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La France est le premier producteur européen de médicaments : En 2004, la production
pharmaceutique française était de 33,14 milliards d’€uros.
En 2005, les exportations de médicaments ont atteint le chiffre de 16.7 milliards d’€uros
La France est le quatrième marché mondial du médicament
220 sites industriels sur le territoire français
8 pôles de compétitivité santé labellisés.
Le contexte :
Une industrie de plus en plus fragilisée (chiffres 2006).
Une érosion graduelle de la compétitivité de l’industrie française du
médicament soumise à :
1. Une concurrence par les coûts venant des pays de l’Est, de l’Asie, de l’Inde.
2. Une concurrence sur les maillons stratégiques que sont la recherche et les essais
cliniques (la part de marché de la France dans les essais cliniques est passée de
28 % en 1996 à 13 % en 2003)
Un déficit récurrent des comptes sociaux, premier « client » de l’industrie
(problème de solvabilité).
Un tassement de la croissance de l’industrie dans tous les pays développés,
constatée en 2006 :
1. Dû à un accroissement des contraintes financières sur Les Entreprises du
médicament engendré par les restructurations de la pharmacie mondiale et la
montée des exigences en matière de sécurité.
2. Particulièrement sensible en France, où la pression de la régulation et la
concurrence des génériques s’avèrent très fortes : la demande ne devrait croître
que de 1 % en France en 2006, contre 4 à 6 % en Allemagne ou en Grande-
Bretagne.
L’importance économique de l’industrie pharmaceutique
Un secteur stratégique en termes d’emploi, d’accès aux soins et
d’indépendance nationale.
L’industrie du médicament est une activité stratégique pour un pays.
1. La demande mondiale de médicaments a augmenté de 7 % en termes réels entre
1990 et 2004, soit deux fois plus vite que le PIB mondial et près de quatre fois
plus vite que le PIB français.
2. Un pays bien positionné sur ce segment, comme la France, premier producteur
européen en tire logiquement des bénéfices de croissance. L’excédent
commercial en produits pharmaceutiques représentait près de trois milliards
d’euros en 2004, soit l’équivalent de la richesse produite par 50 000 emplois en
France.
3. La valeur ajoutée, indicateur de la richesse créée par un secteur industriel était de
11,9 milliards d’euros en 2004 soit 0,72 % du PIB
4. 100 € de CA HT dans l’industrie pharmaceutique entraîne 13.36€ de CA HT dans
la R&D, assez loin devant l’industrie des équipements électriques et électroniques
(9.34 €), la construction navale, aéronautique et ferroviaire (7.92 €)
L’activité des Entreprises du médicament a des effets multiplicateurs pour
l’économie française :
1. 1 emploi dans l’industrie pharmaceutique génère 3.9 emplois dans le reste de
l’économie (5.06 emplois si l’on compte les administrations),
2. 1 €uro de chiffre d’affaires est à la source de 1.5 €uros de chiffres d’affaires
réalisés dans l’économie nationale,
3. 1 €uro de valeur ajoutée génère 2 €uros de valeur ajoutée dans le reste de
l’économie,
4. 1 €uro d’investissement provoque 5 €uros d’investissement dans le reste de
l’économie.
Dans un marché mondial en expansion, le maintien d’une offre compétitive de
médicaments constitue un facteur favorable pour la croissance économique
globale
1. « Les biens de santé , et notamment les médicaments, sont un des facteurs les
plus robustes de la croissance de l’économie française » (Rapport Marmot)
2. « La France doit réorienter sa politique industrielle vers les industries porteuses,
de hautes technologies, dont fait partie l’industrie du médicament ». (Rapport
Beffa)
3. La France dispose d’un avantage comparatif puisqu’elle dispose d’une base
industrielle établie, d’un gisement de chercheurs reconnus (recherche publique et
privée), d’une main d’œuvre hautement qualifiée.
Les entreprises du médicament ont multiplié les initiatives et les prises de
position afin d’inscrire le médicament dans une logique industrielle durable
1. L’industrie pharmaceutique a besoin de lisibilité, et en particulier des
engagements de l’Etat sur le moyen terme au minimum
2. Les Entreprises du médicament ont anticipé les changements provoqués par
l’irruption des Sciences du Vivant dans les techniques de recherche et de
fabrication de médicaments. Elles sont investies dans les pôles de compétitivité
Santé.
3. Les Entreprises du médicament demandent une politique de santé publique
favorable à l’innovation, permettant le maillage fort des expertises et des
compétences (partenariats avec les hôpitaux, les organismes privés de
recherche)
4. Les Entreprises du médicament s’élèvent contre les ponctions fiscales imposées
qui viennent alourdir leurs coûts et qui menacent à terme le maintien des sites
industriels en France.
Des signaux alarmants :
1. Ralentissement de la progression du chiffre d’affaires (1 % sur les cinq premiers
mois de l’année 2006, contre 6.8 % en 2004 et 4.7 % en 2005)
2. Rupture du rythme de croissance nette annuelle des Entreprises du médicament
embauches, passées de 2000/2500 lors de la précédente décennie à 550 en
2004.
3. Conduite de 13 plans sociaux dans le secteur pharmaceutique en 2005, 9 depuis
le début de l’année 2006.
4. Mesures nouvelles sur le médicament réclamées par la CNAM afin de réaliser
une économie de 720 millions d’€uros.
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