Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas « Vers la Transition écologique et la croissance verte L’expérience de la France et des Pays-Bas » Conférence Erasme-Descartes et Rencontres Jeunes Talents Amsterdam, le jeudi 29 et le vendredi 30 octobre 2015 Café De Ceuvel + Openbare Bibliotheek Amsterdam (OBA) I. CONTEXTE Ayant lieu alternativement à Paris et à Amsterdam depuis 2002, les conférences Erasme-Descartes visent à stimuler le dialogue entre la France et les Pays-Bas et constituent un événement phare de la coopération bilatérale franco-néerlandaise. Le thème de cette année est celui de la transition écologique et de la croissance verte, domaines dans lesquels la France et les Pays-Bas sont particulièrement actifs, au plan national et au sein de fora internationaux. Ils y nourrissent par ailleurs de grandes ambitions. Le thème de 2015 se situe dans la continuité des éditions précédentes : « Vivre avec l’eau » (2011) ; « Nourrir la planète » (2012) ; « La ville du futur » (2014). La France et les Pays-Bas font face à des défis environnementaux communs aux nombreuses implications économiques et sociales. Pour y répondre, ils se sont dotés de stratégies de développement durable, véritables leviers de développement d’une croissance verte. Aujourd’hui, les deux pays sont pleinement engagés dans une transition écologique accélérée vers des sociétés décarbonées et résilientes. Dans ce contexte, en tant que pays hôte et future présidence de la COP21, la France souhaite faire preuve d’exemplarité environnementale non seulement pour éviter les conséquences du dérèglement climatique, mais aussi pour développer des modes de production, de consommation et de mobilité, générateurs d’une croissance plus stable. Les actions prévues par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée le 22 juillet 2015, y contribueront largement. De leur côté, les Pays-Bas ont lancé en 2011, le programme Green Deal qui constitue l'instrument central du développement de la croissance verte. Les opportunités économiques offertes par ce programme ont un impact positif sur l'emploi et l'environnement. Il consacre par ailleurs une nouvelle conception du rôle de l'Etat comme facilitateur d'initiatives innovantes et d’expérimentations portées par la société (entreprises, société civile, collectivités locales). Nos deux pays sont riches d’une gamme d’initiatives et de solutions différentes mais convergentes. Un rapprochement de nos réflexions et initiatives dans le domaine de la transition écologique et la croissance verte sera donc très positif pour nos deux pays, en particulier pour lutter contre le changement climatique, réduire notre empreinte carbone, économiser l’énergie, lutter contre le gaspillage, développer les transports propres, promouvoir l’économie circulaire et faciliter l’innovation. 1 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas En cette année économique bilatérale, le but principal de cette conférence est d’échanger sur nos savoir-faire et de créer des liens solides entre des partenaires de nos deux pays. Plus particulièrement, elle doit permettre de renforcer la coopération entre la France et les Pays-Bas et favoriser l’émergence d’une position commune en faveur d’une société à bas carbone, dans le cadre d’instances européennes ou internationales. Au niveau scientifique et technique, elle doit promouvoir l’innovation pour faire face aux défis communs. Au niveau économique, elle doit prendre en considération la grande expertise des entreprises en vue de nouveaux partenariats. II. PROGRAMME PROVISOIRE - DEROULEMENT DES JOURNEES Conférence Erasme-Descartes: environ 40 intervenants français et néerlandais : 4 grands experts + 6 ateliers x 6 intervenants (dont un modérateur pour chaque atelier). Traduction simultanée en F et nl. Jeunes Talents : 30 JT (15 français et 15 néerlandais, étudiants en master et en doctorat ou jeunes professionnels) – en anglais. Public attendu : 150 personnes (entreprises, recherche, presse, associations, état/collectivités, etc). Format : Pitch de 10 mn maximum pour chaque intervenant, puis débat avec le public et les intervenants. JEUDI 29 OCTOBRE : *RENCONTRES JEUNES TALENTS (Organisées par l’EP-NUFFIC et le Réseau Franco-Néerlandais en collaboration avec l’Institut français) 12h00 - 13h 13h00 - 13h15 13h15 - 17h 17h00 - 18h30 18h30 - 21h00 Accueil sur le site De Ceuvel/Bateau « Workship » - déjeuner. Ouverture JT par les 2 ambassadeurs. Travaux en 3 tables rondes parallèles. Mise en commun & Conclusions en prévision de la Conférence. Dîner au Café De Ceuvel. VENDREDI 30 OCTOBRE : CONFERENCE IFN ET JT A L’OBA AMSTERDAM 9h00-09h30 9h30-09h45 09h45-10h30 10h30 11h00-12h30 12h30-13h30 13h30-14h 14h00-15h30 15h30-16h 16h00-17h30 17h30 Accueil et enregistrement Discours des personnalités/ambassadeurs Plénière - présentation thème Regard d’un grand témoin de chaque pays pour introduire la thématique globale Regard des JT’s: préconisations à l’issu de leurs travaux la veille (15 mn max). Pause-café