L`Entrainement des féminines

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L'Entrainement des féminines La femme n'est pas un homme comme les autres ! Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Doit on appréhender l’entrainement des féminines comme un entrainement singulier qui @ent compte des par@cularités de féminines, et non comme l’adapta@on d’un entrainement au masculin ? Doit on faire aucune différence ? Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Les par1cularités: -­‐ Avant la puberté, les différences morphologiques et physiologiques entre femmes et hommes ne sont pas significa@ves. -­‐ Au moment de la puberté (catégorie 13-­‐16 ans) les modifica@ons morphologiques sont importantes chez les jeunes filles : perte du schéma corporel augmenta@on de la force et puissance (matura@on des qualités anaérobies) diminu@on des qualités aérobies altéra@on de la res@tu@on de l’énergie (récupéra@on) prise de poids (masse grasse) du fait de la sécré@on des hormones féminines. l'augmenta@on de l'anxiété et une perte de confiance en leur compétence. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Après la puberté, l'homme est voué à prendre beaucoup plus de muscles que la femme qui récupère quant à elle une masse grasse plus ou moins importante, -­‐ Du point de vue « qualité musculaire », la spor@ve d'endurance n'est pas lésée. Une spor@ve de haut niveau dans une ac@vité d'endurance a un pourcentage extrème de fibres lentes situé entre 90 et 96% , contre 92 et 98% pour les hommes. Par contre, la taille des muscles est inférieure chez la femme : il y a donc moins d'unités motrices et moins de possibilité de créer de la force par conséquent. Sur le plan cardio-­‐vasculaire et énergé@que : malgré une fréquence cardiaque légèrement supérieure, les capacités du coeur féminin n'ont rien à envier à celui de l'homme. Par contre, le sang de la femme con@ent moins d'hémoglobine et donc moins de transporteur de l'oxygène vers le muscle. Le VO² max qui est le meilleur indicateur de l'endurance montre quelques différences: dans l'absolu, les capacités de consomma@on de l'oxygène de la femme sont inférieures à celle de l'homme (environ -­‐25%). Rapporté à la quan@té de masse maigre (muscle), les performances s'égalisent légèrement avec des écarts de l'ordre de 10%. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois La puberté Les conséquences pour l'entraînement de toutes ces transforma@ons font qu'il faut donc travailler en priorité: la percep@on schéma corporel la propriocep@on la motricité générale (exemple : lancer de balle, racraper de balle avec main et pieds,) les déplacements, qualité des appuis, vitesse de démarrage, vitesse de réac@on, la souplesse l’équilibre acen@on au squelece lors des exercices surtout avec poids complémentaires et tenir compte de la morphologie de l’athlète. l'endurance : capacité et puissance. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Sur le plan cogni1f Affec1vité : l'affec@vité est plus importante chez les filles notamment le rela@onnel au moment de l’adolescence, les filles ont tendance à être moins repliées et communiquent plus facilement au sein du groupe, le fonc@onnent est moins sur la concurrence, la compé@@on, Agressivité : Fonc@onnent plus sur la collabora@on les filles expriment moins d’agressivité vis-­‐à-­‐vis de l’autre Elles ont tendance à s’aligner sur les garçons avec augmenta@on du niveau (élite) La mo1va1on et les représenta@ons sont différentes : les filles sont mo@vées par des buts de maîtrise, d’accomplissement, pour réaliser un projet personnel alors que les garçons sont plus afrés par la compé@@on cela peut expliquer des phénomènes d’abandon plus fréquents chez les filles : elles ont besoin de donner un sens à leur pra@que et d’être informée sur les acentes L'es1me de soi : les filles ont tendance à sous es@mer leur performance. C'est dans ce domaine que le rôle de l'entraîneur devient important il doit les rassurer et les soutenir dans leur démarche et progrès. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Les règles à respecter Le sport doit épanouir et non perturber la santé de L’athlète Se méfier des « entraînements trop fréquents », avec les garçons, car ils peuvent être trop intenses et conduire à la fa@gue plutôt qu’au progrès. Maximiser les périodes de repos pour refaire les stocks de fer et relancer les systèmes hormonaux mis à rude épreuve. Un entrainement trop intensif pourrait à lui seul freiner la croissance d’une jeune fille par accumula@on d’effort avec récupéra@on incomplète « rapport entre sommeil et anabolisme des hormones decroissance, testostérone... ». Cela explique, aussi, que la charge d’entrainement doit être plus faible chez les filles. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Le comportement alimentaire Les femmes sont plus sujeces que les H à la prise de poids et aux difficultés psychologiques qui l’accompagnent, notamment parce qu’elles sont souvent évaluées à l’aune de leur silhouece! Elles stockent naturellement + de graisses que les H Entraineur: acen@on au poids des mots Ne pas se focaliser sur le poids = troubles de conduites alimentaires (éviter les régimes amaigrissants et les relâchements coupables...) Les filles doivent manger modérément « notamment entre les repas » Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Blessures: Les athlètes féminines sont 3 fois plus sujeces que les hommes aux ruptures de ligaments croisés, Des recherches récentes ont mis en lumière les différences anatomiques uniques du genou féminin qui pourraient expliquer ce taux de blessures plus important. Les blessures liées au surmenage sont causées par de microtrauma@smes répétés dans les @ssus. Les plus fréquentes sont les fractures de fa@gue, les tendinites et les hygromas. Les athlètes féminines seraient plus exposées aux blessures liées au surmenage. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois Conclusion: Si les jeunes filles seront toujours moins puissantes que les garçons elles peuvent être aussi techniques et u@liser leur sens de la collabora@on pour progresser dans la pra@que. Elle compense le déficit de force par des adapta@on techniques Chez les filles il convient: -­‐ renforcer musculairement les ar@cula@ons pour diminuer l'hyperlaxité des liaisons tendineuses -­‐ à varier les exercices -­‐  permecre de bien récupérer -­‐  mecre de la progressivité dans les exercices et jeux -­‐ expliquer les exercices, fixer des buts à aceindre (mo@va@on par la tâche) Les filles sont acen@ves, enregistrent et travaillent pour aceindre l'objec@f (mo@va@on par la tâche). Elles sont plus tenaces pour arriver au but. Si elles ne comprennent pas elles posent des ques@ons . Le rôle de l'entraîneur des féminines est de leur donner sans cesse confiance en elle même et en leur capacité, donner du sens a leur pra@que, expliquer les objec@fs. Ligue de Voile des Pays de la Loire Françoise Le Courtois 
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