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* Basé sur l'analyse des répercussions financières pour 100 000 vies
Produit récemment introduit
Indication
Coût approximatif
par année
Kazano
Pour améliorer l'équilibre glycémique chez les patients atteints
de diabète sucré de type 2, conjointement avec le régime
alimentaire et l'exercice; le produit est utilisé en monothérapie
(patients présentant une intolérance à la metformine) ou en
traitement d'appoint à la metformine, à la pioglitazone, à
l'association metformine-pioglitazone ou à l'insuline.
$ 1 000,00 $
$ : Augmentation prévue des dépenses au régime d'assurance médicaments de < 1 %* $$ : Augmentation prévue des dépenses au régime
d'assurance médicaments de 1 à 5 %* $$$ : Augmentation prévue des dépenses au régime d'assurance médicaments de > 5 %*
Ibavyr® – Un traitement d'appoint à prise orale de l'infection chronique par le virus de
l'hépatite C
Au Canada, Ibavyr® était auparavant offert seulement comme association médicamenteuse avec de l'interféron alfa
pégylé, administrée seule ou avec un autre antiviral à action directe (c.-à-d. Victrelis®). Toutefois, étant donné les
nombreux problèmes de tolérabilité, les contre-indications associées à l'interféron alfa pégylé et la nécessité
d'administrer une injection chaque semaine, on a consacré beaucoup d'efforts afin de mettre au point un schéma
posologique sans IFN. L'apparition de traitements d'association sans IFN, comme l'association Sovaldi® et Ibavyr®,
modifie le paradigme du traitement de l'infection par le VHC. Le coût de Sovaldi® en association avec Ibavyr® est
d'environ 64 165,08 $. L'ajout d'Ibavyr® se révèle avantageux en raison de l'augmentation de l'efficacité et de
l'innocuité, de la simplicité du schéma posologique et de la facilité d'administration par rapport aux traitements actuels,
ainsi que de l'amélioration de l'observance et de la diminution des abandons. Toutefois, bien qu'il soit efficace, Ibavyr®
n'a pas produit un bienfait clinique supplémentaire significatif par rapport au traitement de référence actuel chez les
patients n'ayant jamais été traités. C'est pourquoi il doit toujours être administré en association avec d'autres
traitements de l'hépatite C.
L'hépatite C est une maladie du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). Le virus peut entraîner une infection
aiguë ou chronique, variant d'une maladie bénigne qui dure quelques semaines à une maladie grave qui dure toute la
vie. Le virus de l'hépatite C détruit les cellules hépatiques et provoque une inflammation du foie. Pendant la phase
bénigne, l'organisme élimine le virus en l'espace de quelques mois chez 25 à 35 % des patients. Dans les cas où
l'organisme n'y parvient pas, la maladie évolue vers le stade chronique. L'utilisation de drogues illicites, les
transfusions de sang, les tatouages, les blessures par piqûre d'aiguille et la forte consommation d'alcool sont des
facteurs de risque d'hépatite C. Pour l'instant, il n'existe aucun vaccin contre le VHC.
Beaucoup de personnes infectées ignorent qu'elles ont contracté le virus parce que la plupart d'entre elles n'auront
aucun symptôme alors que chez d'autres, les symptômes peuvent n'apparaître que des décennies plus tard. Pendant
ce temps, elles peuvent transmettre l'infection à d'autres personnes. Au Canada, on estime que 242 500 personnes
sont infectées par le VHC. Environ 21 % de ces personnes ne le savent pas et n'ont jamais reçu de diagnostic. On
prévoit que la prévalence de l'hépatite C demeurera stable dans l'avenir.
Il existe six importantes variations génériques du VHC, et il est important de connaître ces variations au moment de
choisir un traitement. Les lignes directrices actuelles sur le traitement de l'hépatite C recommandent l'utilisation de
traitements standards, comme l'association interféron alfa pégylé et Ibavyr®, Pegasys® ou Pegetron®, ainsi que des
nouveaux antiviraux à action directe, par exemple le télaprevir, Victrelis®, Solvadi® et Galexos, un inhibiteur de la
protéase.
VOLUME XIII, NUMÉRO 8