Deux nouveaux kits pour optimiser la prise en charge du patient

sont prêts à l’emploi et présentent une
stabilité de 31 jours à bord de l’analy-
seur, au lieu de trois pour l’ancien kit.
ET LA QUANTIFICATION
La détection précoce d’anticorps
anti-VHC constitue la première étape
de la prise en charge de l’hépatite. Une
fois dépisté et traité, le patient infecté
par le VHC doit faire l’objet dun suivi
Roche commercialise deux nouveaux tests de détection
et de quantification du virus responsable de l’hépatite C
(VHC), une pathologie qui touche plus de 400 000 per-
sonnes en France et peut évoluer vers la cirrhose et le
cancer du foie. Par rapport à l’ancien kit de détermina-
tion qualitative des anticorps dirigés contre le virus de
l’hépatite C par technologie ECL (électrochimilumines-
cence), le nouveau test Elecsys® anti-HCV II offre une
spécificité clinique nettement améliorée, ainsi qu’une
plus grande sensibilité de roconversion, pour une
détection plus précoce des infections. "L’étud esurles
10 000 BIO N° 87- JUIN 2012
Hépatite C
Deux nouveaux kits pour optimiser
la prise en charge du patient
panelsdeséroconversionmontrequele
test Elecsys®anti-HCVIIdétecte davan-
tagedeprélèvementssanguinspositifs
ets’avèreplusperformantquetousles
autrestestsévaluéspourreconnaîtrela
phaseprécocedel’infection  à  VHC",
indique Raffaella Cargnello, chef de
produit chez Roche Diagnostics. Plus
simple d’utilisation, le test Elecsys®
anti-HCV II permet un traitement rapide
et fluide des échantillons : les réactifs
L’hépatite C (VHC) touche plus
de 400 000 personnes en France
et peut évoluer vers la cirrhose
et le cancer du foie.
Disponibles depuis début 2012, les nouveaux tests VHC
en diagnostic sérologique et moléculaire de Roche Diagnostics
optimisent la prise en charge des patients atteints d’hépatite C chronique,
dans un contexte thérapeutique en pleine évolution.
18 MÉDICALISATION
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LE MAGAZINE D’INFORMATION BIOMÉDICALE DE ROCHE DIAGNOSTICS FRANCE
Hépatite C
Deux nouveaux kits pour optimiser
la prise en charge du patient
gulier par quantifi cation de la charge virale. Le nouveau
kit COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan® HCV Quanti-
tative Test, v2.0 de Roche est parfaitement adapté aux
nouvelles options thérapeutiques anti-VHC. Le test, qui
a gagné en sensibilité, présente un domaine de linéarité
étendu : de 15 UI/ml ( les recommandations of -
cielles sont de 25 UI/ml) à 108 UI/ml.
"La  précision  de  la  qualification  dans  les  charges  virales 
basses  est  primordiale  pour  un  suivi  optimum  de  la 
réponse  aux  thérapies  antivirales  à  action  directe, in-
dique Véronique Mandran, chef de groupe chez Roche
Diagnostics. Dans  les  valeurs  hautes, 
cela  permet  d’éviter  l’introduction  d’un 
biais lié aux dilutions, devenues inutiles." 
Pour répondre à la diversité virale et
afi n de prévenir les risques de faux né-
gatifs liés au polymorphisme du virus,
une nouvelle technologie de sondes a
été développée : des amorces anti-
sens et des sondes cibles supplémen-
taires augmentent la tolérance aux
erreurs d’appariement et permettront
de détecter de nouvelles mutations
encore inconnues aujourd’hui. Ce
nouveau test tecte et quantifi e de
façon homogène et précise tous les
génotypes 1 à 6 du VHC.
Enfi n, le déroulement de la procédure
suivant un processus entièrement au-
tomatisé, curisé et tracé garantit
l’obtention d’un résultat totalement
fi a b l e .
Sylvie Larrat, pharmacien virologue au CHU de Grenoble
" Une forte augmentation du nombre
de patients pris en charge "
Quel est le contexte épidémiologique
de l’hépatite C ?