pour rejoindre les salles d’atelier 3 Ateliers en parallèle Déjeuner Café Networking 3 Ateliers en parallèle Pause-café Plénière et conclusions Verre de l’amitié 2 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas III. ATELIERS Atelier A: La mobilité durable et décarbonation du transport (cinq/six intervenants + Modérateur) Les transports participent à la création de valeur et d’emploi et à la compétitivité des territoires. Cependant, le service des transports est aussi le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre avec 35 % des émissions totales de CO2, dont 33 % dues au routier. Il contribue également largement à la pollution de l’air. C’est pourquoi, les deux pays se sont engagés à développer les transports propres pour améliorer la qualité de l’air, protéger la santé et baisser la facture énergétique. En France, suite aux travaux de la conférence environnementale de 2014, la Feuille de route du gouvernement du 4 février 2015 fixe les orientations de la mobilité durable. En particulier, y est préconisée une maîtrise de la demande de mobilité, une incitation aux déplacements écologiques, une mobilisation des acteurs institutionnels pour promouvoir les nouvelles mobilités et l’intermodalité, une stimulation de l’innovation technologique et la croissance verte dans les transports, ainsi qu’une promotion de la logistique durable. La loi sur la transition énergétique mettra en œuvre plusieurs aspects de ces recommandations, notamment le déploiement de véhicules électriques dans les flottes publiques, une baisse de teneur en soufre des carburants marins, ainsi qu’une obligation d’élaboration d’un plan de mobilité pour les entreprises de plus de 100 salariés, dans le périmètre d’un Plan de déplacement urbain. Aux Pays-Bas, dans le prolongement de l’accord énergétique, une stratégie nationale pour la décarbonation est déployée dans le secteur des transports : d’ici 2050, les véhicules devraient être à émission nulle. Les carburants alternatifs, tels que les biocarburants (durables) et le gaz naturel devraient être utilisés pour les modes de transport sans possibilité de déploiement de l’électrique, comme l’aviation, le fret routier et la navigation. Le but de cette session sera d’explorer comment la France et les Pays-Bas peuvent tirer profit de leur riche et innovatrice expérience dans ce domaine, avec un focus particulier sur les outils de politique publique mis en place pour favoriser l’émergence d’une société à bas carbone. Elle sera l’occasion de montrer aussi comment l’implication du secteur privé, de la recherche et la société civile ont permis de grandes avancées de cette transition. Notions et questions clés: création de véhicules du futur/ de nouveaux matériaux (voitures, navires, avions); restriction de circulation; mieux gérer les embouteillages/gestion des trajets/congestion des villes ; ITS (intelligent transportation system) ; accélérer la mutation du parc automobile vers des véhicules propres ; émissions des camions et du fret ; amélioration du fret ferroviaire ; le shorepower (connecter les navires à quai au réseau électrique pour permettre de supprimer les émissions de CO2 et de NOx pour les navires à quai), campagne de communication axée sur le changement des comportements, co-voiturage et rôle des autorités locales, innovation et rôle de la recherche et des entreprises. 3 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas Atelier B- Les énergies renouvelables comme levier économique de la croissance verte La transition énergétique est un volet essentiel de la transition écologique. En France, la loi sur la transition énergétique dessine, pour les décennies à venir, un système énergétique plus sobre, plus durable et moins nucléarisé : réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 (par rapport à 1990) et division par quatre en 2050 ; diminution de moitié de la consommation énergétique finale en 2050, avec un premier palier de 20 % en 2030 ; baisse de la part des fossiles de 30 % à la même échéance et promotion des renouvelables pour atteindre 32 % de la consommation d’énergie à la même date. De leur côté, les Pays-Bas figurent parmi les pays ayant le plus recours aux énergies fossiles - 91 % du mix énergétique. Cette situation, historiquement liée à l’exploitation du champ gazier de Groningen, a permis l’émergence d’un secteur de l'énergie très dynamique et vital pour la compétitivité néerlandaise. A présent, en réponse à l’objectif européen de réduction des émissions de CO2, le gouvernement néerlandais et ses partenaires proposent des actions concrètes visant à la fois à favoriser la croissance verte, à limiter la consommation énergétique et à satisfaire la demande en énergie par recours aux énergies renouvelables. L’accord énergétique SER d’août 2013 peut contribuer à répondre à ces enjeux. Le but de cette session sera d’explorer les trajectoires et stratégies bas carbone de la France et des Pays-Bas aux fins de réduire les émissions à effet de serre, d’échanger sur les meilleures