Corrigé CCP PC maths 2 2007 Partie I 1. Remarque (f0 ; f1 ) est la base introduite dans le cours pour l’étude des solutions. Par récurrence : Soit y une solution de (E) sur I, y est de classe C 2 sur I. Supposons y de classe C n sur I . Alors y 00 = et donc aussi de classe C n+1 sur I. ':y est de classe C n car ' est de classe C 1 , donc y de classe C n+2 Par récurrence sur n, y est de classe C n sur I pour tout n 2 N y est de classe C 1 sur I 2. Soit y solution de (E) sur I. Comme I est symétrique par rapport à 0, on peut dé…nir sur I la fonction z : 8x 2 I , z(x) = y( x) et elle est de classe C 1 sur I car y l’est. De plus, 8x 2 I; z 0 (x) = y 0 ( x) et z 00 (x) = y 00 ( x) Donc comme ' est paire 8x 2 I z 00 (x) + '(x)z(x) = y 00 ( x) + '( x):y( x) = 0 La fonction z est donc solution de (E) sur I. Si y est solution de (E) , x 3. > y( x) est aussi solution Soit z0 la fonction dé…nie sur I par 8x 2 I; z0 (x) = f0 ( x). D’après la question précédente : z0 est solution de (E) sur I et véri…e les conditions initiales z0 (0) = f0 (0) = 1, z00 (0) = f00 (0) = 0. D’après le résultat rappelé en préambule (ou d’après le théorème de Cauchy Lipchitz) , il existe une unique solution de (E) sur I véri…ant ces conditions initiales : par conséquent z0 = f0 et la fonction f0 est paire . Soit z1 la fonction dé…nie sur I par z1 (x) = f1 ( x). D’après I.2, z1 est solution de (E) sur I (opposé d’une solution d’une équation linéaire homogène) , et z1 (0) = f1 (0) = 0 et z10 (0) = f10 (0) = 1. D’après l’unicité de la solution de (E) véri…ant ces conditions initiales, z1 = f1 et la fonction f1 est impaire. (E) est une équation di¤érentielle linéaire homogène du second ordre, résoluble dont les coe¢ cients sont des fonctions continues sur I : on sait alors que l’ensemble des solutions de (E) sur I est un espace vectoriel de dimension 2. (f0 ; f1 ) est un système de solutions de (E) sur I, de cardinal 2. De plus il est libre : Pour tout ( 0 ; 1 ) 2 R2 tel que 0 f0 + 1 f1 = 0, en prenant la valeur en 0 puis la dérivée en 0, 0 = 0 et 1 = 0 On en déduit que (f0 ; f1 ) est une base de l’espace vectoriel des solutions de (E) sur I. ce que l’on peut encore traduire en disant que la solution générale de (E) est du type : y solutions de (E) si et seulement si 9 ( 0; 1) 2 R2 , y = 0 f0 + 1 f1 ( 0; 1) 2 R2 Remarque : on peut aussi calculer le Wronskien des deux fonctions. Soit f = 0 f0 + 1 f1 une solution de (E). Or dans C 1 (I; R) l’ensemble des fonctions paires et celui des fonctions impaires sont deux sous espaces vectoriels supplémentaires . Donc f est paire (impaire) si et seulement si 1 = 0 ( 0 = 0) Les solutions de (E) paires sont les fonctions de Vect (f0 ) et les solutions de (E) impaires sont les fonctions de Vect (f1 ). 