Remarque : C’est la relation d’équivalence définie pour montrer le théorème de Lagrange avec ici (G, .) =
(Z,+) et H=nZ- voir T.D structure algébrique-.
Soit nun entier (n∈Z).
1. Montrer que n2≡0[8]ou n2≡4[8]si nest pair, n2≡1[8]si nest impair.
2. Montrer que si nest impair, n4≡1[8].
Exercice .1. Vu en terminale
Soit m∈N∗et (ri)ila suite d’entiers définie par r0=1 et ri+1est le reste de la division euclidienne de 10ri
par m.
1. Démontrer que, pour tout entier naturel a=an. . . a0en écriture décimale, on a
a≡
n
∑
i=0
airi[m]
2. En déduire des critères simples permettant de reconnaître sur l’écriture décimale d’un entier s’il est ou
non divisible par 3, par 9, par 10, par 11.
Exercice .2. Théorème de Pascal
→La relation ”a≡b[n]” est une relation d’équivalence dans Z.
→Pour n,p∈N∗et a,b,c,d∈Z,ona:
(i)a≡b[n]
c≡d[n]=⇒a+c≡b+d[n]
ac ≡bd[n](∗)
(ii)a≡b[n] =⇒
a+c≡b+c[n]
ac ≡bc[n]
ap≡bp[n]
→a≡r[n]
06r<n⇐⇒ rest le reste de la division euclidienne de apar n.
→a≡0[n]⇐⇒ n/a.
Proposition 1.3. Propriétés de la congruence
Rappel : Si Rest une relation d’équivalence sur un ensemble Enon vide. On note par xla classe d’un élément
xde Emodulo R. Soit Pla partie de Eformée en choisissant de chaque classe un et un seul représentant.
x=y⇐⇒ xRyet x∩y=∅ ⇐⇒ x6 Ryet (x)x∈P est une partition de E.
◦On note par Z/nZl’ensemble des classes d’équivalence modulo n,ona:Z/nZ={x/x∈Z}.
◦D’après (∗)on dit que la relation ”a≡b[n]” est compatible avec les lois ” +” et ” ×” de Z. On définir,
alors, sur Z/nZles lois suivantes :
∀x,y∈Z/nZ:x+y=x+y,x.y=x.y
Définition 1.3. L’anneau (Z/nZ,+,×)
Cours-s- Mr. Faress , Lok 3 MPSI 2016-2017