Prédateur de germes
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Roxithromycine
TN-FP-ROXI-09-03-01
FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé (blanc) : Boîtes de 12 sous plaquettes thermoformées. COMPOSITION Roxithromycine (DCI)
150 mg. Excipients : Noyau : hydroxypropylcellulose, polyoxyéthylène polyoxypropylèneglycol, povidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de
magnésium, talc, amidon de maïs. Enrobage : hypromellose, glucose anhydre, dioxyde de titane, propylèneglycol. INDICATIONS Elles procèdent
de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la roxithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques
auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.Elles sont limitées aux
infections dues aux germes définis comme sensibles : Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne
peut être utilisé. La pénicilline prescrite pendant 10 jours reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques Sinusites aiguës.
Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est
impossible Surinfections des bronchites aiguës Exacerbations des bronchites chroniques Pneumopathies communautaires chez des sujets :
sans facteurs de risques, sans signes de gravité clinique, en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique. En
cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués, quelles que soient la gravité et le terrain. Infections cutanées
bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma.
Infections génitales non gonococciques. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des
antibactériens. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION La roxithromycine sera administrée de préférence avant les repas. Adulte : 300 mg
par jour, soit 1 comprimé de 150 mg matin et soir. CONTRE-INDICATIONS Absolues : Allergie aux macrolides Cisapride, alcaloïdes de l'ergot
de seigle (ergotamine et dihydroergotamine) : cf Interactions. Relatives : Bromocriptine (cf Interactions). MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D'EMPLOI En cas d'insuffisance hépatique, l'administration de la roxithromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors
une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie. L'élimination rénale de la molécule active est
faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale. Chez les sujets âgés, la demi-vie est allongée. Cependant,
après administration répétée de 150 mg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques maximales et l'aire sous la courbe, à l'état
d'équilibre entre deux prises de roxithromycine, ne sont pas différentes de celles obtenues chez les sujets jeunes. Il n'est donc pas nécessaire de
modifier la posologie chez les sujets âgés. INTERACTIONS Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées : Cisapride (par extrapolation à
partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades
de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride) Alcaloïdes de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergotamine (par extrapola-
tion à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de
l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle). Déconseillées : Bromocriptine (par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la
josamycine et de la clarithromycine) : augmentation des concentrations plasmatiques de bromocriptine avec accroissement possible de l'activité
antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage. Nécessitant des précautions d'emploi : Ciclosporine : augmentation des concentra-
tions plasmatiques de ciclosporine et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine. A prendre en compte :
Midazolam : légère augmentation des effets sédatifs du midazolam. Théophylline (base et sels) et aminophylline : risque d'augmentation des
concentrations plasmatiques de théophylline, particulièrement chez l'enfant. Il n'y a pas d'interaction cliniquement significative avec la carbama-
zépine, la ranitidine, les hydroxydes d'aluminium et de magnésium.Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR : De nombreux cas d'augmen-
tation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflamma-
toire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la
part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont
davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalospori-
nes. GROSSESSE et ALLAITEMENT Grossesse : Les résultats des études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En
l'absence de données cliniques, ces résultats expérimentaux ne laissent pas préjuger un effet malformatif dans l'espèce humaine. Allaitement :
Le passage dans le lait est très faible. CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Attirer l'attention des conducteurs ou utilisateurs de machines
sur les risques de sensations vertigineuses. EFFETS INDÉSIRABLES Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées
très rarement sanglantes. Sensations vertigineuses, céphalées, paresthésies. Augmentation transitoire possible des transaminases ASAT-ALAT,
exceptionnellement hépatite cholestatique, ou atteinte hépatique cytolytique. Réactions d'hypersensibilité : rash, urticaire, exceptionnellement
purpura. Exceptionnellement, accidents d'hypersensibilité graves à type d'oedème de Quincke, de bronchospasme, de réactions anaphylactoï-