4. Soit W = f10 f0 f1 f00 le Wronskien de f0 et f1 . Comme on a montré que (f0 ; f1 ) est un système fondamental de solution, W est toujours non nul. 1. u est C 1 sur I comme quotient à dénominateur non nul de fonctions C 1 et u0 = f10 f0 Donc u0 ne s’annule pas sur I . D’autre part, W 0 f0 u00 = Mais W 0 = f100 f0 f000 f1 = f00 f1 f02 = W f02 2W f00 f03 'f1 f0 + 'f0 f1 = 0 et 2. On a donc Z Soit u00 = u0 2 f00 f0 u00 = u0 2 Z ln (ju0 j) = f00 f0 2 ln (jf0 j) + K et donc u0 = eK 1 f02 d’où le résultat voulu en posant B = K (B est bien constante car les fonctions étant continues sans racines , ne peuvent pas changer de signe). Remarque : on peut aussi partir de W 0 = 0 pour en déduire que W est constante. ( le rapport du jury signale que cette méthode a été acceptée aussi) 3. De plus u0 (0) = f10 (0)f0 (0) f00 (0)f1 (0) 1 = 1 et 2 = 1 , donc B = 1 . f02 (0) f0 (0) On a donc : 8x 2 I : u(x) = u0 + C Si x = 0 on trouve C = 0. D’où : f1 = f0 u0 5. 1. 8x 2 I; f (x) = cos2 (x) , f 0 (x) = 2 cos(x) sin(x) et f 00 (x) = 2 sin2 (x) cos2 (x) Comme f ne s’annule pas sur I et qu’elle est solution de (E), on a donc : f 00 (x) =2 1 f (x) 8x 2 I; '(x) = '=2 1 tan(x)2 tan2 On remarque que f (0) = 1 et f 0 (0) = 0. et donc par unicité f0 = f . 2. On a pour tout x 2] u0 (x) = Z 0 1 = 1 + tan2 = tan0 cos2 Z x 1 + tan(t)2 1 2 0 dt = 1 + tan(t) (tan(t)) dt = tan(t) + tan(t)3 cos(t)2 3 0 =2; =2[ comme x dt = cos(t)4 Z x 0 8x 2] =2; =2[; u0 (x) = tan (x) + 2 1 tan(x)3 3 x 0 3. D’après I.4.3, pour tout x 2 I =] =2; =2[, 1 f1 (x) = u0 (x)f0 (x) = tan x + tan3 x cos2 x 3 f1 (x) = tan (x) + 1 3 2 tan (x) cos (x) 3 On a une base de l’espace vectoriel des solutions .Donc la solution générale de (E) sur I est : y(x) = 0 cos2 x + 1 tan x + plusieurs variantes possibles . Par exemple f1 (x) = 1 tan3 x cos2 x 3 tan(x) + ( 0; 1) 2 R2 : 1 sin(x)2 tan(x)3 cos(x)2 = tan(x) cos(x)2 + 3 3 = Partie II 1. Soit y une solution de (E) sur R. D’après I.1, y est de classe C 1 sur R, donc la fonction dé…nie par 8x 2 R; Y (x) = y(x+2 ) est aussi de classe C 1 sur R et on a pour tout x 2 R, Y 0 (x) = y 0 (x + 2 ) et Y 00 (x) = y 00 (x + 2 ). De plus, pour tout x 2 R, comme ' est 2 -périodique, Y 00 (x) + '(x)Y (x) = y 00 (x + 2 ) + '(x + 2 )y(x + 2 ) = 0: Si y est solution de (E) sur R, Y : x 7! y(x + 2 ) l’est également 2. En particulier les fonctions : 8x 2 R , x > f0 (x + 2 ) et : 8x 2 R; x > f1 (x + 2 ) sont solutions de (E) sur R. Comme (f0 ; f1 ) est une base de l’espace vectoriel des solutions , elles sont combinaisons linéaires de f0 et f1 ce qui assure l’existence de constantes (wi;j ) telles que : 8x 2 R : f0 (x + 2 ) = w00 f0 (x) + w10 f1 (x) f1 (x + 2 ) = w01 f0 (x) + w11 f1 (x) On a alors en dérivant : 8x 2 R : f00 (x + 2 ) = w00 f00 (x) + w10 f10 (x) f10 (x + 2 ) = w01 f00 (x) + w11 f10 (x) En considérant les valeurs en x = 0, on obtient w0;0 = f0 (2 ); w10 = f00 (2 ); w01 = f1 (2 ); w11 = f10 (2 ) 8x 2 R, f0 (x + 2 ) = f0 (2 )f0 (x) + f00 (2 )f1 (x) f1 (x + 2 ) = f1 (2 )f0 (x) + f10 (2 )f1 (x) 3. Remarque : W est la valeur en 2 du Wronskien de f0 et f1 Soit g une solution de (E) 2 périodique non identiquement nulle. Notons ( ; ) les coordonnées de g dans la base (f0 ; f1 ). On a donc g = f0 + f1 . Alors pour tout x 2 R, on a d’après II.2. g(x) et donc comme on a une base : = g(x + 2 ) = f0 (x + 2 ) + f (x + 2 ) = (w0;0 + w0;1 )f0 (x) + (w1;0 + w1;1 )f1 (x) = w0;0 + w0;1 . c’est-à-dire = w1;0 + w1;1 ) De plus g n’est pas identiquement nulle donc W admet 1 pour valeur propre et =W 6= (0) comme vecteur propre associé. Réciproquement si 1 est valeur propre il existe un vecteur propre noté bien g(x + 2 ) = g(x) et g 6= e 0 . La fonction g = f0 + f1 véri…e alors (E) admet une solution non nulle 2 périodique ssi 1 est valeur propre de W 3 4. Soit g une solution de (E) non nulle et 2 -périodique. D’après la question I.2, la fonction x 7! g( x) est encore solution de (E). De plus par linéarité les fonctions g + : x 7! g(x) + g( x) et g : x 7! g(x) 2 périodique. g( x) sont encore solutions de (E) et sont Or g + est paire et donc d’après I.3 9 2 R , g + = :f0 De même g est impaire et donc 9 ; g = f1 Si = = 0 alors g = Si 6= 0 f0 = Si 6= 0 : f1 = g+ g g+ + g 2 est paire =e 0 absurde. est impaire. 5. Soit f (x; t) = K(x; t)f0 (t) sur R [ ; ] 1. Pour tout x 2 R, la fonction t 7! K(x; t)f0 (t) est continue sur [ ; ] donc F est bien dé…nie sur R. De plus comme pour tout (x; t) 2 R [ ; ], K( x; t) = K(x; t), la fonction F est paire. Pour montrer que f est C 2 on utilise le théorème de Leibniz : par théorèmes d’opérations et composition, la fonction f est de classe C 2 sur R2 . @f @2f continues sur R et : f admet donc des dérivées partielles et @x @x2 8 @f > < (x; t) = k cos t sin x ek cos t cos x f0 (t) @x 8(x; t) 2 R [ ; ]; 2 > : @ f (x; t) = k 2 cos2 t sin2 x ek cos t cos x f0 (t) k cos t cos x ek cos t cos x f0 (t) @x2 @f @2f 8x 2 R, t 7! f (x; t) t 7! (x; t) et t 7! (x; t) sont continues sur [ @x @x2 intégrables. Domination de la dérivée seconde : 8(x; t) 2 R [ ; ]; @2f (x; t) @x2 ; ] (segment) donc elles y sont (k 2 + jkj):ejkj jf0 (t)j : Cette fonction est continue sur [ ; ] (segment) donc y est intégrable. On déduit du théorème de dérivation des intégrales à paramètre que la fonction F est de classe C 2 sur R et 8 Z > 0 > k cos t sin xek cos t cos x f0 (t)dt < F (x) = Z 8x 2 R; 2 > > (k 2 cos2 t sin x k cos t cos x)k cos t cos x f0 (t)dt : F 00 (x) = 2. On a : K(x; t) = K(t; x) donc on peut utiliser une symétrie pour réduire le nombre de calculs. si on dérive : @K (x; t) = @t (k cos x sin t) K(x; t)et @2K (x; t) = (k 2 cos2 x sin2 t @t2 k cos x cos t)K(x; t) et par symétrie @2K (x; t) = (k 2 cos2 t sin2 x @x2 8(x; t) k cos t cos x)K(x; t) @2K (x; t) + (a k 2 sin2 x)K(x; t) = (k 2 cos2 t sin2 x k cos t cos x + a @x2 = [ k 2 sin2 x sin2 t k cos t cos x + a]K(x; t): @2K = (x; t) + (a k 2 sin2 t)K(x; t) toujours