Terminale S Spécialité Les fractions égyptiennes
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Montrer que :
(i) (x
p
) est une suite décroissante et tel que 0 < x
p
< 0.
(ii) n
p-1
< 1
x
p
≤ n
p
(iii) 0 ≤ r
p
n
p
– s
p
<r
p.
b) La fraction r
p+1
s
p+1
étant irréductible, on en déduit que r
p+1
< r
p
On construit ainsi une suite décroissante d’entiers strictement positifs.
On en déduit qu’il existe p inférieur au numérateur de x tel que r
p+1
= 1 et donc :
x = 1
n
1
+ 1
n
2
+ … + 1
n
p
Cet algorithme permet donc de décomposer un nombre rationnel p
q en au plus p
fractions égyptiennes.
III Des nombres pratiques
Lorsque le numérateur p est la somme de diviseurs distincts du dénominateur q, le
nombre p
q se décompose en fractions égyptiennes de dénominateurs inférieurs à q.
Un nombre q tels que pour tout p entier < q ; p est somme de diviseurs de q est appelé
un nombre pratique.
1) Donner la liste 10 premiers nombres pratiques.
2) Décomposer la fraction 9
20 en utilisant le fait que 20 est un nombre pratique.
IV Des multiples pratiques
Si le dénominateur d’un nombre rationnel n’est pas pratique, nous pouvons nous y
ramener s’il possède un multiple pratique.
En reprenant le cas de 3
7, on utilise le fait que 28 est pratique.
Donc 3
7 = 3×4
28 = 7 + 4 + 1
28 = 1
4 + 1
7 + 1
28.
Pour construire de tels multiples pratiques, nous disposons du théorème suivant :
Si q est un nombre entier et n un nombre entier pratique premier avec q tel que q <
2n, alors q×n est pratique.
Utiliser ce théorème pour décomposer 5
23 en somme de trois fractions égyptiennes
différentes de celles données par l’algorithme du II.