ophtalmologie et des affections du système nerveux central. Roche est également le numéro un mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise de pointe dans la gestion du diabète. Rassemblant des compétences pharmaceutiques et diagnostiques sous un même toit, Roche est le leader de la médecine personnalisée, approche permettant de proposer le meilleur traitement possible à chaque patient. Depuis sa fondation en 1896, Roche mène des recherches pour prévenir, identifier et traiter au mieux des maladies, et apporter une contribution durable à la société. Vingt-neuf médicaments développés par Roche font aujourd’hui partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de l’Organisation Mondiale de la Santé, 5/6 notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des anticancéreux permettant de sauver des vies. Pour la septième fois consécutive, dans le cadre des Dow Jones Sustainability Indexes, Roche a été désignée entreprise la plus durable dans le secteur des produits pharmaceutiques, des biotechnologies et des sciences de la vie. Le groupe Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, opère dans plus de cent pays. En 2015, Roche comptait plus de 91 700 employés dans le monde et a consacré 9,3 milliards de CHF à la recherche et au développement, son chiffre d’affaires s’élevant à 48,1 milliards de CHF. Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui est par ailleurs l’actionnaire majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.roche.com. Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi. Relations avec les médias, groupe Roche Téléphone: +41 -61 688 8888 / e-mail: [email protected] - Nicolas Dunant (responsable du bureau des médias) - Catherine Dürr - Ulrike Engels-Lange - Anja von Treskow Références 1 Shankland KR, Armitage JO, Hancock BW: Non-Hodgkin lymphoma. Lancet 380 (9844): 848-57, 2012 Ferlay J, et al. GLOBOCAN 2012 v1.0, Cancer Incidence and Mortality Worldwide: IARC CancerBase No. 11 [Internet]. Lyon, France: International Agency for Research on Cancer; 2013. Disponible à l’adresse: http://globocan.iarc.fr/old/summary_table_pophtml.asp?selection=224900&title=World&sex=0&type=0&window=1&sort=0&submit=%C2%A0Execute (consulté le 14/03/2016). 3 Dotan E, Aggarwal MD et al. Impact of Rituximab (Rituxan) on the Treatment of B-Cell Non-Hodgkin’s Lymphoma. Pharmacy & Therapeutics. 2010; 35(3): 148-157 4 Salles GA, Morschhauser F et al. Obinutuzumab (GA101) in Patients With Relapsed/Refractory Indolent Non-Hodgkin Lymphoma: Results From the Phase II GAUGUIN Study. Journal of Clinical Oncology. 2013. 31(23): 2920-2926. 5 Sehn L, Chua NS et al. GADOLIN: Primary results from a phase III study of obinutuzumab plus bendamustine compared with bendamustine alone in patients with rituximab-refractory indolent non-Hodgkin lymphoma. ASCO 2015 Chicago Abstract LBA8502. 2 6/6