par symétrie. @t2 2 R2 ; 4 k 2 sin2 x)K(x; t) 8(x; t) 2 R2 @2K (x; t) + (a @x2 k 2 sin2 x)K(x; t) = @2K (x; t) + (a @t2 k 2 sin2 t)K(x; t) En utilisant l’expression de F 00 trouvée précédemment, 8x 2 R; Z Z @2F 2 2 (x; t):f (t)dt + (a k sin x) K(x; t)f0 (t)dt F 00 (x) + (a k 2 sin 2x)F (x) = 0 @x2 ! Z 2 @2K = (x; t) + (a k sin2 x)K(x; t) f0 (t)dt @xc2 ! Z 2 @2K 2 = (x; t)dt + (a k sin t)K(x; t )f0 (t)dt @t2 Z Z @2K 2 (x; t)f0 (t)dt + (a k sin2 t)K(x; t))f0 (t)dt = @t2 les fonctions t 7! @K (x; t) et f0 sont de classe C 1 sur R et en intégrant par parties on obtient : @t Z Z @2K @K @K (x; t) f0 (t)dt = (x; t) f0 (t) (x; t):f00 (t)dt @t2 @t @t @K (x; t) l’est également et par hypothèse la fonction f0 est 2 Mais t 7! K(x; t) est 2 périodique donc t 7! @t périodique. @K = 0. (x; t) f0 (t) On en déduit que @t On a donc Z @2K (x; t) f0 (t)dt = @t2 Une nouvelle intégration par partie donne : Z t 7! Z @K (x; t):f00 (t)dt @t @2K (x; t) f0 (t)dt = [ K(x; t):f00 (t)] @t2 + Z K(x; t)f000 (t)dt: K(x; t)f00 (t) est 2 -périodique en tant que produit de deux fonctions 2 -périodiques et donc [ K(x; t):f00 (t)] = 0. Finalement, F 00 (x) + (a k 2 sin2 x)F (x) = = = 8x 2 R; F 00 (x) + (a Z K(x; t)f000 (t) + Z f000 (t) + (a Z (a 2 k sin2 t)K(x; t))f0 (t)dt 2 k sin2 t)f0 (t) K(x; t)dt 0 car f0 solution de (E) k 2 sin2 x)F (x) = 0 3. La fonction F est paire et solution de (E) sur R. D’après I.3, il existe 9 2 R 8x 2 R Z 2 R tel que F = f0 , ce qui s’écrit encore : ek cos t cos x f0 (t)dt = f0 (x) Partie III 1. (E) y 00 + ! 2 y = 0 avec ! > 0 est une équation linéaire à coe¢ cients constants classique:la solution générale de (E) sur I est : y(x) = cos (!x) + sin (!x) avec ( ; ) 2 R2 compte tenu des conditions initiales f0 et f1 sont dé…nies sur I par : 8x 2 I f0 (x) = cos (!x) 5 f1 (x) = 1 sin (!x) ! 2. Comme sin est C 1 sur ] 1; 1[ , on a bien y 2 C 1 (I; R) =2; =2[ sur ] De plus, y 0 (x) = z 0 (sin x): cos x 8x 2 I y solution de (E) sur I ; y 00 (x) = cos 2xz 00 (x) (1 sin2 x)z 00 (sin x) sin xz 0 (sin x) + ! 2 z(sin x) = 0 1; 1[ (1 X 2 )z 00 (X) Xz 0 (X) + ! 2 z(X) = 0 () 8x 2 I () 8X 2] en posant X = sin(x) qui décrit bien ] sin xz 0 (sin x) 1; 1[ entier si x décrit ] =2; =2[ 3. 1. cette question est une analyse , la suivante sera la véri…cation. degré: Dans le membre de droite de (E 0 ) chaque terme est de degré au plus d , et le coe¢ cient de X d est d(d 1) d + ! 2 ad et donc ! = d , et les quantité étant positives ! = d. Ce qui impose que ! soit entier (non nul par hypothèse) relation entre les coe¢ cients : Pour tout X 2 ] 1; 1[, z(X) = d X an X n ; z 0 (X) = n=0 d X nan X n 1 d X ; z 00 (X) = n=1 1)an X n n(n 2 n=2 on a donc Xz 0 (X) = d X nan X n = d X nan X n et X 2 z 00 (X) = 1)an X n = n(n +1 X 1)an X n n(n n=0 n=2 n=0 n=1 +1 X car pour n = 1 et n = 0, les termes sont nuls. En e¤ectuant le changement d’indice n > n + 2, z 00 (X) = d 2 X (n + 2)(n + 1)an+2 X n : n=0 z est solution de (E 0 ) si et seulement si d 2 X ((n + 2)(n + 1)an+2 ) X n + n(n nan + ! 