Pour ou - Show Case Time

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Pour ou
CONTREBASSE
Tout le monde reconnaît une contrebasse dans la rue,
c’est l’instrument qui fait “boum boum boum boum…”.
Mais encore ?
Du classique au jazz en passant par le rock, de Bach
à Ellington en passant par Legrand, ce spectacle ludique
et éducatif vous emmène à la découverte du plus
imposant des instruments à cordes.
l’artiste
le spectacle
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l’artiste
Pierre Boussaguet est un des contrebassistes incontournables
dans l’univers du jazz. Basé à Paris, il partage son temps entre la
scène internationale et le studio. Protégé de Ray Brown, il crée
avec lui en 1988 le groupe “Two Bass Hits” ; ils enregistreront sous ce
nom deux albums mémorables.
Très demandé comme accompagnateur, il a joué notamment avec
Clark TERRY, Joe PASS, Tommy FLANAGAN, Milt JACKSON, Wynton
MARSALIS, Didier LOCKWOOD, Diana KRALL, Lalo SCHIFRIN,
et récemment Michel LEGRAND.
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Le spectacle
Ce que vous allez voir et entendre…
Le son
La contrebasse est présente dans pratiquement toutes les musiques depuis la musique
classique jusqu’au hiphop d’aujourd’hui.
Elle se joue bien entendu différemment car
contrairement aux autres instruments, elle a
dans chaque musique une fonction spécifique.
En classique, elle se joue à l’archet (arco)
et aussi pincée avec les doigts (pizzicato)
tout comme dans le tango.
Au début du xxe siècle, pour le jazz dit
“New-Orleans”, la contrebasse se joue en
slap, technique reprise et développée pour
la guitare basse depuis les années 80.
Puis un pizzicato plus puissant est créé pour
le jazz “Swing” (années 30 et 40).
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l’artiste
À partir des années 50, un nouveau pizzicato permettant d’obtenir des notes plus
longues (sustain) est développé.
Cela donne à l’instrument déjà 5 voix différentes.
la fonction
Mais le vocabulaire et le discours sont totalement différents d’une musique à l’autre :
Dans la musique classique, la contrebasse
double souvent la voix du violoncelle en
jouant une octave en dessous, c’est-à-dire
en plus grave, d’où le nom contre… basse.
Pour le jazz New-Orleans, elle est aussi rythmique que la batterie tout en suivant la progression des harmonies du morceau joué.
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Le spectacle (suite)
À partir des années swings, elle prend la relève de la main gauche du pianiste (stride) et
joue un chant spécifique en développant les
harmonies. C’est ce que l’on appelle la “walking bass”, la basse qui marche, le célèbre
“boum boum boum boum”.
Cette liberté s’est considérablement développée et aujourd’hui depuis les années 60,
la basse est une voix à part entière. Tout en
continuant de faire le lien entre le rythme et les
harmonies, elle crée sans cesse des couleurs
et assure un contrepoint permanent avec les
autres instruments solistes de l’orchestre.
l’homme-contrebassiste
Parallèlement à toute cette évolution, le
contrebassiste a lui aussi changé. Il a pris le
temps de travailler sa musicalité et donc sa
virtuosité, et ne se satisfaisant pas seulement
de remplir une fonction, mais aussi d’être une
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l’artiste
voix soliste. Dès la deuxième moitié du xixe
siècle, on a commencé à écrire des œuvres
spécifiques pour la contrebasse. Le concerto
du compositeur et chef d’orchestre Koussevitsky est un des plus remarquables
exemples.
De même dans le jazz, à partir des années
40, certains bassistes ont créé leur orchestre
et leur style de musique à partir de leur vision
de contrebassiste. John Kirby, Oscar Pettiford, Charles Mingus, Ray Brown,
Ron Carter (USA), Henri Texier et Patrice
Caratini (France, cocorico !) sont de beaux
exemples de cette émancipation.
En fin spécialiste du genre, Pierre Boussaguet et sa contrebasse vous feront faire ce
voyage musical sur un ton ludique agrémenté
d’anecdotes appropriées. Quant à son accent, il chante comme sa contrebasse.
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