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Revue d’actualité réalisée par la classe de PFEG, Secondes du Lycée Français de Singapour
AFRIQUE du SUD
Louise F., Pauline K., Gaelle C.
Nelson Mandela, dit Madiba, est né en
1918 dans le village de Mvezo. Il est le
ls d’un chef de tribu. Une institutrice
change son nom de naissance ‘Roli-
hlahla’ en un nom plus européen car la
discrimination raciale est très présente
en Afrique du Sud. Nelson Mandela
rentre en 1939 à l’université de Fort
Hare qui est la seule école où l’éduca-
tion est supérieure en Afrique du Sud
pour les Noirs. En 1941 Mandela est
élu pour représenter les étudiants, il est
ensuite exclu de l’université pour avoir
montré sa solidarité avec des étudiants
mécontents de la nourriture. En 1942,
il travaille dans un bureau d’avocats
à Johannesburg. En 1944, il entre au
Congrès National Africain aussi connu
sous le nom d’ANC aux cotés de Walter
Sisulu. Il est désigné chef d’une cam-
pagne non violente contre les ségréga-
tionnistes. C’ est la première arresta-
tion de Nelson Mandela, il reste 2 nuits
en prison, puis il est jugé et condamné
en 1952. Il continuera sa vie de militant.
En 1962, il traverse toute l’Afrique du
long au large pour trouver des sou-
tiens politiques et nanciers pour une
nouvelle organisation. Il sera arrêté et
emprisonné pendant plus de 27 ans.
Nelson Mandela est libéré le 11 février
1990. En 1993, il reçoit le prix Nobel
Au Revoir Mandela!
Cette différence économique explique
une répartition inégale des richesses, et
donc un climat social tendu.
Le terme «apartheid» signie en afri-
kaans, «séparation». Cette politique
apparaît ofciellement en 1948 avec le
parti nationaliste et a été mise en place
pour assurer une séparation raciale
entre la classe blanche dominante et la
classe noire.
Durant l’Apartheid, une forte tension
sociale est mise en place et le développe-
ment du marché intérieur est réduit. Les
pays partenaires commerciaux inigent
des sanctions et réduisent leurs échanges
et leurs investissements au sein du pays.
Après l’abolition de l’apartheid (juin
1991), l’Afrique du Sud ressort comme
un pays émergent, car elle possède
beaucoup de ressources
minières (or, argent, pla-
tine, dimant) et de larges
gisements de chrome et
d’uranium. Elle est la
plus grande puissance
africaine. Elle fait de nos
jours partie des BRICS,
les cinq plus grands
pays en développement.
Ce pays est le premier
économiquement parlant au sein de
l’Afrique mais au niveau international,
il n’est placé seulement que 30ème.
Ainsi, depuis 1994 , le PIB (produit
intérieur brut) est globalement en
forte croissance. Sous l’impulsion du
président Mandela, l’économie a été
progressivement nationalisée. Des
grands groupes internationaux pour
la plupart miniers cèdent une par-
tie de leur capital à des noirs, indiens
ou métis. Une élite noire apparaît.
Cependant le niveau de vie est très iné-
gal entre les groupes de population, et
même entre les urbains et les ruraux :
50% des Sud-Africains noirs vivent
en dessous du seuil de pauvreté, alors
que le taux est de 2% pour les blancs.
Nelson Mandela a apporté de nom-
de la Paix avec le président Frederik de
Klerk pour avoir mis conjointement et
paciquement n au régime de l’apar-
theid. Le 10 Mai 1994, il est élu prési-
dent de la république d’Afrique du Sud.
En 1999, il se retire de la présidence.
Nelson Mandela est mort le 5 dé-
cembre 2013 à Johannesburg, à l’âge
de 95 ans. En mettant n à l’apartheid,
Nelson Mandela devient le symbole
de la lutte contre la ségrégation, non
seulement pour l’Afrique du Sud mais
pour le monde entier, il est également
le premier président noir d’Afrique du
Sud. Grace aux actions qu’il a mené
contre l’apartheid il est devenu un
symbole international de la résistance.
L’après Mandela : Une Afrique du Sud restée inégalitaire.
L’Afrique du Sud est un des pays où les inégalités sont les plus importantes sur la planète. L’économie de
l’Afrique du sud est une économie qui fonctionne à deux vitesses. Une partie peut se permettre d’être en
compétition avec les pays étrangers, car elle est développée, l’autre est en grand besoin d’infrastructures.
Grève dans les mines d’or