2 an X n 1)an = 0 = 0: n=0 n=0 d 2 X d X (n + 2)(n + 1)an+2 + (! 2 n2 )an X n + (! 2 (d 1)2 )ad 1X d 1 + !2 d2 ad X d n=0 Les deux fonctions polynômes sont égales sur ] coe¢ cients sont égaux. 1; 1[ de cardinal in…ni, donc les polynômes sont égaux donc les z véri…e (E 0 ) si et seulement si 8n 2 [[0; d 2]] ; (n2 (n + 2)(n + 1)an+2 ! 2 )an = 0 et ad Comme pour tout n 2 N, (n + 2)(n + 1) 6= 0, on a : 8n 2 [[0; d 2]] ; an+2 = a2p = (2p 2)2 (2p)(2p n2 ! 2 an (n + 2)(n + 1) calcul des coe¢ cients : – si n = 2p d est pair : , !2 ) a2p 1) 2 puis par récurrence sur p : 8p 1; p p Y d (2k 2)2 : a2p = a0 2 (2k)(2k k=1 6 !2 ) = a0 1) Qp 1 2 k=0 (4k (2p)! !2 ) : 1 =0 p 1 a0 Y !2 (4k 2 ! 2 ) = a0 = a2 . (2p)! 2 k=0 Si l’égalité est vraie pour un certain p 2 N, p 1 p Y 4p2 ! 2 a0 Y a0 a2p+2 = : (4k 2 ! 2 ) = : (4k 2 (2p + 2)(2p + 1) (2p)! (2p + 2)! k=0 k=0 L’égalité est vraie au rang p + 1: la récurrence est établie. En e¤et pour p = 1, – De même, pour tout n = 2p + 1 8p contrainte : on veut ad – si d = ! est pair , d 1 ! 2 ). (2p 1)2 ! 2 a2p 1 . Par récurrence sur p, on a alors (2p + 1)(2p) Qp 1 ((2k + 1)2 ! 2 ) d 1 a2p+1 = a1 k=0 2 (2p + 1)! d, a2p+1 = 1; p =0 1 est impair or ((2k + 1)2 ! 2 ) ne peut pas être nul (impair 6= pair) donc a1 = 0 et 0 !1 Qp 1 !=2 2 2 X (4k ! ) k=0 z(X) = a0 @1 + X 2p A (2p)! p=1 – de même si d = ! est impair : 0 ! z(X) = a1 @X + Qp 1 2 X 1 k=0 ((2k p=1 + 1)2 (2p + 1)! !2 ) !1 X 2p+1 A 2. Réciproquement si ! est entier non nul les deux relations qui caractérisent les solutions polynômiales de (E 0 ) sont véri…ées : 8n 2 [[0; d 2]] ; (n + 2)(n + 1)an+2 (n2 ! 2 )an = 0 et a! 1 = 0 ce sont des polynômes (de degré ! ) a! 1 est nul si n n’a pas la parité de ! : (n + 2)(n + 1)0 si n a la parité de ! (n + 2)(n + 1)an+2 (n2 (n2 ! 2 )an ! 2 )0 = 0 = (n + 2)(n + 1) = 0 n2 ! 2 an (n + 2)(n + 1) (n2 ! 2 )an En prenant a0 6= 0 , on a bien une solution polynômiale non nul il existe des solutions polynômiale non nul ssi ! 2 N Dans ce cas l’ensemble des solutions polynômiales est un espace vectoriel de dimension 1 alors que l’ensemble des solutions de (E 0 ) sur ] 1; 1[ est un espace vectoriel de dimension 2 ( 1 X 2 n’a pas de racine sur ] 1; 1[ et les coe¢ cients sont continus). Si ! 2 = N , toutes les solutions sont non polynômiales. Pour tout ! > 0 il existe des solutions non polynômiales de (E 0 ) 3. Des solutions polynômiales de (E 0 ) on déduit des solutions de (E) : ! Qp 1 !=2 2 X !2 ) 2p k=0 (4k Si ! = 2m est pair : y0 : x > 1 + (sin(x)) est une solution paire de (E) , donc (2p)! p=1 proportionnelle à f0 = cos(!x) ( I.3): .De plus les deux fonctions valent 1 en 0 et sont donc égales. ! Qp 1 m 2 X 4m2 ) 2p k=0 (4k 8x 2 ] =2; =2[ cos(2mx) = 1 + sin (x) (2p)! p=1 Soit Pm la fonction polynômiale : X 7! 