des. SURDOSAGE Conduite en cas de surdosage : lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique. PHARMA-
CODYNAMIE Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides (J : anti-infectieux).Spectre d'activité antibactérienne : Les concentrations
critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l. La
prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer
d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une
orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la
résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est
indiquée entre parenthèses. Espèces sensibles : Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphtheriae, entérocoques (50-70 %),
Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70-80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30-40 %),
Streptococcus pneumoniae (35-70 %), Streptococcus pyogenes. Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobac-
ter, legionella, moraxella. Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30-60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30-40 %), porphyro-
monas, prevotella, Propionibacterium acnes. Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae,
Treponema pallidum. Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : Aérobies à Gram - : haemophilus, Neisseria
gonorrhoeae. Anaérobies : Clostridium perfringens. Autres : Ureaplasma urealyticum. Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : Corynebacte-
rium jeikeium, Nocardia asteroides. Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas. Anaérobies : fusobacterium. Autres :
Mycoplasma hominis. * La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre
surtout en milieu hospitalier. La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.La roxithromycine a in vitro une
activité modérée sur Mycobacterium avium. PHARMACOCINÉTIQUE Biodisponibilité : Une étude de bioéquivalence a montré qu'il y avait
bioéquivalence entre le sachet et le comprimé à 50 mg (formes supprimées) et le comprimé à 150 mg. La forme comprimé 100 mg étant
homothétique à la forme comprimé 150 mg, il n'a pas été effectué d'étude de bioéquivalence. Une étude de biodisponibilité comparant le sachet
50 mg (forme supprimée) et le comprimé 50 mg pour suspension buvable a montré que les 2 formes sont bioéquivalentes en termes de quantité
de produit absorbé. Absorption : L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acide et l'antibiotique est retrouvé dans le
sérum dès la 15e minute ; le pic sérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun chez l'adulte. Il a été montré que la prise du
médicament, ¼ d'heure avant le repas, n'entraîne pas de modifications de la pharmacocinétique chez le sujet sain. Distribution : Les paramètres
pharmacocinétiques, après prise unique d'un comprimé chez le sujet normal, sont les suivants : concentration plasmatique maximale en
moyenne : 6,6 mg/l, concentration (12 heures après une prise) en moyenne : 1,8 mg/l, demi-vie d'élimination moyenne : 10,5 heures. Après
administration de doses répétées chez le sujet normal (150 mg toutes les 12 heures pendant 10 jours) au niveau plasmatique, l'état d'équilibre
est atteint entre le 2e et le 4e jour. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont les suivantes : concentration maximale : 9,3 mg/l,
concentration minimale : 3,6 mg/l. En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peut donc être donnée en 2 prises, à 12
heures d'intervalle, ce qui assure une concentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensibles pendant 24 heures. Diffusion
tissulaire : bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, le tissu prostatique, 6 h et 12 h après prises répétées de roxithromycine.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et
alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les
bactéries intracellulaires. Liaison aux protéines plasmatiques : 96 % ; la roxithromycine se fixe essentiellement sur l'alpha-1-glycoprotéine acide.
Cette liaison est saturable et diminue pour une concentration de roxithromycine supérieure à 4 mg/l. Il a été constaté un très faible passage de
la roxithromycine dans le lait : inférieur à 0,05 % de la quantité présente dans la dose administrée. Biotransformation : La roxithromycine est
relativement, peu biotransformée plus de la moitié du produit étant excrétée inchangée. Trois structures ont été identifiées dans l'urine et les
matières fécales : la des-cladinose roxithromycine, dérivé le plus abondant, et les N-mono et N-didéméthyl roxithromycine, métabolites mineurs.
Les proportions de roxithromycine et de ses trois dérivés sont voisines dans l'urine et les matières fécales. Excrétion : L'élimination est principale-
ment fécale : après administration orale de roxithromycine C14 chez le sujet sain, la radioactivité urinaire ne représente en 72 heures que 12 % de
l'ensemble excrété dans l'urine et les matières fécales. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS LISTE I : AMM Tunisie : ST9263181 Rulid comp 150
mg bte/12 ; ST9263182 Rulid comp 100 mg bte/12 Détenteur d’AMM : Sanofi Aventis Pharma Tunisie, 34 av de Paris 2033 Megrine.
Tél. : 71 433 800 Fax : 71 433 300.
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Roxithromycine 150 mg
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