À l’heure actuelle, on estime que 3 % de la
population mondiale est infece par le vi-
rus de l’hépatite C. En France, c’est un peu
moins : le nombre de porteurs chroniques
est évalué à 400 000, dont 30 à 40 % igno-
rent qu’ils sont infectés. Nous enregistrons
environ 4 000 nouveaux cas par an dont
beaucoup sont des toxicomanes. En lab-
sence de traitement, la maladie évolue len-
tement et les risques augmentent avec le
temps : 20 % des patients développent une
cirrhose dans les 20 ou 30 ans qui suivent
la contamination, qui peut évoluer vers une
insuf sance hépatique ou un cancer du
foie. Entre 3 000 et 4 000 décès sont impu-
s au VHC en France chaque année.
Quelles sont les dernières avancées
en matière de traitement ?
Le VHC est un virus qui ne s’intègre pas au
génome de la cellule hôte : il est donc pos-
sible de l’éliminer complètement du sang
du patient. Jusque cemment, le traite-
ment reposait sur l’association de deux
médicaments : l’interféron gylé, qui agit
sur le système immunitaire, et la ribavi-
rine, un antiviral à large spectre. C’est un
traitement lourd, qui provoque des effets
secondaires importants troubles héma-
tologiques, symptômes grippaux, troubles
de l’humeur, etc. Lef cacité de cette bi-
thérapie est cependant limitée : pour les
patients infectés par un VHC denotype 1,
le plus courant, la guérison est obtenue
dans moins d’un cas sur deux ( RVS <
50 % ). La mise sur le marché de deux
nouvelles antiprotéases virales n 2011
change la donne. Lorsqu’elles sont uti-
lisées en complément de la bithérapie
classique, le taux de guérison grimpe à
70 %. Elles offrent, en outre, une seconde
chance aux patients déjà traités sans
succès par bithérapie, avec un taux de
guérison de l’ordre de 50-60 %.
Qu’est-ce que cela va changer
en termes de prise en charge ?
Les spécialistes hospitaliers, seuls habilités
à prescrire et suivre ce type de traitement,
vont devoir faire face à une forte aug-
mentation du nombre de patients pris en
charge : selon une étude récente, il pour-
rait être de près de 20 000 en France cette
année, contre 5 100 en 2010 *. Le patient
doit être suivi de façon plus rapprochée
et la mesure de la charge virale doit être
plus fréquente que sous bithérapie a n
de tecter le plus précocement possible
la survenue de résistances. Nous devons
disposer de mesures très précises, car le
seuil de sensibilité est très important pour
juger de l’éradication du virus. De plus, en
cas de réponse virologique rapide, la tri-
thérapie présente l’avantage de réduire
notablement la durée totale du traitement :
24 à 28 semaines contre 48 auparavant.
Au nal, le nombre de mesures de la
charge virale au cours du traitement
devrait passer de six à une dizaine. Déjà,
le laboratoire de biologie du CHU de Gre-
noble réalise environ 60 charges virales
par semaine, contre 35 auparavant.
* Impact of hepatitis C triple therapy availability upon the number of patients to be traited and associated costs in France: 
a model-based analysis, Sylvie Deuf c-Burban et al., Gut, 2012.
19
Fig. 1 : Les nouveaux tests VHC de Roche Diagnostics
optimisent la prise en charge du patient, du dépistage
au suivi du traitement
Elecsys® Anti-HCV II
Sensibilité clinique : 100 % tous génotypes
Spécifi cité clinique :
- Donneurs : 99,84 %
- Routine clinique: 99,66 %
Temps danalyse : 18 minutes
COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan®
HCV Quantitative Test, v2.0
Sensibilité élevée: 15 Ul/ml
Gamme de linéarité étendue : 15 Ul/ml
à 108 UL/ml
Quantifi cation des génotypes 1 à 6
Elecsys® Anti-HCV II COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan®
HCV Quantitative Test, v2.0
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