1 + Qp m X 1 k=0 p=1 7 ! 4(k 2 m2 ) 2p X . On véri…e : (2p)! – deg(Pm ) = 2m car m 1 4m Y 2 (k (2m)! m2 ) 6= 0 k=0 – Les deux fonctions dé…nie sur R : x > cos(2mx) et x > Pm (sin(x)) sont continues sur R; périodique et elles sont égales sur ] =2; =2[ . Par passage à la limite, elles sont égales sur [ =2; =2] donc aussi sur R par période. On peut simpli…er le polynôme car : pY1 (4k 2 2 4m ) p pY1 = ( 4) = (m + p 1)! ( 4) m (m p)! k=0 (m + k) pY1 k=0 k) = ( 4)p k=0 m! (m + p 1)! (m p)! (m 1)! p m X ( 4)p m(m + p 1)! 2p X (2p)!(m p)! p=1 ! Qp 1 2 !2 ) 2p+1 k=0 ((2k + 1) sin (x) est une solution impaire de (E) , (2p + 1)! Pm (X) = 1 + Si ! = 2m + 1 : y1 : x 7! sin(x) + (m +m X p=1 1 donc proportionnelle à f1 = sin(!x) ( I.3): .De plus les dérivées des deux fonctions valent 1 en 0 , elles sont ! égales. 8x 2] =2; =2[ Qp m X sin((2m + 1)x) = sin x + 2m + 1 p=1 Soit Qm la fonction polynômiale : : X 7! (2m + 1)X + 1 k=0 ((2k p 1 2m + 1 Y ((2k + 1)2 (2p + 1)! +m X p=1 m 1 2m + 1 Y ((2k + 1)2 – deg(Qm ) = 2m + 1 car (2m + 1)! k=0 + 1)2 (2m + 1)2 )) (sin x)2p+1 (2p + 1)! 2 (2m + 1) )X ! 2p+1 k=0 ! : (2m + 1)2)) 6= 0. – Les fonctions dé…nie sur R : x > sin ((2m+)x) et x > Qm (sin(x)) sont continues, d’antipériodique et sont égales sur ] =2; =2[ : Par continuité elles sont égales sur [- =2; =2] puis en utilisant leur -antipériodicité, elles sont égales sur R. On a aussi une expression factorielle : Qm (X) = (2m + 1)X + +m X p=1 (2m + 1) ( 4)p (m + p)! 2p+1 X (2p + 1)!(m p)! 4. compléments à étudier après le cours sur les séries entières : : si on cherche un développement en série entière +1 X an X n avec un rayon de convergence strictement positif , les calculs sont du type précédent et donne : z(X) = n=0 z véri…e (E 0 ) () +1 X (n + 2)(n + 1)an+2 + (! 2 n2 )an X n = 0 n=0 d’où la même relation de récurrence 8n 2 N; an+2 = n2 ! 2 an (n + 2)(n + 1) d’où le calcul des an selon la parité de n : z(x) = a0 1+ +1 X p=1 Qp 1 2 k=0 (4k (2p)! !2 ) ! X 2p ! = a0 u0 + a1 u1 + a1 X+ +1 X p=1 Qp 1 k=0 ((2k + 1)2 (2p + 1)! !2 ) ! X 2p+1 ! la fonction u0 étant un polynôme ssi le produit est nul à partir d’un certain rang : 9p : ! = 2p . idem pour u1 . Dans le cas polynômiale la série entière est de rayon +1: 8 si les fonctions u0 et u1 ne sont pas des polynômes la Règle de D’Alembert donne pour ces deux séries un rayon de convergence 1 : an+2 2 X = X2 lim an On a donc bien des solutions sur ] obtenues. 1; 1[ , et la dimension des sous espaces vectoriels montre que toutes les solutions sont 5. En se ramenant aux solutions paires et impaires de (E) on obtient pour x 2] =2; =2[ ! Qp 1 +1 2 X !2 ) 2p k=0 (4k cos(!x) = 1 + (sin(x)) (2p)! p=1 +1 Qp 1 2 X ! 2 )) sin(!x) k=0 ((2k + 1) = sin x + (sin x)2p+1 ! (2p + 1)! p=1 Le problème de l’étude en 1 des séries entières , donc du prolongement des relations précédentes à R n’était pas posé. 9