pratiques et outils en matière de maîtrise de la demande et de la diversification des sources d’énergie. Il sera aussi intéressant de nourrir ce débat de retour d’expérience d’entreprises françaises et néerlandaises avant-gardistes dans ce domaine. Notions et questions clés: comment réduire la dépendance au pétrole, au gaz ? Quelle position adopter face à la question du gaz de schiste ? Quel avenir pour les carburants/énergies du futur (marines, l’éolien, le solaire, hydrogène, biomasse ; biocarburants etc) ? Comment améliorer l’accès à l’énergie ? Comment améliorer le stockage de l’énergie ? Comment éviter la surproduction et les consommations superflues pour mieux économiser d'énergie? Atelier C- La ville durable En France, comme aux Pays-Bas, le secteur du bâtiment constitue un gisement majeur d’efficacité énergétique, tant dans la rénovation que dans la construction. Il est nécessaire également d’améliorer les règles d’urbanisme en faveur de la mise en œuvre de l’efficacité énergétique, de la lutte contre l’étalement urbain, de la réintroduction d’espaces verts en ville, de la lutte contre les îlots de chaleur, pour accéder à une ville moins énergivore et plus agréable à vivre. En France, dès 2013, était lancé un ambitieux programme de rénovation de l’habitat. La loi sur la transition énergétique l’a enrichi: mise en place d’un service public dédié à l’efficacité énergétique, de possibilités de tiers-financement, création de fonds de garantie, mise en perspective et orientation des certificats d’économie d’énergie etc . La performance énergétique devient donc l’un des critères du logement décent. 4 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas Aux Pays-Bas, le secteur de l’habitat a formalisé ses engagements dans l’accord « Plus avec moins » (+30% d’économies d’énergie d’ici en 2020 dans 2,4 millions de bâtiments). De plus, toutes les nouvelles habitations devront être « neutres en énergie » d’ici à 2020. Le gouvernement et les professionnels du secteur du bâtiment ont clairement identifié le « green building » comme une solution face à la crise touchant le bâtiment et multiplient les projets et financements dans le secteur. Le but de cette session devra permettre un échange mutuel sur les bonnes pratiques. Les deux pays jouent de plus en plus un rôle de facilitateur qui a permis aux acteurs locaux et aux entreprises d’innover toujours plus dans le domaine et de favoriser l’émergence de filières de croissance verte. Notions et questions clés : réglementation thermique ; comment impulser des modèles d’habitat moins gourmand en énergie par leur forme, leur organisation, leurs matériaux, leurs équipements (smartmeter)? ; formation des professionnels du bâtiment ; accompagnement des collectivités ; favoriser les déplacements doux ; lutter contre l’artificialisation des sols ; mesures gouvernementales (crédit d’impôt) ; Atelier D- Une agriculture intelligente face au changement climatique Aujourd’hui, l’agriculture est face à un double défi. Le changement climatique impacte négativement la production alimentaire alors que la demande va très fortement évoluer au cours des 40 prochaines années. De plus, l’agriculture doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre associées à la production agricole. Dans ce contexte, il va donc falloir produire plus et mieux, afin de préserver la sécurité alimentaire et le climat. La France et les Pays-Bas se sont mobilisés pour apporter des solutions à ces enjeux. Ils participent en effet tous les deux à « l’Alliance Globale pour une agriculture intelligente face au climat », lancée par les Pays-Bas lors du Sommet climatique des Nations Unies en Septembre 2014. L’agriculture intelligente face au climat s’appuie sur l’expérience privée, scientifique et publique pour développer des méthodes de production innovantes et durables, tout en réduisant les émissions de CO2 Les Pays-Bas développent ainsi des innovations technologiques telles que les additifs à l’alimentation animale qui réduisent les émissions de méthanes par les ruminants et les systèmes de production horticole basés sur l’éclairage LED. La France a pris plusieurs mesures telles que le soutien au développement de la biomasse agricole et forestière pour la production d’énergie renouvelable, l’appui à la production en France de protéines végétales et l’encouragement du retour au sol de la matière organique d’origine agricole. En outre, l’INRA, en partenariat avec l’université de Wageningen, a élaboré le projet de recherche international « 4 pour 1000 » qui vise à restaurer la fertilité des sols, tout en piégeant des gaz à effet de serre. Cette session sera l’occasion d’avoir un échange croisé sur l’agriculture durable et innovante, laquelle relève de la responsabilité conjointe des entreprises et des chercheurs, ainsi que des pouvoirs publics. Elle devrait permettre également de définir des pistes pour prolonger la coopération bilatérale au niveau public et scientifique. Notions et questions clés: sécurité alimentaire ; changement climatique ; développement agricole ; démarche agro-écologique ; agriculture durable ; partenariats publics-privés 5 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas Atelier E : L’économie circulaire La France, comme les Pays-Bas, se sont engagés dans le concept d’économie circulaire en réponse au souhait de voir émerger une croissance durable dans le contexte des pressions toujours plus fortes exercées par la production et la consommation sur les ressources et l’environnement de la planète. Pour l’instant, une importante partie de notre économie fonctionne surtout selon le modèle «extraire fabriquer-jeter», un modèle linéaire dans lequel chaque produit arrive un jour en «fin de vie». L’économie circulaire est un modèle fondé sur le développement d’un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants, de telle sorte qu’ils puissent être réutilisés ou devenir des matières premières nouvelles pour d’autres processus de production. Le déchet d’une industrie devient ainsi la matière première d’une autre, ce qui permet de réduire la consommation des ressources. Créatrice de richesses, de valeurs matérielles (économiques) et immatérielles (sociales et environnementales), via une évolution des systèmes industriels et énergétiques, l’économie circulaire offre une réelle opportunité aux entreprises industrielles. Dans sa feuille de route du 28 mars 2013 pour une croissance verte, robuste et durable « Groene groei : voor een sterke, duurzame economie», le gouvernement néerlandais a formalisé sa volonté d’œuvrer en faveur d’une utilisation durable des ressources naturelles (objectif de 100 % d’achat durable au sein de l’administration), d'une utilisation économe des ressources (16 % d’énergie renouvelable en 2020 pour atteindre l’objectif de 100 % en 2050), de la conception de produits intelligents (éco-conception et substitution de matériaux non renouvelables), du réemploi des objets et de l'utilisation optimale des flux de déchets (20 % de déchets alimentaires en moins – augmentation du taux de recyclage de 78 % à 83 %) . En France, la conférence environnementale tenue à Gardanne, en septembre 2013 a confié au Conseil National de l’Industrie, la mission d’identifier des objectifs et de préparer des engagements volontaires des filières industrielles dans le domaine de l’économie circulaire. La loi sur la transition énergétique comporte un volet sur l’économie circulaire, dont l’objectif est zéro gaspillage. Cette session doit permettre aux différentes parties prenantes, en particulier au travers de « success stories » dans le domaine, d’échanger sur les premières évaluations de cette politique publique et sur les opportunités de croissance verte de cette économie du futur. Notions et questions clés: valorisation des déchets ; allongement de la durée de vie des produits, leur réparabilité, leur éco-conception ou la mise en place de systèmes de consigne, interdiction des sacs plastiques, filières de croissance verte. 6 Ambassade de France aux Pays-Bas – Institut Français des Pays-Bas Atelier F – Comment orienter l’éducation, la formation et la recherche vers la transition écologique ? Faire évoluer nos modèles économiques actuels vers la croissance verte nécessite de réorienter la production de connaissance et la recherche. Il est nécessaire de former à la fois les étudiants qui s’engagent dans ces filières, mais aussi de mettre à niveau les compétences des professionnels, afin de faire évoluer leurs pratiques. Par exemple, l'efficacité énergétique des bâtiments impacte fortement métiers et formations du secteur de la construction. Certains métiers ne changent pas fondamentalement. Il s'agit plutôt d'une adaptation de la pédagogie et des pratiques professionnelles : acquisition de compétences complémentaires, intégration du numérique, réorganisation du travail, prise en compte de gestes professionnels. Parallèlement on observe l’émergence de nouvelles formations et de nouveaux métiers. Il s’avère également essentiel d’accompagner la recherche pour faire progresser ces nouveaux domaines et de permettre aux PME de mieux accéder aux aides et aux connaissances en matière de recherche et d’innovation. Cette session doit permettre aux différentes parties prenantes de présenter les évolutions actuelles et futures du contenu des formations, ainsi que les créations de nouveaux cursus dans l’enseignement supérieur néerlandais et français. La question de la recherche sera également au centre des discussions. Comment les politiques publiques orientent la recherche et la formation vers ces nouveaux domaines ? Comment associer les chercheurs découvreurs et le tissu économique ? Comment faciliter et favoriser l’accès aux données et résultats scientifiques ? Notions et questions clés: formation professionnelle/formation continue ; cursus universitaires ; mise à niveau de compétences professionnelles ; recherche et innovation ; accès des PME aux aides en matière de recherche et d’innovation. IV. CONFERENCE PLENIERE V. CONCLUSIONS 7